
Cires-lès-Mello est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France ,
La commune, traversée par le méridien de Paris matérialisé par la Méridienne verte, est située à l'ouest de Montataire sur l'ancienne route nationale 329 (actuelle RD 929).
Elle est traversée par le Sentier de grande randonnée GR11.
La gare de Cires-lès-Mello est desservie par les trains qui effectuent des missions entre les gares de Creil et de Beauvais.
La commune est limitée à l'est par le Thérain et ses importantes zones de marais et ses étangs.
Le Thérain est un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989 et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau,, où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km, la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000 à 10,6 °C pour 1981-2010, puis à 11,1 °C pour 1991-2020.
Cires-lès-Mello est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Cires-lès-Mello, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 4 615 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe 1 929 communes,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (34,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), eaux continentales (2,1 %), prairies (1,5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le hameau du Tillet, qui dispose d'écoles maternelle et primaire, est situé à l'ouest de la ville.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 656, alors qu'il était de 1 526 en 2013 et de 1 388 en 2008.
Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cires-lès-Mello en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière.
Le nom de la commune serait constitué du nom de personne gauloise Ciro et de mello (hauteur, plateau).
La première mention du village de Cires-lès-Mello remonte à 1170.
Le chemin de fer dessert le bourg en 1857 avec la mise en service de la gare de Cires-lès-Mello sur la ligne de Creil à Beauvais, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises.
Lors de la Première Guerre mondiale, Cires-lès-Mello se trouve à l’arrière du front et est un lieu de passage et de cantonnement des troupes françaises. Elle est épargnée des bombardements ennemis sauf durant la nuit du 20 au , date à laquelle un avion bombardier allemand détruit plusieurs immeubles de la commune et tue quatre civils.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Neuilly-en-Thelle. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Montataire
La commune faisait partie de la communauté de communes la Ruraloise, créée au , et qui avait pris la suite du SIVOM du Thelle.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants,.
La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise après avoir porté le nom provisoire de communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le .
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste DVD menée par Béatrice Basquin remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 637 voix (43,18 %, 20 conseillers municipaux dont 6 communautaires), devançant les listes menées respectivement par :
- Alain Guérinet, maire sortant (DVD, 583 voix, 39,52 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Barbara Mlynarczyk (PG, 255 voix, 17,28 %, 2 conseillers municipaux élus.
Lors de ce scrutin, 33,33 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, une quadrangulaire a lieu : la liste DVG menée par Alain Guerinet — maire de la commune de 1989 à 2001 et de 2008 à 2014 — remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 419 voix (41,48 %, 20 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par :
- Josiane Vandriessche (DVD, 300 voix, 29,70 %, 4 conseillers municipaux élus dont1 communautaire) ;
- Bertrand Vandewalle (DVD, 225, 22,27 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Barbara Mlynarczyk (DVG, 66 voix, 6,53 %, pas d'élus) ;
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 56,64 % des électeurs se sont abstenus.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2020, la commune comptait 3 995 habitants, en augmentation de 2,75 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 028 hommes pour 1 958 femmes, soit un taux de 50,88 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cires-lès-Mello trois monuments historiques sur son territoire :
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On peut également noter :
La ville de Cires-lès-Mello a une rue dédiée à saint Martin. Ce dernier serait passé à cheval (dans une rue appelée maintenant la rue Saint-Martin) et sa monture y aurait perdu un fer, détenu maintenant dans l'église ayant au-dessus de sa porte d'entrée une statue de saint Martin à cheval.
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