Nicolas Tenzer, né le , est un philosophe politique, essayiste, enseignant universitaire et haut fonctionnaire français.
Il a fait ses études à l'École normale supérieure (1980-1982), à Sciences-Po Paris (1980-1982) et à l'École nationale d'administration (1984-1986). Il est titulaire d'une maîtrise d'histoire Le Trésor public en crise (1936-1939) obtenue en 1982 à l'université de Nanterre.
Il est affecté, à l'issue de sa scolarité à l'ENA, à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Il a été enseignant en philosophie politique à Sciences-Po (1986-2004) et y enseigne à nouveau depuis 2014, au sein de la Paris School of International Affairs. Il est successivement membre du cabinet du ministre de l'Économie et des Finances (1987-1988)[réf. nécessaire], rapporteur à la Cour des comptes (1991-1993), chef de service au Commissariat général du Plan (1994-2002), et responsable d’une mission interministérielle sur l’expertise internationale (2007-2008).
Il préside d' à l’Initiative pour le développement de l’expertise française à l’international et en Europe (IDEFFIE), dont il est membre fondateur et dont il est ensuite président d'honneur jusqu'à la dissolution de l'association en décembre 2023. Il est entre et le membre du directoire de l'Institut Aspen France, dont il assure successivement les fonctions de trésorier et de président. Il est actuellement président fondateur du Centre d’étude et de réflexion pour l’action politique (CERAP) [reference independante?]. Il a été directeur de la publication et de la rédaction de la revue du CERAP, Le Banquet de 1992 à 2015, date à laquelle la revue a cessé de paraître.
De 2021 à 2023, il est directeur de la publication Desk Russie, une lettre d'information créée en 2021 sur la Russie et les pays issus de l’ex-URSS.
En 2022, il rejoint le CEPA (Center for European Policy Analysis) (ro), un institut de recherche pro-OTAN à but non lucratif et non partisan créé en 2005 à Washington, consacré à promouvoir des liens etroits et durables entre l'Europe et les Etats-Unis.
Dans le cadre de la guerre civile syrienne, il considère que le gouvernement de Bachar el-Assad et ses alliés russes mènent « une guerre d'extermination » montrant « une volonté de tuer tout le monde. De tuer tout ce qui peut être tué ». Il estime que le gouvernement américain n'aurait jamais dû s'engager dans des discussions bilatérales avec la Russie car « concrètement, chaque seconde, chaque minute, chaque mois qui passe, ce sont des milliers voire des centaines de milliers de morts ». Pour cette raison, il affirme que la seule solution n'est pas d'armer les rebelles mais d'empêcher que les avions russes et syriens survolent les villes. « C'est d'empêcher qu'ils puissent décoller et, donc, prendre le risque d'une confrontation avec la Russie ».
Fervent défenseur de l'action de l'OTAN dans le monde, il considère que « l'OTAN n'a jamais agressé personne ».
Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il prend position en faveur d'un soutien massif à l'Ukraine et regrette la faiblesse des démocraties occidentales envers le régime de Vladimir Poutine, ainsi que le manque de prise en compte de la menace représentée par la Russie.
Owlapps.net - since 2012 - Les chouettes applications du hibou