Thomson Reuters est une agence de presse canado-britannique et une société d'édition professionnelle, financière et juridique principalement.
Le groupe détient notamment l'agence de presse Reuters et fournit plusieurs services de veille juridique aux gouvernements, cabinets d'avocats, et grandes entreprises. Fin 2020, Thomson Reuters est l'un des trois premiers conglomérats d'édition mondiaux, avec RELX Group et Pearson.
Juridiquement, la société Thomson Reuters est une société combinée : elle est constituée de Thomson Reuters Corporation, une société canadienne et de Thomson Reuters PLC, une société britannique.
Thomson Reuters est une filiale de Woodbridge Company, société de la famille Thomson qui contrôle également The Globe and Mail.
Le siège de Thomson Reuters est établi à Toronto.
Entre 2007 et 2008, The Thomson Corporation rachète l'agence Reuters pour environ 12,7 milliards d'euros, dans le but de constituer l'un des leaders mondiaux de l'information financière, totalisant 34 % de parts de marché, juste devant le précédent leader, Bloomberg (33 %).
Le groupe Thomson Reuters a vu le jour le , après de longues séries de négociations qui se sont déroulées sur une période d’un an environ. En raison de la taille acquise par le nouveau groupe, notamment dans la diffusion de données de marché, le projet de fusion a été examiné par les États-Unis et la Commission européenne.
La principale solution préconisée par le Ministère américain de la Justice et la Commission européenne est que Thomson Reuters s’engage à vendre des informations, des données numériques et des bases de données à des professionnels tels que des avocats, des scientifiques ou des traders.
Avec la création de ce nouveau groupe, Thomson Reuters est entré en concurrence directe avec Bloomberg, groupe spécialisé dans le secteur financier. Bloomberg et Thomson Reuters détiennent chacun environ un tiers du marché mondial des données financières. Auparavant, l’information financière était largement dominée par Bloomberg (33 %), qui devançait Reuters (23 %) et Thomson (11 %).
En 2013, Thomson Reuters annonce un vaste plan de restructuration avec une réduction de 4 500 emplois dans sa division finance en 2014 par rapport à 2012, en plus d'une réduction de 5 % de ses effectifs dans sa division agence de presse.
En , Thomson Reuters annonce la vente ses activités dans l'information scientifique et autour de la propriété intellectuelle, qui emploient 3 200 personnes, pour 3,55 milliards de dollars aux fonds Onex Corp et Baring Private Equity Asia, qui créé une nouvelle entité, Clarivate.
En , Thomson Reuters annonce un plan de restructuration provoquant la suppression de 2 000 postes, principalement dans sa division dédiée à la finance et aux entreprises.
En , Thomson Reuters vend une participation de 55 % de ses activités financières à un consortium de fonds d'investissement mené par Blackstone. Cette opération valorisent ces activités à environ 20 milliards de dollars.
Au .
Thomson Reuters est une société qui a fait de nombreuses acquisitions. Parmi celles-ci, on peut citer :
Le président est David Thomson, ancien président de Thomson.
James Smith, le Chief executive officer de Thomson Reuters, siège aussi au conseil d'administration du laboratoire Merck.
En , la Commission européenne a ouvert une procédure formelle en matière de pratiques restrictives contre Thomson Reuters, en raison d'une suspicion d'infraction aux règles du traité CE sur l'abus de position dominante (article 82). La Commission a réalisé une enquête sur les pratiques de Thomson Reuters dans le domaine des flux de données de marché en temps réel, notamment en vue de déterminer si les clients ou les concurrents étaient empêchés de convertir les codes d'instruments financiers de Reuters (RIC) en codes d'identification alternatifs utilisés par d'autres fournisseurs de flux de données (par un système dit «d'association») au détriment de la concurrence.
En , la Commission européenne a adopté une décision qui rend juridiquement contraignants les engagements proposés par Thomson Reuters visant à créer une nouvelle licence (« ERL ») permettant aux clients d'utiliser, moyennant une redevance mensuelle, les codes d’instruments financiers de Reuters (les « RIC ») pour les données obtenues auprès des concurrents de Thomson Reuters. Si Thomson Reuters devait manquer à ses engagements, la Commission pourrait lui infliger une amende allant jusqu'à 10 % de son chiffre d’affaires total annuel, sans avoir à prouver l’existence d’une quelconque infraction aux règles de concurrence de l'UE.
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