Plailly est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont nommés les Plelléens et Plelléennes. C'est sur son territoire communal que se trouve le Parc Astérix.
La commune se situe dans le sud du département de l'Oise, dans le Valois, à une distance orthodromique de 33 km au nord-est de Paris, près de la forêt d'Ermenonville. Senlis est éloigné de 15 km par la RD 118 et l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017), et l'autoroute A1 à sa sortie no 7, à Saint-Witz, de 4,1 km par la RD 126. L'A1 met Plailly à 37 km de la capitale et à 14 km de l'aéroport de Roissy.
Outre le bourg, la commune comprend deux hameaux : Neufmoulin, dans la vallée de la Thève entre Mortefontaine et Thiers-sur-Thève, aujourd'hui réduit à une demi-douzaine de propriétés, et le hameau de Plailly, encore plus petit, à l'entrée nord de Saint-Witz. S'y ajoute le lotissement de Beaupré sur la voie communale pour Vémars. La zone d'activités du Pré de la Dame Jeanne (aussi appelée Parc de Plailly) est également localisée à l'écart du village, à l'ouest, près de Survilliers et de l'autoroute A1.
Plailly fait partie du Parc naturel régional Oise - Pays de France, qui regroupe 59 communes sur 60 000 hectares.
Plailly compte sept communes limitrophes, dont trois se situent également dans l'Oise : La Chapelle-en-Serval, Thiers-sur-Thève et Mortefontaine. Survilliers, Saint Witz et Vémars appartiennent au Val-d'Oise et Moussy-le-Neuf à la Seine-et-Marne. À l'est, Plailly arrive devant les premières maisons de Mortefontaine. Au sud, la même chose est le cas par rapport à Saint-Witz, et les premières maisons de ce village (au sens géographique) appartiennent même à la commune de Plailly, sous la dénomination de Le hameau de Plailly. Non loin de ce hameau, se situe l'exclave de Mortefontaine, Montmélian, jadis siège d'une seigneurie puis d'un marquisat qui avait son siège administratif à Plailly. À l'ouest, vers La Chapelle-en-Serval, le territoire communal de Plailly forme pratiquement une enclave dans les bois privés de la Garenne de la Chapelle et de la Justice, enserrée entre Survilliers et La Chapelle, mais reliée toutefois au reste de la commune par un goulet de 150 m de large environ.
Les communes limitrophes sont Mortefontaine, La Chapelle-en-Serval, Thiers-sur-Thève, Saint-Witz, Survilliers, Vémars et Moussy-le-Neuf.
Les principales routes sont la RD 922 dans un sens est-ouest, depuis Ermenonville et Fontaine-Chaalis (RD 126) et en direction de Survilliers, Fosses et Luzarches ; ainsi que la RD 126. Cette dernière fait tronc commun avec la RD 922 entre Mortefontaine et Plailly, et relie Plailly à Saint-Witz, à l'A1 et à la RD 317 près de Marly-la-Ville. Dans le Val-d'Oise, elle change de nom pour devenir la RD 10. En plus de ces deux routes, la RD 118 relie Plailly à La Chapelle-en-Serval et à la RD 1017 menant à Senlis, et la voie communale no 3 la relie avec Vémars (et indirectement, Moussy-le-Neuf). De nombreux chemins ruraux ont été préservés à Plailly et permettent de parcourir la plupart des bois privés qui, en dehors de ces chemins, sont fermés au public. Tous les chemins encore répertoriés sur la carte IGN « Top 25 » sont encore praticables, à l'exclusion toutefois du versant nord de la butte de Montmélian aujourd'hui interdit d'accès.
Sur le plan des transports en commun, la ligne de bus no R9 du réseau de bus Roissy Ouest relie Plailly à la gare de Survilliers - Fosses et donc au RER D. Le service a été considérablement allégé le lors de la mise en place de ce réseau, ainsi que le 26 avril 2011. Ne sont proposés plus que quatre allers-retours le matin et quatre autres le soir, du lundi au vendredi, sans aucun service en pleine journée. La commune est également desservie, en 2023, par les lignes 644, 6207, 6213, 6222 et 6232 du réseau interurbain de l'Oise. Elle est également desservie par le service de transport à la demande Flexobus.
Le bourg est bâti au pied du versant nord de la butte de Montmélian, l'une des buttes-témoins les plus élevées du nord de la région parisienne, cumulant à 203 m au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus élevé de la commune est à 176 m, du fait que le sommet soit situé sur la commune de Mortefontaine. Sur le reste du territoire communal, le relief est légèrement ondulé, avec quelques buttes de faible hauteur dans le bois de Morrière, au nord (voir ci-dessous). Ces buttes ne dépassent pas 97 m, alors que le bourg est bâti à plus de 100 m. Cependant, le bois de Morrière, massif annexe de la forêt d'Ermenonville, est situé en surplomb de la vallée de la jeune Thève, qui n'est ici qu'un mince ruisseau. À sa sortie du territoire communal près du hameau de Neufmoulin se trouve le point le plus bas de la commune, à 59 m au-dessus du niveau de la mer. La Thève ne passe pas par le village, où les cours d'eau sont tout à fait absents. Il n'y a qu'un certain nombre de sources qui jaillissent de la butte de Montmélian, trop peu abondants pour former des ruisseaux. À l'ouest du village, près de la zone d'activités, se trouve la mare Blaine ou mare Blanche, biotope bien préservé entouré de roseaux.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 12 km à vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Plailly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe 1 929 communes,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), forêts (37,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le lieu était appelé Plalliacum en 1186.
Le premier seigneur de Bertrandfosse connu fut Guy de Plailly, fondateur en 1276 de la paroisse de Mortefontaine. Or, rien n'indique qu'un château de Bertrandfosse ait existé avant la fin du XVe siècle, quand Jean de Laillier fit construire le manoir qui survécut jusqu'au début du XXe siècle.
Bailli de Senlis et maréchal des logis de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, le seigneur se fit appeler Christophe de Plailly, nom de famille de sa mère Agnès de Plailly. Il mourut fort âgé en 1518, et ses héritiers vendirent la seigneurie à la famille Le Rebours, qui la garda jusqu'en 1737. Mortefontaine fut toutefois soustrait à la seigneurie dès le milieu du XVIe siècle, avant d'être racheté par François Hotmann en 1570, qui la réunit à Plailly et Montmélian en 1599.
En 1654, le nouveau seigneur Jacques de Coigneux, président au Parlement de Paris, obtint l'érection de ses terres en marquisat de Montmélian, dont le siège était à Plailly. Bertrandfosse ne faisait pas partie de ce marquisat, jusqu'à ce que cette seigneurie fut vendue en même temps que le marquisat à Jacques-Louis Le Peletier (père de Louis Le Peletier de Morfontaine) en 1737. Le propriétaire changea encore en 1791, 1797 et 1808, quand Joseph Bonaparte réunit de nouveau les terres de l'ancien marquisat. Il ne tarda cependant pas à céder Bertrandfosse au profit de Henri-Michel Paulmier, rentier parisien, qui considéra cette vaste ferme surtout comme un placement. En effet, il ne s'y rendit pour la première fois qu'en 1815, et finalement séduit par les lieux et les opportunités de chasse, fit aménager comme résidence l'ancien logis du régisseur et des dépendances à gauche de la cour d'honneur.
Le manoir n'était plus habitable depuis la Révolution et servait alors de grange. Paulmier envisagea de le réhabiliter et fit consolider le gros œuvre du logis, mais sa priorité fut l'aménagement d'un parc avec théâtre de verdure, allées, labyrinthe, boulingrin et un temple de l'Amitié par le père de Denis et Eugène Bühler, remodelé ensuite par ses fils.
Edmond Paulmier vendit Bertrandfosse à Henri Girard en mai 1905, qui ne tarda pas à faire démolir le vieux manoir et fit construire une nouvelle villa.
L'accès à l'eau potable posait toujours problème à Plailly avant l'adduction d'eau jusqu'aux maisons. Les quatre puits publics ne livraient pas une quantité d'eau suffisante. Les sources les plus proches se situent sur le versant nord de la butte de Montmélian : la fontaine Blanche et la fontaine de l'Auget, citée dès le XIIIe siècle et alimentant jadis un étang comme réserve d'eau pour l'extinction des incendies.
Un lavoir fut construit à proximité en 1834. Désaffecté en 1967, il ne subsiste plus. En 1850, la commune fit édifier une fontaine sur la place de l'Église pour faire arriver l'eau de la fontaine de l'Auget au centre du village.
En 1909, la ville fit forer un nouveau puits avec pompe, usine élévatoire et réservoir de 200 m3 permettant de mettre à la disposition des bornes-fontaines disséminées dans le village. Leur nombre fut de cinq jusqu'en 1920, puis de huit. L'eau des bornes-fontaines était gratuite à compter de 1913, mais strictement réservée à la consommation domestique. Il était interdit de l'utiliser pour l'arrosage des jardins ou pour un commerce ou une industrie.
Au début du XIXe siècle, les citoyens Oudoyer et Boisin emploient beaucoup d'ouvriers à la fabrication de "dentelle noire".
Plailly accueille depuis 1989 le Parc Astérix, à l'extrémité nord de son territoire.
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Plailly.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription de l'Oise.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Senlis. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 17 à 14 communes.
Jusqu'alors isolée, Plailly rejoint le la communauté de communes de l'aire cantilienne (C.C.A.C.), créée fin 1994.
La commune s'est dotée en 2017 d'une borne publique de recharge des voitures électriques.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2021, la commune comptait 1 821 habitants, en augmentation de 6,93 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 932 hommes pour 940 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Outre le parc Astérix, qui est le principal employeur de la commune, avec ses 200 emplois permanents et son millier d'emplois saisonniers, on peut noter :
Plailly compte deux monuments historiques sur son territoire :
On peut également noter :
La commune dispoise également d'un patrimoine naturel notable :
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