
Liancourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Liancourtois et les Liancourtoises.
La commune est située dans le département de l'Oise, au pied du massif de Clermont et près de la rive gauche de la Brêche, à une distance orthodromique de 53 km au nord de Paris, entre le chef-lieu d'arrondissement de Clermont au nord et l'agglomération de Creil au sud.
Liancourt entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009,. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 40 km au sud, la capitale de la région Picardie, Amiens, se trouve à 64 km au nord, Beauvais se situe à 30 km à l'ouest et Compiègne à 28 km à l'est.
Avec une superficie modeste de 4,75 km2, Liancourt se place au 536e rang des 694 communes de l'Oise, alors que c'est, en 2011, la 17e commune du département par le nombre de ses habitants,.
Le territoire communal est délimité par la Brêche à l'ouest, par les bois de Louveaucourt et de la Cavée des Meuniers (commune de Bailleval) au nord, et par le bois de Jouart (commune de Rosoy) au nord-est. Avec les zones humides boisées du fond de la vallée de la Brêche, la commune est ainsi presque entièrement entourée de forêts. Au nord et au sud, les maisons de la ville atteignent les limites de la commune. Au nord, les dernières maisons de l'agglomération sont bâties sur le territoire de la commune de Bailleval, bien que séparées de la localité par la forêt. Au sud, le long de la RD 62, une continuité urbaine avec le hameau de Mognevillette (commune de Mogneville) s'établit. À l'ouest, le long de la RD 137, la continuité urbaine avec Rantigny et Cauffry est également établie par une étroite bande de constructions, rapprochant Liancourt de sa gare située en dehors du territoire communal.
Plus d'un tiers du territoire est construit. Le centre-ville est bâti à une cinquantaine de mètres d'altitude, à peine plus que les rives de la Brêche. Jusqu'à la rivière, le terrain descend légèrement. Au nord de la RD 137 vers la gare, l'on trouve le Grand marais, et au sud, une autre zone humide avec le lieu-dit le Parc, liée au château de La Rochefoucauld. Sinon, des coteaux assez abrupts entourent la ville de trois côtés. Les pentes sont toutefois plus modérées au nord-est où un quartier résidentiel est construit en flanc de colline. Sur le plateau agricole à l'est (lieu-dit la Montagne), une altitude maximale de 139 m au-dessus du niveau de la mer est atteinte.
Liancourt est située sur la rive gauche de la Brêche qui la sépare de Rantigny. La rivière, prenant sa source à Reuil-sur-Brêche, rejoint Liancourt après avoir traversé Clermont avant de se jeter dans l'Oise à Creil. En quittant la commune de Rantigny et l'usine Saint-Gobain, la rivière sert de limite entre les deux communes. Elle longe le Grand Marais situé sur la rive gauche (commune de Liancourt) et passe sous un ancien pont ferroviaire et sous la D 37 (pont Bajac) où Cauffry se trouve sur la rive droite. Après avoir longé « le parc », lieu-dit autrefois parc du château de la Rochefoucauld, elle quitte la commune pour passer à proximité de Cauffry et de Mogneville. Elle se jette dans l'Oise à Nogent-sur-Oise.
La Béronnelle, affluent de la rive gauche de la Brêche prenant sa source à Erquery, passe également sur le territoire communal. Devenant parallèle à la Brêche à partir du village de Breuil-le-Sec, elles forment un marais ininterrompu entre leur lit sur plus de 7 km. Arrivant de Bailleval, comme la Brêche, la rivière, après avoir traversé plusieurs étangs, pénètre dans la commune après son passage sur la D 630 (entre Liancourt et Rantigny). Elle passe au lieu-dit de « la Fontaine Malade » et longe le Grand Marais situé sur sa rive droite avant de passer sous la D 137 où elle rejoint le lieu-dit du Parc. Puis, elle rejoint Mogneville où elle se jette dans la Brêche avant le moulin de Sailleville.
De plus, la commune possède trois mares : dans le Parc, avenue Louis-Aragon ; à proximité de la rue Josiane-Mouton, à l'ouest et dans le lieu-dit du Parc, au sud-ouest.
Liancourt est desservie indirectement par la RD 1016 Paris - Creil - Clermont - Amiens, aménagée en voie express sur sa section de Creil à Clermont. La RD 1016 passe à 2 km à l'ouest du centre-ville, l'échangeur le plus proche se trouvant sur la commune voisine de Cauffry. Trois routes départementales passent par le centre de Liancourt :
Une variante de la RD 137 existe sous la forme de la rue du Général-Leclerc, entre la colonne des Arts et Métiers et le carrefour RD 137 / RD 29 au centre-ville. Moins raide grâce à un itinéraire avec lacets, elle permet aux poids lourds d'éviter la rue de l'École-des-Arts-et-Métiers et d'arriver au sommet de la montagne de Liancourt pour rejoindre Compiègne.
La gare de Liancourt-Rantigny, mise en service en 1846 sur la ligne de Paris-Nord à Lille, est située entre les gares de Clermont-de-l'Oise et de Creil sur la commune de Rantigny, à une distance routière de 2 km de la mairie de Liancourt. Elle est desservie par les trains TER Picardie (relation 22 Amiens - Creil - Paris). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériés. Du lundi au vendredi, la moitié des trains originent ou terminent à Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER Picardie met en moyenne 43 min pour atteindre la capitale, avec quatre arrêts intermédiaires.
Liancourt est desservie par trois lignes d'autocars du réseau départemental Sud-Oise du Conseil général de l'Oise, exploitées par Keolis Oise à Senlis. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire. La ligne no 1 relie Liancourt à Creil (sept allers et huit retours en période scolaire, moins pendant les vacances) et à Bailleval (période scolaire uniquement hormis le mercredi). La ligne n° 8A relie Catenoy et Sacy-le-Grand à Liancourt, sa vocation étant essentiellement scolaire avec un unique aller-retour assuré pendant les vacances (deux le mercredi). S'y ajoute toutefois un aller-retour Liancourt - Pont-Sainte-Maxence le vendredi, pour le marché de cette ville. Finalement, la ligne n° 8B assure la navette entre les différents quartiers de la ville et la gare SNCF, à raison de neuf allers et six retours, circulant pendant toute l'année. Le tarif est de 1,50 € pour un trajet court et de 2,00 € pour un trajet long, l'aller-retour étant à respectivement 2,20 € et 3,00 €.
L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est éloigné de 50 km environ par la route. Il n'existe pas de liaisons directes avec cet aéroport, mais la ligne routière régionale « Picardie - Roissy » permet un accès rapide depuis Creil, avec un seul arrêt intermédiaire à Senlis.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Landulficurtis en 828, c'est-à-dire « domaine de Landulf », du bas latin curtis ou gallo-roman *CORTE « domaine, ferme », et d’un anthroponyme germanique composé des éléments *landa « territoire », et wulf « loup ». Les formations toponymiques médiévales en -court sont caractéristiques de la zone d'extension primitive des Francs et l'appellatif -court traduit l'appellatif germanique -hove, -hof « cour, ferme »
Une motte castrale subsiste dans « le parc du bas », dont il reste un monticule qui semble attester une présence romaine dans la région.
Au XVIIe siècle, la ville s’appelait Liancourt-les-Belles-Eaux. L’agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux auraient servi de modèle au prestigieux Versailles[réf. nécessaire].
La ville a connu tous les fléaux et les tourments de l’histoire: les ravages effectués par les Normands en 860 et en 891, la Jacquerie de 1358 et celle de 1429, la peste de 1348, celle de 1625, les famines qui se sont ensuivies, aggravées par les hivers rigoureux - les hommes étaient contraints à peler les arbres pour en manger les écorces - étés caniculaires, ou encore pluies de hannetons[réf. nécessaire].
La ville-seigneurie a appartenu à une très ancienne famille charentaise, les La Rochefoucauld, dont les membres le plus illustres sont François de La Rochefoucauld, auteur des Maximes et François XII de La Rochefoucauld duc de Liancourt (1747-1827), statufié sur la place de la ville. Il a créé la Ferme de la Montagne, école de formation professionnelle pour les orphelins de la région en 1776, à l’époque de la Guerre d’Indépendance américaine. Ce fut une expérience pilote et totalement novatrice qui donna naissance en 1780 à la première école des Arts et Métiers. Le duc de Liancourt est également fondateur, en 1818, de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance de Paris.
À la Révolution Française, Liancourt se fait renommer Unité-sur-Oise.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1802 le chef-lieu du canton de Liancourt. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Clermont.
La commune fait partie de la Communauté de communes du Liancourtois, dite de la vallée dorée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2018, la commune comptait 6 951 habitants, en diminution de 3,51 % par rapport à 2013 (Oise : +1,75 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Liancourt dépend de l'académie d'Amiens, on compte :
Liancourt ne possède pas d'école privée.
Liancourt possède :
Centre hospitalier dépendant de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP).
L'EHPAD de Liancourt. Maison de retraite de 198 lits
Liancourt accueille le culte catholique romain dans l'église Saint-Martin.
Liancourt ne possède pas de médias basés dans la ville. Des équipes de journaux quotidiens locaux et régionaux (Le Bonhomme picard, Le Courrier picard, Le Parisien...) se relayent les informations locales. La chaîne régionale est France 3 Picardie, basée à Amiens.
Médiathèque Lucien-Charton, ouverte en 2011 dans les locaux des anciens communs du château de la Rochefoucauld.
Le Centre culturel Alexandre Urbain 5 rue du Général Leclerc comprend : une salle de spectacle, une école de musique, une école d'arts plastique et une école d'expression orale et théâtrale.
Fête communale et Grande cavalcade. Depuis 1999, en juin, la commune organise une Grande Cavalcade, grand défilé de chars fleuris l'après midi et illuminés le soir à la tombée de la nuit. Cette grande fête populaire se termine par un grand feu d'artifice tiré depuis la place Verte pour clôturer cette manifestation très appréciée.
Le centre a été ouvert en 2004. Avant 2004, il était un établissement spécialisé notamment dans les longues peines et où, entre 1995 et 1999, le cinéaste Francis Fehr a initié l'opération "Ecrire Enfermé".
Il comprend aujourd'hui[Quand ?] quatre bâtiments d’hébergement :
Chaque cellule est équipée d’une douche, on compte 10 m2 pour une simple et 14 m2 pour une double. Des cellules de 20 m2 adaptées existent pour les personnes handicapées. L’établissement dispose d’un terrain de football, d’un gymnase, d’une bibliothèque et d’un centre scolaire. Dans le quartier des mineurs, les gardiens sont en tenue de sport. Ce centre a fait parler de lui dans une affaire de violences sur détenus, où le directeur a été muté.
Les anciennes dépendances du château de Liancourt datant du XVIIIe siècle comprennent les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie. Le château a été détruit,. L'ensemble des dépendances du château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .
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