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Massacre de Chatou


Massacre de Chatou


Le massacre de Chatou désigne un massacre de la Seconde Guerre mondiale perpétré le à Chatou (Seine-et-Oise) par les troupes allemandes. Pour commémorer la mémoire des victimes, une rue de Chatou a été renommée « avenue des Vingt-Sept-Martyrs ».

Le contexte

Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) reprennent temporairement le château de la Pièce d'Eau, le , puis la mairie, le . Lors de l'attaque, les résistants font une quarantaine de prisonniers dans le camp adverse, vingt-trois Allemands, dont deux grièvement blessés, ainsi qu'une vingtaine de miliciens et de femmes. Ces prisonniers sont transférés à la villa Lambert le .

L’unité mobile no 62800 du 2. Fallschirmjäger-Division sous la direction de l’Oberstleutnant Werner Klein ayant échappé à l'encerclement de Brest et se repliant vers l'est affronte le groupe de résistants.

Le siège du château

Informé par un collaborateur, l'unité allemande se lance à l'assaut du château et y capture une soixantaine de FFI dont le commandant Torset.

À la fin du siège, les Allemands insistent pour que leur soient remis les prisonniers des FFI. Le commandant Torset les conduit alors à la villa Lambert. Une fusillade éclate devant la villa, le commandant est abattu et les résistants sont contraints de se replier.

Un massacre

Les prisonniers libérés désignent une douzaine de FFI qui sont passés par les armes devant le château. Une autre douzaine de prisonniers est alors massacrée sur place :

La nouvelle de l'apparition de troupes américaines à proximité met fin aux exactions, le château est incendié et les Allemands se replient.

Les victimes

Le nom des 27 martyrs de Chatou : lieutenant Torset, lieutenant Lecaron, Martial Fleury, Robert Alexis, Roger Lemoine, Raymond Acquart, Georges Blaizot, André Couespel, Henri Fisseux, Louis Gaudillet, Joseph Grand, Pierre Jallu, Eugène Jeffrault, Lucien Jeffrault, Victor Kurtz, Adrien Laurent, Pierre Le Bihan, Eugène Le Tyrant, Yves Louis, Jean Mauchaussat, Gabriel Morel, Jacques Mouchard, Robert Noë, Henri Painchaud, Robert Rateau, Henri Richaume, Jean Ramain.

Mémoire

Le , l’avenue de la Pièce-d’Eau reçoit le nom d’avenue des Vingt-Sept-Martyrs.

En 1950, un monument aux 27 Martyrs réalisé par la sculptrice Marie Jeanne Cotelle-Clere est inauguré par le maire Henry Vercken dans le jardin de l'hôtel de ville de Chatou.

Le , un panneau historique est inauguré dans la commune avenue des 27 Martyrs face à la Villa Lambert, lieu du drame, par Pierre Arrivetz, maire-adjoint à la mémoire combattante, au patrimoine historique et à l'histoire, l'association « Chatou Notre Ville » représentée par son président, Alexandre Gorriz, l'Amicale des Anciens de la Résistance et FFI et Familles de Fusillés de la Résistance-6e Région Ile-de-France représentée par son président, Alain Hamet et l'Union Nationale des Combattants représentée par le président départemental des Yvelines, Calixte Authier.

Procès

En 1946, un procès est intenté aux six collaborateurs et, par contumace, à une Allemande.

Notes et références

  • Portail de la Résistance française
  • Portail des Yvelines

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Massacre de Chatou by Wikipedia (Historical)


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