La rue Maurice-Flandin est une rue du quartier de la Villette dans le 3e arrondissement de Lyon, en France.
D'orientation nord-sud, la rue intégralement située dans le 3e arrondissement débute cours Lafayette, à partir duquel elle prolonge la rue des Droits-de-l'Homme, une courte voie du 6e arrondissement, jusqu'au croisement de la rue Kimmerling et de l'avenue Félix-Faure, à partir de laquelle elle se prolonge sous le nom de rue Jeanne-Hachette. Elle croise, tangente ou sert de tenant aux voies suivantes, du nord au sud : rue Saint-Antoine, rue Riboud, rue d'Aubigny, place de Francfort, avenue Georges-Pompidou, rue Antoine-Charial, rue Paul-Bert et avenue Lacassagne.
Antérieurement à sa dénomination actuelle, la rue porte le nom de « rue de la Corne-de-Cerf » ou plus simplement « rue Corne-de-Cerf », attesté dès 1823, du nom d'un domaine appartenant aux hospices civils de Lyon,. Par décret municipal du , elle se voit attribuer le nom de rue Maurice-Flandin, en l'honneur de Maurice Flandin, ouvrier métallurgiste et militant syndical et politique lyonnais, qui fut l'un des organisateurs de la résistance française en Haute-Savoie et assassiné par la Milice française le à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie.
Le tracé de la rue, alors un axe de desserte rurale, remonte au moins avant la Révolution française et dessert plusieurs domaines dont la Terre de la Fleur de Lys, la Vilette, le couvent des Capucins qui deviendra les Petites-Sœurs-des-Pauvres à l'emplacement du parc Jeanne-Jugan et de l'ensemble tertiaire Danica, et au nord la Corne-de-Cerf, qui évoquait un « passé de chasse ». En 1907, Marius Patay déménage son atelier de la rue Moncey pour venir s'installer dans un plus grand espace rue Corne-du-Cerf. Il y produit des moteurs électriques jusqu'en 1915, où, de nouveau trop à l'étroit il déménage pour une usine à Monplaisir.
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