Au Xe siècle, Guillaume le Libérateur après avoir vaincu les Maures à la bataille de Tourtour, distribue les terres reconquises terra nullius à ses compagnons d'armes et vassaux. La région niçoise revient à Annon puis par ses descendants la famille de Nice-Orange qui prennent le titre de Vicomte de Nice. À partir de 1108, la ville cherche à se détacher de son régime féodal et se dote vers 1144 d'un consulat :
En 1792, la ville, qui appartient au royaume de Piémont-Sardaigne, est prise par les armées révolutionnaires et annexée à la France en 1793.
Le Seurre, .
Joseph-Ignace Giacobi, - .
Jacques-Alexandre Pauliani, - .
Commission municipale, - .
Jacques-Alexandre Pauliani, - .
André Chabaud, - .
Jacques-Alexandre Pauliani, - .
André Chabaud, - .
Augustin Balmossiere-Chartroux, - .
André Masséna, - .
François Paulian, - .
Jean-François Defly, - .
Louis Romey, - .
François de Orestis, - .
Caissotti-Roubion, - 1814.
De 1814 à 1848
En 1814, la ville est rendue au royaume de Piémont-Sardaigne. Elle est dès lors dirigée par un consul.
Ermenegilde Audiberti de Saint-Étienne, comte, de 1814 à 1815.
Raymond Garin de Cocconato, comte, de 1815 à 1816.
Amédée Achiardi de Saint-Léger, comte, de 1816 à 1817.
Emile Cacciardi, baron, de 1817 à 1818.
Agapit Caissotti de Roubion, comte, de 1818 à 1820.
Hippolyte Caïs de Pierlas, comte, de 1820 à 1821.
Raymond Garin de Cocconato, comte, de 1821 à 1823.
Louis Saissi de Châteauneuf, de 1823 à 1824.
Alli Maccarani, marquis, de 1824 à 1825.
Victor Caravadossi du Toët, de 1825 à 1826.
Louis Ratti, chevalier, de 1826 à 1827.
Amédée Achiardi de Saint-Léger, comte, de 1827 à 1828.
Louis Ongran, comte, de 1828 à 1829.
Jules Caravadossi du Toët, baron, de 1829 à 1830.
Pierre-Joseph Arson, Commandeur, de 1830 à 1831.
Louis Passeron, baron, de 1831 à 1832.
Louis-Alexandre Saissi de Châteauneuf, comte, de 1832 à 1835.
Agapit Caissotti de Roubion, comte, de 1835 à 1838.
Amédée Achiardi de Saint-Léger, comte, de 1838 à 1841.
Henri Audiberti de Saint-Étienne, comte, de 1841 à 1844.
Caravadossi du Toët, comte d'Aspremont, de 1844 à 1847.
Henri Audiberti de Saint-Étienne, comte, de 1847 à 1848.
De 1848 à 1860
En 1848, le royaume de Piémont-Sardaigne adopte le Statuto. La ville est alors dirigée par un syndic (sèndegue en niçois, sindaco en italien), élu au suffrage censitaire.
Domenico Galli (Dominique Galli), avocat, de 1848 à 1853.
Adriano Barralis (Adrien Barralis), notaire, de 1853 à 1857.
Francesco Malaussena (François Malausséna), avocat, de 1857 à 1860.
Second Empire (1860-1870)
En 1860, la ville est annexée à la France par Napoléon III. François Malausséna, syndic sortant de la ville, est nommé maire.
Troisième République (1870-1940)
À la suite de la chute du Second Empire et de la démission de François Malausséna, les autorités craignent une offensive du parti italien. Le préfet Pierre Baragnon se charge alors de nommer le maire. Il choisit Louis Piccon, mais demande peu après sa démission. S'ensuit une période où la ville est dirigée par une commission municipale présidée d'abord par le préfet lui-même et dont le vice-président est Pacifique Cléricy. Le préfet Marc Dufraisse nomme une nouvelle commission municipale le 15 novembre 1870 dont le baron Joseph Elisi de Saint-Albert prend la présidence. Jean Draghi lui succède le 22 mars 1871 (ou 10 février 1871 selon les sources).
Du 14 août au 11 octobre 1896, entre les mandats de François Alziary de Malausséna et d'Honoré Sauvan, la ville est dirigée par une délégation spéciale nommée par le préfet et présidée par Emile Aubé, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées (Base Léonore, dossier Aubé Emile).
Régime de Vichy (1940-1944)
GPRF et Quatrième République (1944-1958)
Du 2 au 19 septembre 1944, la ville est dirigée par une délégation spéciale présidée par Hector Cendo, un fonctionnaire de la préfecture, puis par Virgile Barel (PCF) du 19 septembre 1944 au 18 mai 1945.
Cinquième République (depuis 1958)
Odonymie
Plusieurs voies publiques de Nice ont reçu le nom de l'un de ses maires :
la place Masséna (André Masséna, 1801)
la rue Jules-Gilly (Jules Gilly, 1886)
la place et la rue Arson (Pierre-Joseph Arson, 1830-1831, consul)
la place Général-Goiran (François Goiran, 1912-1919)
la rue Honoré-Sauvan (Honoré Sauvan, 1896-1912 et 1919-1922)
la place Pierre-Gautier (Pierre Gautier, 1922-1927)
la rue Alexandre-Mari (Alexandre Mari, 1927-1928)
l'avenue Jean-Médecin (Jean Médecin, 1928-1944 et 1947-1965)
L'espace Jacques-Cotta (Jacques Cotta, 1945-1947)
La rue Jacques-Médecin (Jacques Médecin, 1966-1990) anciennement rue de l'Opéra
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Les anciens maires de Nice, sur le site de la mairie de Nice
Alain Ruggiero (dir.), Nouvelle histoire de Nice, Privat, 2006, 383 p.
Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002.
Henri Courrière, « Les troubles de à Nice », Cahiers de la Méditerranée, no 74, 2007, mis en ligne le [lire en ligne]
Henri Courrière, « Les enjeux d’un discours. Particularisme et politique à Nice de 1860 à 1900 », Cahiers de la Méditerranée, no 77, 2008, mis en ligne le [lire en ligne]
Thierry Couzin, « Le renouvellement d’une identité de frontière », dans Cahiers de la Méditerranée, no 74, 2007, mis en ligne le [lire en ligne]
Articles connexes
Histoire de Nice - Élections municipales à Nice
Liste des députés des Alpes-Maritimes - Liste des sénateurs des Alpes-Maritimes - Liste des préfets des Alpes-Maritimes