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Rue de Turbigo


Rue de Turbigo


La rue de Turbigo est une voie des 1er, 2e et 3e arrondissements de Paris, en France.

Situation et accès

Longue de 1 165 mètres, elle commence aux 8-18, rue Montorgueil et se termine au 1, rue Notre-Dame-de-Nazareth et au 199, rue du Temple.

Elle est desservie, d’est en ouest, par la ligne 3 à la station Temple, par les lignes 3 et 11 à la station Arts et Métiers, par la ligne 4 à la station Étienne Marcel.

Origine du nom

Le nom de cette voie perpétue le souvenir de la bataille de Turbigo, victoire remportée sur les Autrichiens le .

Historique

Le percement de cette voie est déclaré d'utilité publique en 1854 en même temps que celui du boulevard de Sébastopol et du prolongement de la rue Réaumur. Réalisé dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire, il a pour but de relier la place de la République (alors « place du Château-d'Eau ») aux nouvelles Halles centrales. Le percement de la rue a fait disparaître, en 1866 :

  • la prison des Madelonnettes

ainsi que de nombreuses maisons anciennes des rues :

  • Rue du Temple
  • Rue du Vertbois
  • Rue des Fontaines-du-Temple
  • Rue Volta
  • Rue au Maire
  • Rue Saint-Martin
  • Rue Saint-Denis
  • Rue Mondétour

et des rues comme les :

  • Rue du Grand-Hurleur
  • Rue du Petit-Hurleur

Le carrefour des rues de Turbigo et Réaumur a absorbé les :

  • Rue Royale-Saint-Martin
  • Rue Henri-Ier
  • Rue du Marché-Saint-Martin
  • Rue Saint-Marcoul
  • Rue Saint-Benoît-Saint-Martin
  • Rue Saint-Maur-Saint-Martin
  • Rue Saint-Paxent

Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 31 rue de Turbigo est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands,.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Nos 9 et 45 : au XIXe siècle, deux restaurants Bouillon Duval s'y trouvaient.
  • No 36 : c'est là qu'habitait un nommé Vilaret qui logeait l'artiste peintre Maurice Bompard (1857-1936) en 1885.
  • No 34 : ici se trouvait dans les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Pierre SALATIER / Programmeur / EST NE DANS CET IMMEUBLE / le 12 novembre 1976 ».
  • No 39 : hôtel Le Chariot d'or. Une plaque ancienne sur la façade indique : « Le Chariot d'or, fondé au XIVe siècle ».
  • No 44 : ancien siège du journal Charlie Hebdo.
  • No 57 : immeuble de 1859 dont la façade est ornée de la plus haute cariatide de Paris. Cet ange haut de trois étages est sculpté d'après un dessin d'Auguste Émile Delange, réalisé en 1851, à l'occasion d'un concours aux Beaux-Arts dont le thème était de proposer un phare en hommage au physicien Augustin Fresnel, inventeur de la lentille à échelons,.
  • No 64 : en 1860 s'y trouve le magasin de nouveautés Le Palais de la Mode.
  • No 69 : entrée du lycée Turgot.
  • No 70 bis : à l'origine école municipale de dessin Germain-Pilon puis collège technique des métiers de la chaussure. De nos jours lycée professionnel Abbé-Grégoire.
  • No 75 : immeuble dans lequel est né l'homme politique Pierre Mendès-France en 1907. Une plaque commémorative lui rend hommage.
  • Nos 77-85 : emplacement du couvent des Pères de Nazareth.
  • En 1867, Ernest Cognacq ouvre dans cette rue son premier magasin, Au Petit Bénéfice.
  • La rue de Turbigo est évoquée dans la chanson Tout le long du Sébasto, interprétée par Berthe Sylva.

Notes et références

Articles connexes

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  • Portail de la route

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Rue de Turbigo by Wikipedia (Historical)


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