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7e arrondissement de Paris


7e arrondissement de Paris


Le 7e arrondissement de Paris est le résultat de l'extension de la ville de Paris au début du XIXe siècle. Il est bordé au sud par le 15e arrondissement, au nord par la Seine et les 16e, 8e et 1er arrondissements, et à l'est par le 6e arrondissement.

Le 7e arrondissement est situé sur la rive gauche. Il s'étend de la rue des Saints-Pères à l'avenue de Suffren. Ce sont des quartiers centraux, prestigieux et aisés. La tour Eiffel se trouve à la limite nord-ouest de l'arrondissement.

Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement du Palais-Bourbon », mais cette appellation est peu utilisée.

Historique

Les limites actuelles du 7e arrondissement datent de 1860, à la suite de la loi du  donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements. Elles comprennent la plus grande partie de l'ancien 10e arrondissement.

Des quartiers prestigieux et des habitants aisés

Les quartiers du 7e arrondissement font partie de ce que l'on appelle les « beaux quartiers » de l’ouest de Paris. Y sont concentrées beaucoup d’institutions officielles ou politiques. On y trouve de nombreux ministères (dont l’hôtel Matignon, résidence officielle et lieu de travail du chef du gouvernement), l'Assemblée nationale, l'hôtel des Invalides, l’École militaire, le siège de l'UNESCO, l'ancien siège du conseil régional d'Île-de-France et de nombreuses ambassades. Dans la rue de Solférino se trouvait le siège du Parti socialiste (PS) de 1981 à 2018. C'est dans cette même rue qu'autrefois était aussi localisé le siège du Rassemblement du peuple français (RPF) du général de Gaulle. Le siège de l'UDF puis du MoDem se situe rue de l'Université.

Le prestige de ces quartiers est renforcé par de larges avenues arborées et la proximité du vaste jardin public du Champ-de-Mars dominé par la tour Eiffel. Les immeubles sont souvent cossus et la population très aisée.

Le revenu des ménages y est le plus élevé de France selon l'Insee en 2023, avec un seuil du 9e décile (seuil d’entrée parmi les 10 % les plus aisés) à 137 000  par an pour une personne seule et jusqu'à 264 500  dans le quartier du Gros-Caillou.

Le prix au mètre carré est en 2023 le 2e plus cher de la capitale après le 6e arrondissement, avec un prix médian au mètre carré de 15 850 .

Parmi les résidents de l'arrondissement, on trouve les milliardaires Bernard Arnault et François Pinault.

Équipements

Culture

Plusieurs musées importants sont dans l’arrondissement, tels le musée d'Orsay, le musée du quai Branly, le musée Rodin, le musée de l'Armée et le musée Maillol.

Le seul cinéma de l'arrondissement est « La Pagode », rue de Babylone, à l'architecture et au jardin pittoresques.

Le centre d'art contemporain Fluctuart est situé sur la promenade Gisèle-Halimi, dans le quartier du Gros-Caillou.

Religion

  • Les églises catholiques y sont : Sainte-Clotilde, Saint-François-Xavier, Saint-Thomas-d'Aquin, Saint-Pierre-du-Gros-Caillou et Saint-Louis-des-Invalides à l'hôtel des Invalides.
  • Les églises protestantes sont également présentes. Luthériens : Église protestante Saint-Jean de Paris ; réformés : temple protestant de Pentemont ; baptistes : église évangélique baptiste de Paris.
  • Ainsi que la cathédrale orthodoxe russe de la Sainte-Trinité.

Enseignement

Enseignement public

  • Les principales écoles primaires se trouvent rue Eblé, avenue Duquesne, rue Chomel, rue Vaneau, rue du Général-Camou, avenue de la Motte-Picquet et rue Las-Cases.
  • Il y a deux collèges publics : le collège Victor-Duruy, boulevard des Invalides, et le collège Jules-Romains, rue Cler.
  • Il n'y a qu'un seul lycée public, le lycée Victor-Duruy.
  • Il y a un lycée professionnel public, le lycée professionnel Gustave-Eiffel, situé au 1 rue du Général-Camou.
  • L'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris) siège rue Saint-Guillaume, en face de l'Institut de droit comparé.
  • Lycée italien Leonardo da Vinci (école du gouvernement italien)

Enseignement privé

En ce qui concerne les établissements privés préparant au baccalauréat, l'arrondissement compte :

  • à partir de la maternelle, l'ensemble scolaire Sainte-Jeanne-Élisabeth (avenue Duquesne et rue Maurice-de-La-Sizeranne) et l'établissement La Rochefoucauld (rue Saint-Dominique) ; le collège Stanislas (rue Notre-Dame-des-Champs,6e arrondissement), dans la même configuration, à laquelle s'ajoutent des classes préparatoires, attire en outre de nombreux élèves du quartier[réf. nécessaire] ;
  • à partir de l'école élémentaire, l'institut de l'Alma (avenue Bosquet) ;
  • à partir du collège, les établissements Paul Claudel-d'Hulst (rue de Grenelle et rue de Varenne), Thérèse-Chappuis (rue Vaneau) et le Cours Fides (avenue de la Bourdonnais mais également présent dans d'autres arrondissements, hors contrat) ;
  • à partir du lycée, Albert-de-Mun (rue d'Olivet), qui propose également des formations de l'enseignement supérieur, et Saint-Thomas-d'Aquin (rue de Grenelle).

Équipement commercial

  • Le marché de Breteuil, avenue de Saxe, se tient tous les jeudis et samedis en plein air.

Arts

Sports

  • Entente sportive des petits anges, cette école de football de la rue Cler évolue près de la tour Eiffel, dans le 15e arrondissement de Paris.

Habitat

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains imposant un seuil minimal de logements sociaux pour les villes (Paris compte 14 % de logements sociaux), l'ancien hôpital Laennec, situé rue de Sèvres, a été en partie démoli pour laisser la place à des logements. Les bâtiments historiques comme la chapelle ont été conservés.

Pour accueillir les seniors, il y a trois maisons de retraite médicalisées dans le 7e arrondissement de Paris. Toutes sont privées mais deux sont à but non lucratif. On trouve par ailleurs trois foyers logements administrés par la ville de Paris, et un EHPA (établissement d'hébergement des personnes âgées) privé à but non lucratif.

Politique

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 7e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Maire et conseil d'arrondissement

Édouard Frédéric-Dupont a été la figure emblématique de l'arrondissement pendant plus d'un demi-siècle, non seulement en tant que député mais surtout en tant que représentant du 7e arrondissement au Conseil de Paris et maire de 1983 jusqu'à sa mort en février 1995.

Martine Aurillac (RPR), sa première adjointe, lui a succédé au poste de maire en 1995 avant de laisser la place à Michel Dumont en juin 2002, à la suite de sa réélection de députée (UMP) dans la troisième circonscription de Paris.

Lors des élections municipales de mars 2008, la ministre de la Justice, Rachida Dati, est la tête de liste UMP dans l'arrondissement. Elle manque de peu son élection au premier tour, obtenant 49,5 % des suffrages contre 22,71 % à la candidate socialiste Laurence Girard et 15,69 % à Véronique Delvolvé-Rosset (MoDem). Elle est élue au second tour avec 57,69 % des suffrages exprimés (9 934 voix) contre 27,18 % à Laurence Girard (4 680 voix) et 15,14 % à Véronique Delvové-Rosset (2 607 voix).

Conseillers de Paris du 7e arrondissement

Les quatre conseillers de Paris au titre du 7e arrondissement sont Rachida Dati, René-François Bernard (Groupe UDI-Modem), Emmanuelle Dauvergne et Jean Laussucq.

Représentation politique

Élus nationaux du 7e arrondissement

Édouard Frédéric-Dupont a été élu député du 7e arrondissement en 1936 puis a ensuite, à l'exception de quelques brèves périodes, constamment été réélu de la Libération jusqu'en 1993.

Aux élections législatives de mars 1993 dans la troisième circonscription de Paris, qui comprend la totalité du 7e et la moitié nord du 6e, Michel Roussin (RPR) fut élu dès le premier tour succédant à Édouard Frédéric-Dupont.

Nommé alors ministre de la Coopération dans le gouvernement d'Édouard Balladur, Michel Roussin fut remplacé par sa suppléante, Madame Martine Aurillac. Celle-ci est élue, comme candidate titulaire, aux élections législatives anticipées de 1997 et aux élections générales de 2002. Lors des élections législatives de juin 2007, Martine Aurillac (UMP) est élue dès le premier tour avec 59 % des voix.

Lors des élections législatives de juin 2012, à la suite du redécoupage électoral, les quartiers du Gros-Caillou, des Invalides et de Saint-Thomas-d'Aquin sont intégrés dans la deuxième circonscription de Paris avec la totalité du 5e arrondissement et avec une partie du 6e arrondissement. Lors du premier tour, pour l'ensemble de la circonscription, François Fillon (UMP) y obtient 48,62 % des suffrages et se retrouve au 2e tour opposé au candidat socialiste Axel Kahn. Au niveau du 7e arrondissement (pour les quartiers du Gros-Caillou, des Invalides et de Saint-Thomas-d'Aquin), François Fillon y obtient 65,60 % des voix contre 20,44 % à son opposant principal. Au second tour, François Fillon y obtient 74,66 % des voix (et 56 % au niveau de la circonscription).

Le quartier de l'École-Militaire est pour sa part intégré dans la douzième circonscription de Paris avec les quartiers Necker, Grenelle et une partie du quartier Saint-Lambert (15e arrondissement) où Philippe Goujon (UMP) obtient 49,87 % des suffrages lors du premier tour et 72,94 % au second tour (pour le seul quartier de l'école militaire).

De à la fin de son mandat en 2017, Yves Pozzo di Borgo, sénateur UDI, est le seul sénateur de Paris élu du 7e.

Élections

Aux élections législatives comme aux élections municipales, l'ensemble des candidats de droite obtiennent généralement entre 60 et 80 % des voix (83 % dès le premier tour des municipales en 1983).

Depuis la mort d'Édouard Frédéric-Dupont en 1995, il y a généralement systématiquement une liste dissidente de droite ou du centre qui se présente face à la liste présentée par le RPR puis l'UMP. En 1997, Jean-Philippe Hubin s'est présenté sous la bannière du MPF puis a figuré aux élections européennes de 1999 sur la liste UDF de François Bayrou. Lors des élections municipales de 2001, Jean-Philippe Hubin était tête de liste tibériste et sa présence au second tour face à la liste conduite par Martine Aurillac, sans empêcher la victoire de cette dernière, a néanmoins contribué à l'élection pour la première fois d'un conseiller socialiste de Paris au titre du 7e arrondissement.

Lors du référendum relatif au Traité portant Constitution pour l'Europe, le « oui » est arrivé en tête dans le 7e (80,5 %).

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy arriva largement en tête des candidats avec 55,98 % des voix devant François Bayrou (20,35 %), Ségolène Royal (15,35 %) et Jean-Marie Le Pen (4,37 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy obtint 74,75 % des voix contre 25,25 % à son adversaire socialiste.

Démographie

En 2016, l'Insee dénombre une population en baisse constante depuis les années 1920 dans le 7e arrondissement, qui s'établit à 53 415 habitants sur 409 hectares, soit une densité moyenne de 13 060 habitants par kilomètre carré.

Population par quartier

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Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 080 , ce qui place le 7e arrondissement au {{2<e|rang}} parmi les 20 arrondissements de Paris.

Personnalités liées à l'arrondissement

Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement

Autres

Henri Gautreau (1859-1947) inventeur-fabricant, a vécu dans sa jeunesse au 18 rue du Bac

Principaux monuments

Principales artères

Quartiers administratifs

Transports en commun

Notes et références

Bibliographie

  • Bernard Rouleau, « La répartition du commerce de détail dans le VIIe arrondissement de Paris » La Vie urbaine, 1956, pp. 275-310.
  • Françoise Colin-Bertin, Guide du promeneur, 7e arrondissement, Parigramme, 1995.
  • Ariane Roman d'Amat, Mémoire des rues - Paris 7e arrondissement (1900-1940), Parigramme, 2015.

Liens externes

  • Site officiel
  • Ressource relative à la géographie :
    • Insee (communes)
  • Extension des limites de Paris d'après la loi du 16 juin 1859 et le décret du 1er novembre de la même année
  • Portail de Paris

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: 7e arrondissement de Paris by Wikipedia (Historical)


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