
Ully-Saint-Georges est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Ully-Saint-Georges se situe au creux d'une vallée entre Beauvais et Chantilly, cette commune est traversée par le ru de Cires, possédant de nombreuses sources et une cressonnière.
La commune se compose du village d'Ully-Saint-Georges ainsi que de quatre hameaux : Cavillon, Coupin, Cousnicourt et Moulincourt.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ulliacum en 1135, Uliciacus en 1162, villarum Ulliaci en 1170, Williacum en 1172, Vuliacus au XIIe siècle, Ulli en 1240, Vully en 1340, Œuilly en 1450 et Ully en 1450 .
La forme ancienne Œuilly de 1450 est identique aux Œuilly de l'Aisne et de la Marne, qui sont également d'anciens Ulliacum.
Il s'agit d'une formation gallo-romane en (-i)-acum, suffixe d'origine gauloise de localisation et de propriété. Il est précédé par l'anthroponyme latin (porté par un autochtone) Ullius,,.
Le type toponymique ULLIACU a également donné selon les régions Euilly et Huillé (Maine-et-Loire, Ulliacus 1035-1060).
La possibilité d'une évolution de *AVALLIACON « village des pommes » en ULLY n'est pas non plus à exclure même si cette hypothèse ne se base que sur la phonétique. Le fait est que l'Irlandais ABHALL « pomme » après la réforme orthographique s'est vue réécrit ULL « pomme »[réf. souhaitée]. Les formes latinisantes sont bien trop tardives pour être traitées sérieusement et on sait que de nombreux chercheurs ont fait l'impasse sur la celticité de la toponymie tout en inventant des noms de propriétaires improbables tel que celui de ULLIUS à moins que ce ULLIUS ne soit lui-même en fait qu'un AVALLIUS « pomme » qui est tout de même moins probable que de voir un nom de plante devenir éponyme d'un nom de lieu. Rien qu'en territoire français la toponymie conserve de nombreuses traces de l'importance de la pomme très anciennement : Avallon, Availles, remontant au gaulois « aballo » - « pommier ». Le gallo-roman et l'ancien français ont donné ensuite les Pommeray (oïl) et Pomarède (oc). La réduction de AVAL- à ULL- est comparable et assimilable dans le département à la réduction des toponymes BELLOY < BETULETUM, mais surtout RULLY et SULLY qui conservent quant à eux tout leur mystère même si l'on subodore d'anciens *ROTUL- « roue » et *SAMAL- « construction ».
Une nécropole mérovingienne a été découverte au hameau de Cousnicourt. |On voudrait en savoir plus.
La commune faisait historiquement partie du canton de Neuilly-en-Thelle. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Montataire.
La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants,.
La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le .
Un comité de jumelage regroupant Sainte-Geneviève, Mortefontaine-en-Thelle, La Chapelle-Saint-Pierre, et Ully-Saint-Georges assure le lien avec les communes italiennes jumelées de Pertengo, Motta de' Conti, Caresana, Soprana, Costanzana, et Pezzana, dans le Piémont, province de Verceil.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2018, la commune comptait 1 879 habitants, en diminution de 1,21 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
La commune compte en 2016 une école primaire et maternelle, une cantine, un accueil périscolaire. Ils seront remplacés en 2019 par un groupe scolaire de huit classes, un agrandissement des locaux de restauration, une médiathèque dont la première pierre a été posée en , après une longue élaboration compliquée par la difficulté d'acquérir les terrains nécessaires. L'équipement, dont l'extension est techniquement envisagée et qui s'accompagne de travaux d'aménagement des abords, est évalué à 4,3 millions d'euros, qui bénéficie d'importantes subventions du département et de l'État.
Elle dispose également au hameau de Cavillon d'une halte-garderie.
Les communes de Cauvigny, Lachapelle-Saint-Pierre, Novillers, Ully-Saint-Georges organisent La course des quatre communes, dont la 30e édition a eu lieu le a réuni près de 300 concurrents qui se sont répartis entre une course de 1 400 m pour les plus jeunes, une course de 5 ou 6 km et le semi-marathon de 21,1 km.
La commune compte en 2016 quelques commerces de proximité, des artisans ainsi que le siège de la carrosserie Vaquette et une entreprise de transformation du bois Canadell.
Ully-Saint-Georges compte deux monuments historiques sur son territoire :
On peut également noter :
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