Aller au contenu principal

Béthisy-Saint-Pierre


Béthisy-Saint-Pierre


Béthisy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Béthisiens.

Ce village est connu pour être le lieu de mort du roi de France Louis VI le Gros en 1137.

Géographie

Description

Béthisy-Saint-Pierre est un bourg picard de la vallée de l'Automne, situé à 70 km au nord de Paris, à 15 km de Compiègne, à 22 km de Senlis et à 12 km de Crépy-en-Valois.

Le territoire communal est traversé par la Ligne d'Ormoy-Villers à Boves. En 2013, le conseil général de l'Oise a modifié la ligne d'autocars no 28 qui dessert désormais Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Gilocourt et Crépy-en-Valois. Ses horaires permettent aux usagers de prendre le train en gare de Crépy-en-Valois pour rejoindre Paris ou un car à destination de Roissy. Par ailleurs, des minibus existent à Béthisy-Saint-Pierre pour rejoindre Compiègne et Crépy-en-Valois, mais dont les horaires sont plutôt adaptés aux personnes âgées

Louis Graves indiquait au milieu du XIXe siècle « Le territoire, à périmètre irrégulier, s'étend surtout depuis la forêt de Compiègne jusqu'à la vallée d'Autonne, au sud de laquelle un prolongement s'élève sur le Longmont, entre le rû de Nery et le vallon de Vaucelles. La rampe droite de la vallée est interrompue dans sa continuité par quatre gorges ou cavées dites des Vaches, de Pierrefonds, de Compiègne et Fiacre, qui montent vers la forêt ».

Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire communal est drainé d'est en ouest par le lit de l'Automne (rivière), un affluent de l'Oise en rive gauche qui conflue à Verberie et donc un sous-affluent de la Seine.

Le lit de l'Automne est constitué de nombreux méandres qui laissent ses abords marécageux.

Afin de lutter contre les inondations, la municipalité réalise en 2021 trois bassins d’infiltration qui pourront recevoir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 14 km à vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Le plateau des Sœurs, de la Grosse Femme et de la Petite Femme abrite un site naturel peuplé notamment de lézards verts, orchidées, anémones pulsatiles, gentianes....

Urbanisme

Typologie

Béthisy-Saint-Pierre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthisy-Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 4 138 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. La commune est en outre hors attraction des villes,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), forêts (32,9 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (3,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 447, alors qu'il était de 1 390 en 2013 et de 1 309 en 2008.

Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,1 % des appartements.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Béthisy-Saint-Pierre en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière.

Voies de communication et transports

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 105 du réseau TIC et par la ligne 13 du service AlloTIC. Elle est également desservie par les lignes 641 et 6441 du réseau interurbain de l'Oise.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bestisiacum castrum (877) ; apud Bistisiacum (Xe) ; in Visteriaco (920) ; de Bistisiaco (vers 1050) ; cryptoe ad Betezy (1060) ; Bestisiacum castrum (1123) ; apud bistisiacum (1123-37) ; juxta Bestisiacum (1138) ; Betesi (1137) ; juxta Bestisi (1148) ; Paganus de Bistisiaco (1153) ; Bistisiacum ad Ottenettam (1156) ; Reginaldus de bestisi (1181) ; Bestisiacensis palatio (1189) ; Petrus de Bestisi (1192) ; Richardus castellanus de Bistisiaco (XIIe) ; Bestisiacum (vers 1200); Bestizy (1203) ; Rainaldus de Bestisiaco (1214) ; Renier de bestesi (1220) ; Renaldus de Bestisi (1217) ; de Bestisiaco (1218) ; Williermus de Bistiaco (vers 1220) ; de Bestesi (vers 1246) ; le gruiers de Bethisi (1234) ; Bestisi (1246) ; Robertus gruerius de Bestisiaco (1247) ; in montibus de Bestiziaci (1256) ; Betisy (1250) ; apud Bethisiacum (1311) ; venda Chesnaiae super Bestisiacum (XIIIe) ; Bestysi (1315) ; betisy sur autonne (vers 1380) ; de sigillo bestisiaci (1332) ; bethisi sur authonne (1376); Bethisiacum (1450) ; Jehannes medicus de bestiziaco (XIVe) ; Betisy en Valois (XIVe) ; Bethysy (1431) ; Bitisiacum (1520-1540). Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Béthisy-la-Butte.

La paroisse Saint-Pierre de Béthisy doit son origine à une métairie, d'une ferme du fisc, qui dépendait encore du palais royal de Verberie au début du XIe siècle.

Histoire

Louis Graves indiquait « Ce lieu était considéré comme la section la plus importante de la communauté qui réunissait sous la dénomination de Béthisy les deux paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin. Il est probable cependant que Saint-Martin, placé sur le trajet d'une voie romaine, fut d'abord l'établissement principal, et Saint-Pierre une simple dépendance.

D'après les documents écrits, Béthisy-Saint-Pierre fut une ferme du fisc dans le domaine royal jusqu'au Xe siècle, que Charles le Simple, par une charte de 907, donna, pour une partie du moins, à l'abbaye de Morienval.

La reine Constance, femme de Robert II, y fit bâtir, vers 1026, une forteresse dans l'intérêt de son deuxième fils, qu'elle n'avait pu faire couronner roi à la place d'Henri Ier, dont elle redoutait le ressentiment.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

Béthisy-Saint-Pierre était membre de la petite communauté de communes de la Basse Automne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE menée par Serge Czerniejewicz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 641 voix (52,15 %, 18 conseillers municipaux élus, dont 7 communautaires, devançant très largement celles menées respectivement par :

  • Jean-Marie Lavoisier (SE, 444 voix, 36,12 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
  • Patricia Tribouillois (FG, 144 voix, 11,71 %, 1 conseiller municipal élu).

Lors de ce scrutin, 40 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du secondf tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par Jean-Marie Lavoisier obtient la makprité des suffrages exprimés, avec 459 voix (45,26 %, 17 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par :

  • Jean-Luc Bachelart (353 voix, 34,81 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
  • Stéphanie Weinmann (202 voix, 19,92 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,28 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires


Politique de développement durable

En 2020, le maire a lancé une concertation auprès des habitants sur la coupure de l’éclairage public en pleine nuit à compter du . Sur les 280 réponses, 80 % y sont favorables 20 % y sont opposés.

Équipements et services publics

Enseignement

En 2018, deux écoles de Béthisy-Saint-Martin ont fusionné afin d'éviter de perdre un poste dans un contexte de baisse des effectifs d'écoliers, afin d'éviter la perte d'une classe, ce qui a formé le groupe scolaire des Maronniers,. La commune compte également l'école maternelle du Paradis

L'éducation nationale souhaite le regroupement des écoles avec celle de Béthisy-Saint-Martin,.

Culture

La commune dispose d'une bibliothèque municipale installée dans le château de la Douye, qui relaye les activités de la Médiathèque départementale de l’Oise (MDO),.

Santé et solidarité

Afin d'améliorer l'attractivité de la commune, la municipalité a décidé en 2013 de racheter les locaux du cabinet médical préexistant.

L'Épicerie solidaire de la Vallée de l’Automne a ses locaux implantés depuis 2021 dans l’ancienne école du Bas-Cône de Béthisy-Saint-Pierre,.

Équipements sportifs

Béthisy-Saint-Pierre dispose de eux stades de football, dont l’un, rue Lefèvre-Lesueur, est propriété de l’association paroissiale. Ses installations étant vêtustes, la municipalité souhaite le remplacer par un terrain en gazon synthétique sur le stade Maurice-Leroy qui prendrait la place du terrain d’honneur actuel. Ses vestiaires et sanitaires, club-house et locaux techniques doivent aussi être refaits, à l’horizon 2023. Elle dispose également d'un city-stade.

Justice, sécurité, secours et défense

En 2020, les communes de Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Néry et Saintines ont décidé de se doter d'un service de police municipale intercommunal afin de lutter contre les incivilités.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.

En 2021, la commune comptait 3 135 habitants, en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 488 hommes pour 1 575 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Sports

La compagnie d'Arc a été constituée en 2013 par la fusion de la compagnie de de Béthisy-Saint-Pierre, créée en 1731 et de Béthisy-Saint-Martin, créée au moins depuis 1863. La compagnie joue en 2019 au niveau Bouquet provincial et ambitionne de pafrticiper au championnat de France Beursault à Pontoise.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Béthisy-Saint-Pierre, ville royale depuis le XIVe siècle, compte quatre monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Pierre, rue Jean-Jaurès (classée monument historique en 1913, à l'exception de la nef et du bâtiment servant de salle de catéchisme, puis inscrite en totalité en 2016, à l'exception des parties déjà classées en 1913) :
    orientée irrégulièrement nord-ouest - sud-est, l'église Saint-Pierre est un édifice très composite et d'un plan complexe, issu d'agrandissements successifs. La nef proprement dite compte six travées, presque entièrement reconstruites au XIXe siècle, ce qui a motivé son exclusion de son classement en 1913. Elle conserve toutefois des éléments du second quart du XIIe siècle et appartient à l'architecture romane.
    Le clocher de style gothique flamboyant haut de 48 m date de 1520 et semble être l'œuvre du même architecte que celui de l'église Notre-Dame de Taillefontaine. Sa flèche octogonale est cantonnée de quatre pinacles reliés entre eux par des balustrades, et les contreforts d'angle sont ornés de pinacles plaqués et agrémentés de niches à statues au niveau du rez-de-chaussée.
    Si le clocher représente extérieurement l'élément le plus remarquable de l'église, les bas-côtés qui accompagnent la nef des deux côtés sont eux aussi d'un grand intérêt archéologique : ils possèdent en effet des voûtes sur croisées d'ogives très bombées antérieures au milieu du XIIe siècle, soit la période quand ce type de voûtement fait tout juste son apparition. Les murs extérieurs des bas-côtés ayant été lourdement restaurés, surtout au sud, l'âge réel de ces parties ne se remarque pas d'emblée.
    Le chœur de trois travées est un peu plus récent que les bas-côtés et date du troisième quart du XIIe siècle. Curieusement, il est recouvert d'une voûte en berceau brisé, et l'abside en hémicycle est voûtée en cul-de-four, ce qui constitue des anachronismes. La première travée du chœur a été dotée ultérieurement d'une voûte d'ogives ; peut-être s'agit-il de l'ancienne croisée du transept. La sculpture des chapiteaux du chœur est d'un bon niveau.
    Autour de l'an 1200, deux chapelles sont ajoutées au sud et au nord du chœur. La chapelle du sud utilisée comme sacristie se termine par un chevet à pans coupés ; celle au nord par un chevet plat et possède un étage accessible depuis la Chambrerie voisine, à laquelle elle doit être associée. L'ensemble chœur et chapelles se trouve dans un état très dégradé.
    Au moment de la construction des chapelles, la nef a été allongée d'une travée à l'ouest, et a reçu à cette occasion un beau portail flanqué de colonnettes. Ccentes e portail n'est plus visible depuis l'extérieur : un vaste porche, s'apparentant plutôt à un narthex et servant de salle de catéchisme, a été ajoutée à l'ouest de la nef au XIVe siècle. Ce porche est aujourd'hui désaffecté, l'entrée se faisant par le portail moderne du bas-côté sud.
    Le chœur et la chapelle latérale sud ne sont pas non plus visibles depuis le domaine public, sauf en prenant beaucoup de recul : devant les deux dernières travées du bas-côté sud et la première travée de la chapelle, une autre chapelle de trois travées a été bâtie au moment de l'édification du clocher. Cette chapelle flamboyante présente trois pignons côté sud, et chaque travée est ainsi couverte d'un toit en bâtière indépendant,.
  • Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre (inscrite monument historique en 1998, y compris la clôture, le portail, l'élévation, le logis, le sous-sol, la chapelle, le temple de jardin, le jardin et le site archéologique)
  • Château de la Douye (inscrit monument historique en 1949), propriété communale depuis les années 1970, il est utilisé par le périscolaire, la cantine et la bibliothèque de la commune. Il a accueilli des orphelines de Paris au sein de l’association Oasis, après avoir été, dans les années 1920, un noviciat des Sœurs missionnaires du Saint-Esprit.
    Le plus ancien bâtiment présent dans l’enceinte du château est une partie du Grand Hôtel bâti par le roi Jean II le Bon en 1344 et partiellement détruit lors de la Guerre de Cent Ans.
    Les constructions actuelles sont plus récentes et constituent un manoir composite, formé de deux bâtiments en équerre : l’un très simple, du XVIe siècle ; l’autre contenant la chapelle dont la fenêtre à remplage flamboyant (armature taillée d’une baie) conserve des vitraux. À l’intersection, une tourelle d’escalier du XVe siècle.
  • Château du roi Jean (inscrit monument historique en 1949, y inclus l'enceinte)

On peut également signaler :

  • Entre 1903 et 1946 la manufacture de jouets en bois Blotière & Faucon tenait ses usines et bureaux au 3, avenue de la Gare à Béthisy-St-Pierre.
  • Monument aux morts, rénové en 2021,.
  • La route d’Artagnan, premier itinéraire équestre à dimension transnationale qui s’étend sur près de 4 000 km en paasant par Béthisy-Saint-Pierre, dénommée en hommage à D'Artagnan, et qui relie son lieu de naissance vers 1611 à Lupiac en Gascogne, à Maastricht où il a trouvé la mort en 1673. Il a servi d'inspiration à Alexandre Dumas qui en a fait l'un des Trois Mousquetaires.
    La Route d'Artagnan arrive par Néry-Vaucelles et passe notamment par la Cavée des vaches, le pont sur la rivière Automne, ainsi que par le centre-ville afin de le valoriser, et près du château et de l’église.
  • De nombreuses sentes, qui totalisent 17 km donnent accès aux jardins, aux écoles, au château de la Douye ou aux villages voisins en passant notamment par des chemins d’exploitation agricole ou le long de l'Automne, sans jamais passer par la route. Depuis 2010, trois circuits de randonnées sont proposés à la promenade, au départ du parking du château, où est installé un panneau explicatif : « Le vieux Béthisy », 2 km ; « La Brissaule », 7 km et « Les Longues Raies », 8 km
  • La vallée de l'Automne.
  • La Cité des écoles, l'un des premiers groupes de logements sociaux en milieu rural, construite dans l'Entre-deux-guerres, et dont la réhabilitation doit être réalisée par un promoteur privé,.
  • L'ancienne gare de Béthisy-Saint-Pierre, transformée en maison d'habitation.

Personnalités liées à la commune

  • Le roi de France Louis VI le Gros est mort au château royal de Béthisy-Saint-Pierre le . Alors qu'il rentre d'une expédition punitive contre le seigneur pillard de Saint-Brisson-sur-Loire, près de Gien, Louis le Gros tombe soudainement malade au château de Béthisy-Saint-Pierre. Louis VI, qui est devenu semi-impotent à l'approche de la cinquantaine et a dû renoncer aux plaisirs de la guerre et de la table, meurt le 1er août 1137 des suites d'une dysenterie, fréquente lorsque les conditions sanitaires sont insuffisantes, en particulier lorsque les aliments et l'eau ne sont pas propres. Il est inhumé en l'église de l'abbaye royale de Saint-Denis.
  • Nicolas Bergeron, avocat au parlement de Paris né à Béthisy-Saint-Martin au XVIe siècle, défenseur d'une église gallicane, homme de lettres, jurisconsulte et historien qui publia en 1583 Le Valoys Royal.
  • Mgr Henri Benoît Jules de Béthizy de Mézières (1744-1817), né à Mézières, mort à Londres, fut le 64e et dernier évêque d'Uzès.

Héraldique

Voir aussi

Articles connexes

  • Liste des communes de l'Oise

Liens externes

  • Site de la mairie
  • « Dossier complet : Commune de Béthisy-Saint-Pierre (60068) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
  • « Béthisy-Saint-Pierre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
  • « Béthisy-Saint-Pierre » sur Géoportail.
  • Carte spéciale des régions dévastées : SS SO, Soissons [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

Notes

Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

  • Portail de l’Oise
  • Portail des communes de France

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Béthisy-Saint-Pierre by Wikipedia (Historical)


Langue des articles



Quelques articles à proximité