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Rue des Fossés-Saint-Jacques


Rue des Fossés-Saint-Jacques


La rue des Fossés-Saint-Jacques est une voie séparant le quartier du Val-de-Grâce du quartier de la Sorbonne, dans le 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès

La rue commence rue Saint-Jacques et remonte jusqu'à la place de l'Estrapade.

La rue des Fossés-Saint-Jacques est accessible à proximité par la ligne 10 à la station Cardinal Lemoine.

Origine du nom

Elle doit son nom aux fossés de la ville, située dans le voisinage de l'ancienne porte Saint-Jacques de l'enceinte de Philippe Auguste sur l'emplacement desquels elle a été ouverte.

Historique

Cette voie est ouverte au milieu du XVIIe siècle, en remplacement d'un ancien chemin qui suivait extérieurement le chemin de l'enceinte de Charles V, creusé de 1357 à 1365 et comblé de 1646 à 1660. Elle aboutissait à la porte Saint-Jacques.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 4 : immeuble de rapport, construit en 1762 sur l’emplacement du jeu de paume du « Petit Oyson ». Le parcellaire conserve la forme rectangulaire et peu profonde de l’établissement.
  • Le no 10 abrite la librairie associative La Libre Pensée, où est apposée une plaque en hommage à Ferdinand Buisson (député qui fit adopter la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905), inaugurée en 1980 pour protester contre la venue du pape Jean-Paul II en France.
  • Les nos 16 et 18 accueillent deux façades de commerces, une boulangerie et une boucherie, classées aux monuments historiques.
  • C'est au no 16 qu'habita le compositeur français Marius Constant jusqu'à la fin de sa vie, comme l'indique une plaque commémorative sur la façade du bâtiment.
  • Le no 18 abrite l'Association philotechnique. En octobre 1926, Monique Saint-Hélier y habita un appartement avec son mari Blaise Briod.
  • La librairie portugaise et brésilienne se trouve aux nos 19-21. Elle est créée en 1986 par Michel Chandeigne (installée jusqu'en 2012 10 rue Tournefort).
  • C'est au no 21 que furent imprimés les Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy. Un panneau Histoire de Paris lui rend hommage.
  • Le peintre et graveur Alexis Nicolas Noël vécut et mourut au no 22.
  • C'est au no 23 qu'a habité le peintre Alfred Sohn-Rethel, ainsi que Jean-Pierre Rousselot, phonéticien et dialectologue.
  • Cette rue a fait l'objet d'une composition instrumentale de Georges Moustaki, intitulée Rue des fossés-Saint-Jacques dans l'album Le Métèque. Elle est liée également à la présence du célèbre cabaret Port du Salut, situé à l'angle avec la rue Saint-Jacques, où se produisirent la plupart des grands noms de la chanson française d'après-guerre.
  • Sur le mur, au coin de la rue Saint-Jacques, figure, sur deux plaques de pierre, l’ancien nom de la rue. Un décret de 1729 donne obligation de graver sur une plaque de pierre, incorporée à la façade, le nom de la voie, Le 14 août 1792, la Convention nationale décide « la suppression des signes de féodalité et de superstition ». Les lettres « St » sont alors supprimées. Sous le Consulat, elles sont rétablies.

Notes et références

  • Portail de Paris
  • Portail de la route
Collection James Bond 007

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Rue des Fossés-Saint-Jacques by Wikipedia (Historical)


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