Julie Blakstad, née le à Ottestad (en), est une footballeuse internationale norvégienne évoluant au poste de milieu de terrain dans le club d'Hammarby IF.
Après avoir commencé le football dans l'équipe de son village, Julie Blakstad signe à l'été 2018 dans le club de deuxième division norvégienne du FL Fart (en). Titulaire dans l'équipe, elle joue un rôle important dans sa montée en première division et est demandée par les grandes équipes du pays. Après l'annulation de son prêt vers Lillestrøm par la ligue, le meilleur espoir du championnat norvégien signe à Rosenborg. Lors de sa première saison, elle inscrit 17 buts en 35 matchs et est nommé joueuse de l'année par l'UEFA. Internationale norvégienne, elle signe en dans le club de Manchester City.
Lors du premier match de groupe de la Norvège à Euro 2022, elle ouvre le score contre l’Irlande du Nord en marquant d'une frappe tendue au premier poteau après une ouverture de Guro Reiten.
Marit Bratberg Lund, née le à Ilseng dans la commune de Stange en Norvège, est une footballeuse internationale norvégienne évoluant au poste de défenseure au SK Brann.
Elle est désignée joueuse de l'année 2021 par le Norsk Telegrambyrå (NTB) pour sa saison au SK Brann.
Bratberg Lund fait ses débuts en équipe de Norvège à l'âge de 24 ans, lors du match opposant la Norvège à l'Albanie et joue l'ensemble de la rencontre. La Norvège l'emporte ainsi sur le score de 5 à 0.
Elle est sélectionnée dans le groupe des 23 joueuses de l'équipe de la Norvège en tant que défenseure pour la Coupe du monde féminine de 2023.
SK Brann
Kristin Bekkevold Sørum, née le à Gjøvik, est une footballeuse norvégienne, jouant au poste de défenseur central.
Elle est internationale norvégienne de 2000 à 2001 à 12 reprises pour 1 but. Elle participe aux Jeux olympiques d'été de 2000, la Norvège remportant le titre olympique.
Un phare est un système de signalisation employé, soit dans le domaine maritime (phare maritime), soit dans le domaine aéronautique (phare aéronautique).
Le système de signalisation maritime est constitué d'un puissant système d'éclairage placé généralement en haut d'une tour. Ces phares maritimes sont généralement placés près de la côte. Ils permettent aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que les ports maritimes. Ils sont de moins en moins utiles étant remplacés par les moyens électroniques de géolocalisation, mais ils gardent toutefois un grand intérêt puisqu'ils ne nécessitent pas de matériel de navigation sophistiqué. Cet intérêt est également patrimonial, architectural et parfois touristique.
Pour l'administration française, un phare est un établissement de signalisation maritime sur support fixe répondant au moins à deux critères parmi les quatre ci-dessous :
Par définition contraire, les feux sont les autres établissements de signalisation, c'est-à-dire ceux ne remplissant pas pleinement au moins deux des critères ci-dessus énumérés.
Le mot « phare » vient du mot latin pharus, lui-même dérivé du grec φάρος / pháros, du nom de l'île où se trouvait le phare d'Alexandrie. Il est donc un onomastisme nominal. Cette origine est conservée dans beaucoup de langues, comme dans l'italien faro, l'espagnol (également faro) et le portugais farol. Cependant, certaines langues comme l'anglais lighthouse l'allemand Leuchtturm, le néerlandais Vuurtoren, le danois et le norvégien fyrtårn, le russe Маяк ou le tchèque Majàk ont préféré créer un nom composé expliquant clairement la fonction du phare.
Le terme pharologie (en) (étude scientifique des phares et signaux lumineux) a la même étymologie.
Avec la généralisation de la navigation de nuit, les phares maritimes ont été le premier moyen pour les navires de repérer les zones dangereuses et les ports. Aujourd'hui, avec les systèmes de positionnement modernes, leur utilisation se raréfie. Ainsi, il n'y a que 1 500 phares maritimes encore en service dans le monde.
Les premiers phares maritimes sont apparus dans l'Antiquité avec le développement de la marine. Il s'agit généralement de simples feux de bois placés sur des hauteurs ou des tours. Ces tours à feu sont attestés chez les Grecs et les Romains, et peut-être déjà chez les Puniques, voire les Minoens. Tout comme les amers naturels (montagnes, volcans, clochers, etc.), les phares antiques servent avant tout, la nuit, pour assurer la sécurité des voies maritimes, signaler la côte et plus généralement l'entrée d'un port.
Au Moyen Âge, la navigation se fait essentiellement le jour en se repérant grâce aux amers. Au XIIIe siècle, l'émergence de cités portuaires puissantes s'accompagne de la création de nouvelles tours à feu. Des foyers sont aménagés aux sommets d’édifices militaires (telle la tour de Constance) ou religieux, et sont entretenus avec du bois, du charbon, de la tourbe ou de l'huile. Les seigneurs accordent aux militaires ou religieux qui placent un fanal au sommet d'une tour des droits en compensation de l'entretien de ce feu, notamment le droit de bris.
Six phares jalonnent la côte française à la fin du XVIIe siècle, 15 en 1770, année où l'allumage se fait encore par un feu de bois sur la plateforme. C'est coûteux et incommode (on utilise jusqu'à 700 kilogrammes de bois par nuit sur le phare de Chassiron à Oléron), on ne l'allume donc pas toutes les nuits. Le plus souvent, ils ne sont allumés qu'à l'approche d'un navire. Cette année-là, la Compagnie Tourville-Sangrain, qui vient d'obtenir la concession des phares, installe la première lampe à huile munie d'un réflecteur sur le phare de Sète. Ce procédé, moins onéreux, se répand rapidement (phare de Saint-Mathieu…). On compte 15 phares l'utilisant en 1775. Les phares sont munis d'un réflecteur en cuivre argenté. La portée du phare de Planier (Marseille) atteint 28 kilomètres par beau temps.
Les lampes à huile étant peu puissantes, on multiplie les mèches, mais le résultat est décevant (en 1782, le phare de Cordouan est muni de 84 mèches). Joseph Teulère apporte les améliorations proposées par Borda, les mèches deviennent circulaires et creuses, une invention du Genevois Ami Argand (1784). Un mécanisme d'horlogerie entraînant le système optique pour réaliser un phare à éclat est utilisé pour la première fois au phare de Dieppe en 1787. En 1791, le phare de Cordouan est équipé de 12 miroirs paraboliques de 81 centimètres construit par Étienne Le Noir sur les indications de Borda d'après le mémoire de Joseph Teulère de 1783. C'est le plus puissant du monde.
En 1792, les phares et balises sont nationalisés[Où ?] mais restent affermés à la Compagnie Tourville-Sangrain. En 1811, les phares passent du Ministère de la marine au Ministère de l'intérieur. À la suite des nombreux problèmes rencontrés, une Commission permanente est créée pour analyser la question. En 1813, c'est l'arrivée de François Arago qui succède à Malus, décédé. Fort occupé et devant les nombreuses plaintes, il s'adjoint un collaborateur : Augustin Fresnel. À eux deux, ils amélioreront la puissance des lampes à huile en munissant les becs de mèches concentriques alimentées par de l'huile sous pression (suivant les traces de Benjamin Rumford, Bertrand Guillaume Carcel et Wagner). Les plus puissantes consommeront jusqu'à 750 grammes d'huile à l'heure.
Fresnel pense que des lentilles sont plus adaptées que des miroirs pour concentrer la lumière. Cependant, des lentilles simples de grands diamètres et de courtes distances focales auraient un poids excessif, seraient peu lumineuses et poseraient des problèmes de dispersion des couleurs. D'où l'idée de lentilles à échelons. L'idée n'est pas neuve, Buffon y avait déjà pensé pour concentrer les rayons du Soleil, mais c'est Fresnel, aidé de l'opticien Jean-Baptiste Soleil qui s'attache à leur construction pratique. La lumière émise par la lampe à l'horizontale est concentrée et la lumière émise en haut et en bas est rabattue vers l'horizon par des miroirs. Testé à Paris en (monté sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, alors en construction, on peut observer la lumière à 32 kilomètres de là, à Notre-Dame de Montmélian dans la commune de Saint-Witz). Le système est installé le au phare de Cordouan. Les marins sont enthousiastes et, fort de ce succès, un programme général d'éclairage des côtes françaises est lancé. Ainsi, 28 phares de premier ordre (60 km de portée, tel les Héaux de Bréhat, premier grand phare réalisé sur des écueils), 5 de second ordre (40 km) et 18 du troisième ordre (28 km), plus quelques autres sont construits. En 1843, les miroirs destinés à rabattre la lumière (difficiles à fabriquer et qui s'encrassent facilement) sont remplacés par des prismes annulaires. En 1850, il y a 58 phares sur les côtes françaises : les tours sont de forme circulaire, réduisant la prise au vent pour les plus hautes, ou de forme carrée pour les phares peu élevés. Le nombre de naufrages décroit fortement (en France, il passe de 161 par an à 39 entre 1816 et 1831). À la même époque, on compte 126 phares au Royaume-Uni et 138 aux États-Unis. La plupart sont équipés de lentilles de Fresnel .
Entre 1824 et 1826, Fresnel réalisa des expériences sur des gaz d'huile produits par distillation d'huile de baleine, d'huile de colza et d'huile factice, en vue de les appliquer à l'illumination des phares. Cependant rien n'indique qu'ils seront mis en œuvre avant ou après sa mort en 1827.
On utilisa dans les phares un gaz obtenu à partir de la distillation de goudron ou de résidus de pétrole qu'on appela gaz d'huile mais aussi gaz Pintsch. Le gaz Blau, mis en œuvre vers 1890 est une amélioration du gaz Pintsch.
Le gaz Pintsch, diffusé vers 1880 en France par la Société internationale d’Éclairage par le Gaz d'Huile (SIEGH) permettra la mise en place du premier réseau de balisage flottant. Différentes usines à gaz seront installées sur le littoral, à Honfleur, Dunkerque, Royan, Saint-Nazaire, Granville et Brest. Les phares suivants en seront équipés :
Seront également mis en œuvre les gaz suivants :
L'électricité (Des lampes à arc et ensuite des lampes à incandescence) remplacera le gaz d'éclairage dans les phares à partir de 1863 mais surtout à partir de 1920
L'arrivée du pétrole, dont la première qualité est une très grande fluidité, donne aux phares maritimes une puissance encore inconnue, d'abord avec des brûleurs à mèches concentriques à la fin des années 1850, puis avec des systèmes à pression munis du bec Auer et du manchon à incandescence.
Les brûleurs étaient au départ à flamme nue (1885) puis se transformèrent par l'arrivée du manchon à incandescence de Carl Auer von Welsbach (vers 1895) qui équipera tous les systèmes éclairants. Les brûleurs, que l'on croise encore, correspondent à des fabrications développées vers 1900.
La nature ponctuelle, très puissante et très blanche de la lumière à incandescence s'allie au mieux aux procédés de concentration de la lumière de la lentille de Fresnel. Cette évolution est exactement parallèle à celle des lampes à pétrole et des lampes à pression d'usage domestique. L'éclairage à pétrole se maintient jusqu'à la période récente de l'électrification.`
L'électrification des phares commence en Angleterre : en , le phare de South Foreland est électrifié à titre expérimental. L'essai étant concluant, le phare de Dungeness est le premier à être définitivement électrifié, en . L'ingénieur français Léonce Reynaud, qui a visité le phare de South Foreland, travaille pour appliquer cette nouvelle technologie aux édifices des phares et balises. Ainsi, les phares sud, puis nord de la Hève sont électrifiés, le et le .
Malgré les avantages de l'électricité en matière de performances, l'électrification ne se fait pas massivement, surtout pour des raisons de coût : les phares électriques nécessitent alors d'importantes installations. Chaque phare doit en effet produire sa propre électricité, avec des moteurs à vapeur entraînant des alternateurs, ce qui requiert donc des réserves de carburant, d'eau, des installations de contrôle, etc. ; de plus, les faibles performances de ces premières machineries et le manque de spécialistes handicapaient ce nouveau concept d'éclairage. En Angleterre, seuls six phares sont électrifiés dans les années 1860-1890, et trois phares, dont les deux pionniers, reviennent à des modes d'éclairage classiques. La France choisit d'électrifier plusieurs phares, comme le phare du cap Gris-Nez, le phare du Touquet, le phare des Baleines, le phare de La Palmyre, le phare de Planier ; ce choix lui permet de prendre une avance technique et industrielle, et lui vaut de vendre des machineries de phares dans toute l'Europe, et parfois au-delà,.
En France, le , le directeur des phares et balises Émile Allard, propose dans un rapport qu'une ceinture de feux électriques soit créée sur les côtes françaises. Ce sera l'ingénieur Léon Bourdelles qui aura la tâche de moderniser les phares français, en les électrifiant, en y adjoignant une optique compatible et souvent en les rehaussant de manière à profiter pleinement de leur nouvelle puissance. Le coût d'électrification d'un phare était alors de 125 000 francs de l'époque, le budget total alloué par l'État fut d'environ 6 millions. En cours de projet, des études permettent de constater que les routes de navigation ont changé, faisant perdre de leur importance à une partie des anciens phares. La modification de ceux-ci sera abandonnée, et les crédits concentrés sur les phares d'atterrissage principaux, réduisant de quarante-deux à treize les sites à moderniser. Dans le même temps, l'arrivée du gaz de pétrole, les améliorations de l'ancien système d'éclairage et son faible coût comparé à sa modernisation concurrencent sérieusement l'électrification.
Ainsi seuls une vingtaine de phares sont électriques dans le monde en 1885, dont huit en France, quatre en Grande-Bretagne, trois en Russie, les rares autres à Suez, en Australie, au Brésil, en Italie et au Portugal. En 1895, ils sont une trentaine, dont douze en France (et douze autres, vendus par la France dans le monde). Les différents pays du globe ne se pressent pas. Les États-Unis et la Norvège allument leur premier phare électrique en 1898. L'Allemagne, les Pays-Bas et la France ne modifieront en masse leurs phares qu'à la fin des années 1920.
L'amélioration en fiabilité et en puissance des moyens de production d'électricité, le raccordement de certains phares aux réseaux nationaux, ainsi que le remplacement des lampes à arc par des lampes à incandescence au début du XXe siècle, permet à l'électricité de prendre le monopole.
Le problème des phares en mer, difficiles d'accès, pousse les services des phares à chercher un système automatique. Les systèmes d'éclairages au gaz de houille semblent un temps permettre le fonctionnement d'un feu en continu ; en France, en 1881, des tourelles en sont équipés à Boulogne et à Marseille, mais cette méthode est finalement abandonnée pour des raisons de coût. En Grande-Bretagne, Suède et Finlande, ce sont les phares au gaz de pétrole qui permettent de se passer de gardiens. D'autres gaz, comme l’acétylène, sont essayés, et des mécanismes sont conçus et testés. En France, en 1893, le feu de la tourelle des Morées (dans l'estuaire de la Loire) fonctionne jour et nuit pendant plus de 150 jours, sans intervention humaine.
Les difficultés sont pourtant nombreuses ; les brûleurs doivent être entretenus régulièrement pour conserver une bonne intensité, les mécanismes de rotation des optiques sont fragiles face aux conditions climatiques en bord de mer : certains feux s'éteignent et doivent être réparés.
Les premiers feux brûlaient jour et nuit. Il n'y avait aucun moyen de limiter le temps de leur allumage. Gustaf Dalén (Prix Nobel de physique 1912), fondateur de la société AGA, fut le premier à proposer un interrupteur à vanne solaire, qui contrôle le flux de gaz acétylène selon la luminosité du ciel et qui permettait donc la coupure du gaz pendant la journée. Cette technique permettait d'économiser jusqu'à 90 % de gaz. Gustaf Dalén inventera aussi des éclipseurs qui programmaient les éclats des feux au gaz acétylène et des économiseurs (entre 1905 et 1915).
En France, les mécanismes semblent plus tardifs, probablement du fait de gros investissements récents dans d'autres technologies. Vers 1950, l'horloger Augustin Henry-Lepaute proposera des éclipseurs mécaniques à mouvement d'horlogerie utilisables pour les feux au gaz propane et butane. Une autre génération de programmateur est le "DECOGAR" fabriqué par le Service des phares et balises, vers 1970, qui introduit l'électronique dans les appareillages.
Une deuxième phase de l'automatisation se fera dans le dernier tiers du XXe siècle, avec l'arrivée de phares contrôlables depuis la terre. L'électricité des phares est alors fourni par panneaux solaires, ou par des éoliennes, évitant les problèmes de ravitaillement.
Pour autant, beaucoup de phares restèrent encore habités jusqu'aux années 1990. En 2011, les phares habités sont rares ; les États-Unis et la Grande-Bretagne ont automatisé l'ensemble de leur parc, le dernier phare américain habité ayant été le Charleston Light en 1998. En France, le dernier phare en mer habité est celui de Cordouan, quelques autres phares sur terre et facilement accessibles ne sont pas totalement robotisés. L'automatisation, si elle a permis de ne plus envoyer des hommes dans des endroits solitaires et dangereux, laisse cependant sans surveillance constante des édifices historiques comme Ar-Men, La Vieille ou Kéréon. Depuis plus de dix ans, la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises n'a cessé d'alerter les pouvoirs publics sur l'état de dégradation de ce patrimoine.
L'Union soviétique a également construit un certain nombre de phares utilisant l'énergie d'un générateur thermoélectrique à radioisotope. À la suite de la chute de l'Union soviétique, des phares de ce type sont restés sans surveillance ni entretien, posant des problèmes environnementaux. Outre leur vieillissement, ces phares ont aussi été la cible de voleurs de métaux, dont certains sont morts à la suite d'une contamination radioactive. Ces phares posent également des problèmes de sécurité, l'élément radioactif pouvant être volé pour faire une bombe radiologique.
Certains de ces phares ont finalement été modifiés pour fonctionner à l'énergie solaire,.
Certains phares sont entretenus uniquement parce qu'ils servent d'attraction touristique, mais on continue encore à en construire dans des zones dangereuses. Dans les phares modernes, inhabités, le système de lentilles en rotation est souvent remplacé par des flashs omnidirectionnels, courts et intenses (dans ce cas on concentre la lumière dans le temps plutôt que dans l'espace). Ces signaux lumineux sont similaires à ceux utilisés pour la signalisation aérienne. Leur alimentation électrique est le plus souvent assurée par l'énergie solaire.
La tour sert de support au système d'optique. Sa hauteur détermine sa portée géographique, qui correspond à la distance maximale d'où l'on peut voir le phare.
La forme de la tour est généralement cylindrique, ce qui lui permet de mieux résister aux rafales de vent, et aux lames pour les phares en mer, qui peuvent être très puissantes. Des formes carrées, hexagonales ou octogonales sont aussi courantes. La plupart ont une base légèrement plus grande que leur sommet, pour des raisons de stabilité. Enfin, de rares phares sont construits sur piliers, comme celui situé dans le golfe de Hauraki, en Nouvelle-Zélande.
Différents matériaux ont été utilisés, comme le bois, la brique, la pierre de taille, le béton, le métal.
Le système d'optique se trouve au sommet de la tour. Il est constitué de la source lumineuse, d'un système de lentilles, le tout est ensuite placé dans une lanterne.
Pour utiliser au mieux l'énergie lumineuse disponible, elle est concentrée. Le faisceau est aplati sur l'axe vertical pour ne pas s'éparpiller inutilement. Dans le sens horizontal, un ou plusieurs rayons sont créés simultanément et balayent l'horizon afin d'être vus dans toutes les directions.
Traditionnellement, on concentre la lumière par un système de lentilles en rotation. Dans les très anciens phares, l'éclairage était assuré par une lampe à pétrole ou à huile (huile de colza, puis huile minérale avec les mèches mises au point par Fresnel) et la rotation par un mécanisme d'horlogerie. Le bâti sur lequel reposait l'optique pouvait reposer sur du mercure afin de réduire la friction. On utilise ensuite l'éclairage au gaz sous pression avec manchon Auer, et enfin l'électricité avec des lampes à arc, puis à incandescence. Les ampoules sont alimentées par un groupe électrogène qui fournit également l'électricité au gardien du phare. Pour les phares en mer, la production d'électricité est assurée par des moteurs thermiques, des panneaux solaires ou des aérogénérateurs, doublés d'un ensemble de batteries d'accumulateurs.
Il n'est pas évident de concentrer efficacement un flux lumineux à partir d'une source omnidirectionnelle. Pour éviter d'utiliser des lentilles d'une épaisseur trop importante, on a développé le système des lentilles de Fresnel spécifiquement pour cet emploi. Leur conception permet d'obtenir un grand diamètre et une distance focale suffisamment courte, sans le poids et le volume inhérent à des lentilles classiques. Certains phares, comme ceux de Cape Race à Terre-Neuve et le phare de Makapu'u d'Hawaï utilisent des lentilles hyperradiantes fabriquées par la société Chance Bros.
Initialement la rotation des lentilles de Fresnel était assurée par un mouvement d'horlogerie à contrepoids, le bloc optique pouvant tourner régulièrement et sans aucun frottement autour de la source de lumière. Ce système équipait la salle du contrepoids aménagée à un étage de la tour, au centre de l'escalier en colimaçon. Le bloc en fonte descendait régulièrement en plusieurs heures le long d'un câble en acier et devait être remonté plusieurs fois chaque nuit. Deux gardiens assuraient cette veille, se relayant la nuit, d'où la présence d'une chambre de quart près de la salle de veille : pendant qu'un gardien dormait, l'autre donnait des tours de manivelle pour remonter le poids en quelques minutes. Ce système de contrepoids est remplacé au milieu du XXe siècle par un moteur et une cuve à mercure.
Pour ne pas être confondus avec d'autres sources lumineuses, les phares à éclats émettent une lumière intermittente.
Ce classement est fait sur la base de la portée lumineuse (la plus grande distance — en km ou mille marin (NM) — à laquelle un feu peut être vu en fonction seulement de son intensité lumineuse et de la visibilité météorologique). Les cartes récentes et le livre des Feux et signaux de brume donnent la portée nominale (portée lumineuse d'un feu dans une atmosphère homogène par une visibilité météorologique de 10 milles marins). La portée de lumière dépend également d'autres éléments, d'où la notion de portée géographique (plus grande distance à laquelle un feu peut être vu en fonction de la courbure de la notion de terre et des hauteurs de la source lumineuse et de l'observateur).
En fonction de la dureté des conditions de vie à l'intérieur, les gardiens de phare français désignaient les phares selon trois appellations :
Cette classification correspondait également à une progression de carrière, qui commençait dans un enfer pour terminer dans un paradis.
Les bateaux-phares, ou bateaux-feux, étaient des navires conçus spécialement pour supporter des feux là où la construction d'un bâtiment en dur était impossible. Utilisés entre le milieu du XVIIIe siècle et la fin du XXe siècle, ils ont presque tous été remplacés par des bouées automatiques. En France, le dernier a été le Sandettié, retiré en 1989.
Aux débuts de l'aviation, des phares terrestres furent utilisés pour guider les avions de nuit, comme pour l'aéropostale, l'atterrissage de Charles Lindbergh au Bourget, le phare sur la tour Eiffel…
Le signal lumineux émis par un phare ou un bateau-phare a des caractéristiques spécifiques qui permettent aux marins de l'identifier et de l'utiliser pour déterminer leur position et/ou leur route.
On distingue :
La signature complète du phare est fournie par :
Pour éviter toute erreur d'identification, deux phares situés dans la même zone de navigation n'auront jamais les mêmes caractéristiques.
Les signaux émis par les phares, la description des phares (hauteur du phare, hauteur au-dessus du niveau de la mer), leur portée théorique et leurs positions sont fournis dans des ouvrages publiés par les services hydrographiques (le SHOM pour la France, UKHO pour le Royaume-Uni, etc.) : livres des feux / Admiralty List of Lights and Fog Signals. Ces informations figurent également dans des guides plus locaux (par exemple en France pour la côte Atlantique et la Manche l'Almanach du Marin Breton).
Ces informations sont notées sur les cartes marines sous une forme abrégée, les codes sont disponibles dans l'ouvrage 1D du SHOM .
Voici un exemple : « Fl(3) G 12 s » signifie : feu à 3 éclats verts, période 12 secondes) ; les principaux éléments de cette légende sont :
Exemple de légende complexe : « Fl 5s 60 m 24M Siren(1) 60s RC » signifie : feu à un éclat blanc toutes les cinq secondes, dont la lanterne est située à une hauteur de 60 m, portant à 24 milles, muni d'une sirène émettant un signal toutes les 60 secondes et d'un radiophare. L'indication feu à éclat (Fl) 5s permet d'identifier le phare car les phares d'une même zone géographique ont des caractéristiques différentes, le fait qu'il n'y ait aucune couleur de mentionné indique que le feu est blanc, 60 m permet de trouver la portée géographique du phare en faisant le calcul où D est exprimée en milles, H (hauteur du foyer lumineux) en mètres, et h (hauteur de l'œil de l'observateur au-dessus de l'eau) en mètres.
Ici il s'agit des caractéristiques du phare d'Eckmühl
Le molybdène est l'élément chimique de numéro atomique 42, de symbole Mo.
Le molybdène (du grec ancien μόλυβδος / molubdos signifiant plomb) n'existe pas à l'état natif. Ses composés naturels ont été confondus jusqu'au XVIIIe siècle avec des composés d'autres éléments tels que le carbone ou le plomb.
En 1778, Carl Wilhelm Scheele réussit à séparer le molybdène du graphite et du plomb, et isole l'oxyde de molybdène de la molybdénite.
En 1782, Peter Jacob Hjelm obtient un métal impur en réduisant l'oxyde de molybdène par le carbone.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le molybdène ne fut que très peu utilisé en dehors des laboratoires. Quand l'aciériste français Schneider remarqua les propriétés des alliages d'acier au molybdène, il les utilisa dans la réalisation de blindages.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Alliés ont entendu que la pièce d'artillerie allemande appelée la « Grosse Bertha » contenait du molybdène comme composant essentiel de son acier. Le renseignement était faux, mais l'étude de l'influence de ce métal sur les propriétés de l'acier était lancée.
Le molybdène est un métal de transition. Le métal pur est d'aspect blanc métallique et il est très dur. Il a été souvent confondu avec du minerai de graphite et de galène. Il a un haut module d'élasticité et seuls le tungstène et le tantale, des métaux plus aisément disponibles, ont des points de fusion plus élevés.
C'est un agent d'alliage valable, car il contribue à la trempabilité et à la dureté des aciers éteints et gâchés. Il améliore également la résistance de l'acier aux températures élevées. Du molybdène est employé en alliages, électrodes et catalyseurs.
Le molybdène possède 33 isotopes connus, de nombre de masse variant entre 83 et 115, et huit isomères nucléaires. Parmi ces isotopes, six stables, 92Mo, 94Mo, 95Mo, 96Mo, 97Mo et 98Mo, constituent avec un radionucléide primordial (demi-vie de 1 × 1019 années), 100Mo, l'intégralité du molybdène naturellement présent, le plus abondant étant 98Mo (24,14 %).
Tous les isotopes stables sont cependant théoriquement capables de fission spontanée, bien que cette dernière n'ait été observée dans aucun des cas. De même, 92Mo et 98Mo sont soupçonnés d'être faiblement radioactifs, se désintégrant par double émission bêta β, respectivement en 92Zr et 98Ru avec des demi-vies supérieures à 1,9 × 1020 années et 1 × 1014 années[Information douteuse], mais encore une fois, de telles désintégrations n'ont encore jamais été observées. On attribue au molybdène une masse atomique standard de 95,95(1) u.
Le molybdène est un élément important pour l'alimentation des plantes et on le trouve dans certaines enzymes comme la xanthine oxydase, la nitrate réductase ou la nitrogénase.
On le trouve également dans les alliages dentaires (pour la réalisation de couronnes, bridges, ou châssis métalliques) à base de nickel-chrome et cobalt-chrome.
Dans les années 1980, le molybdène était considéré comme l'une des huit matières premières stratégiques indispensables en temps de guerre comme en temps de paix. Avec le germanium (électronique avancée), le titane (sous-marins de chasse, alliage extrêmement résistant), le magnésium (explosifs), le platine (contacts aussi conducteurs que l'or pour l'aviation, circuits avec contacts rapides), le mercure (chimie nucléaire, instruments de mesure), le cobalt (chimie nucléaire) et le niobium (alliages spéciaux extrêmement rares).
Bien que l'on trouve du molybdène dans des minéraux tels que la wulfénite (PbMoO4) ou la powellite (CaMoO4), la principale source commerciale de molybdène est la molybdénite (MoS2).
Le molybdène est miné directement et est aussi un sous-produit de l'exploitation minière du cuivre ; la concentration de molybdène dans ce minerai est comprise entre 0,01 et 0,5 %.
Près de la moitié de la production minière de molybdène provient des États-Unis.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le molybdène était importé du Portugal par les Allemands.
Le molybdène se retrouve dans de nombreux composés, y compris d'origine extra-terrestre, comme l'hexamolybdène retrouvé en occurrences uniques sur les météorites d'Allende et d'Erfoud (NWA 1934 CV3), (puis synthétisé en laboratoire).
En 2014, la France est nette importatrice de molybdène, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 9 600 €. En , le cours moyen était de 16 000 $ la tonne.
L'équipe de France masculine de volley-ball est composée des meilleurs joueurs français sélectionnés par la Fédération française de volley (FFVolley).
Le palmarès de la sélection française reste vierge jusqu'au milieu des années , avec comme meilleurs résultats obtenus quatre places de finalistes en Championnat d'Europe (en 1948, 1987, 2003 et 2009) ainsi qu'une troisième place en Championnat du monde (en 2002).
Sous la direction de Laurent Tillie à partir de , elle se hisse parmi les meilleures formations mondiales. Le , les Bleus remportent la Ligue mondiale avant de remporter trois mois plus tard, leur premier titre majeur avec le Championnat d'Europe.
En , l'équipe de France récidive en étant vainqueur d'une deuxième Ligue mondiale en trois ans.
Le , alors que la France n'avait jamais atteint les quarts de finale aux Jeux olympiques, elle parvient à remporter le plus grand titre de son histoire à l'occasion de l'édition tokyoite. Elle devient à cette occasion la cinquième équipe française de sport collectif à remporter la médaille d'or, une première pour le volley-ball en France.
L'Italien Andrea Giani en est le sélectionneur principal depuis le . Au cours de sa première année de mandat, la sélection gagne une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation.
La France est classée au 3e rang de la FIVB au , perdant une place après sa défaite en quart de finale du championnat du monde 2022.
Cinq joueurs sont champions d'Europe 2015 et champions olympiques 2020 : Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff, Earvin Ngapeth, Kévin Tillie et Benjamin Toniutti.
La première rencontre officielle de l'histoire de l'équipe de France a lieu à Prague le contre la Tchécoslovaquie. Les Français s'inclinent lors de cette opposition amicale par 3 set à 0 (15-11, 15-9, 15-8). La France est affiliée à la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) depuis et à la Confédération européenne de volley-ball (CEV) depuis .
L'équipe de France dispute la première édition du Championnat d'Europe en 1948 à Rome en Italie où les Bleus finissent second d'une poule unique de six équipes derrière la Tchécoslovaquie. Trois ans plus tard, la France organise à Paris l'édition 1951. Les Bleus finissent troisième parmi les dix meilleures équipes continentales.
En 1985, à Amsterdam, la France remporte sa première médaille depuis 1951 au Championnat d’Europe. Elle termine troisième du tournoi et s’octroie la médaille de bronze. Dans la poule finale, elle remporte trois de ses cinq matchs et concède ses deux défaites contre l’URSS (champion d’Europe) et la Tchécoslovaquie (médaille d’argent).
En 1986, Laurent Tillie, Stéphane Faure, Alain Fabiani, Philippe Blain et Éric Bouvier, font partie de l'équipe de France qui se prépara sous forme de commando en vue du Championnat du monde 1986 se déroulant en France. Les Bleus terminent à la sixième place de cette compétition, où Philippe Blain est élu meilleur joueur.
Un an plus tard, le , les français s’inclinent en finale de l'Euro contre l’URSS (3 sets à 1), à Gand en Belgique. La France joue une finale, pour la première fois, depuis 1948. Avec cette performance, elle se qualifie directement et pour la première fois pour les Jeux olympiques, se déroulant à Séoul en 1988.
En , après un passage à vide de quinze années, la France monte pour la première fois de son histoire sur un podium d'une compétition mondiale. L’équipe, entraînée par le duo Philippe Blain-Glenn Hoag, domine la Yougoslavie dans le match pour la 3e place, en 3 sets (25-23, 25-23, 25-16) et décroche la médaille de bronze au Championnat du monde se déroulant en Argentine.
Un an plus tard, les Bleus disputent le Championnat d'Europe en Allemagne et parviennent en finale de la compétition pour la troisième fois de leur histoire après 1948 et 1987. L'équipe de France s'incline 2 à 3 (18-25, 42-40, 18-25, 29-27, 9-15) face à l'Italie au terme d'une finale disputée. Les Italiens sont les seuls à avoir battu, par deux fois (en match de poule et en finale) l’équipe emmenée par Frantz Granvorka et Hubert Henno, ce dernier, élu meilleur défenseur de cette compétition.
En 2006, grâce à sa victoire obtenue en demi-finale de la Ligue mondiale face à la Bulgarie (25-21, 25-20, 25-20), elle se hisse en finale. Les Français s’inclinent en 5 sets (25-22, 25-23, 22-25, 23-25, 13-15) contre les Brésiliens (futurs champions du monde 2006) et empochent la médaille d’argent.
Six ans plus tard, en 2009, les Bleus disputent une nouvelle finale lors du championnat d’Europe se déroulant en Turquie. Après avoir battu les Russes en demi-finale, en 5 sets, la France affronte la Pologne, le 13 septembre, pour le titre européen. Comme en 2003, c’est contre une même équipe que les Français perdent leurs deux seuls matchs du tournoi, dont la finale, en quatre sets (29-27, 25-21, 16-25, 27-25). De nouveaux joueurs comme Antonin Rouzier font leur apparition dans le groupe France.
Le match contre la Bulgarie, le 9 juin 2012 qui a privé les Bleus de Jeux olympiques 2012 est vécu comme une grande désillusion.
Le , Laurent Tillie succède à Philippe Blain au poste de sélectionneur national. Il est secondé par Arnaud Josserand avec pour objectif commun de qualifier l'équipe pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.
En , les Bleus réalisent leur premier fait d'armes depuis 2009 en atteignant la demi-finale du Championnat du monde.
En 2015, l’équipe de France démarre sa campagne pour la Ligue mondiale en deuxième division. Elle remportent 14 matchs d’affilé et termine vainqueur de cette division 2. Pour la phase finale, elle est reversée dans la poule des États-Unis et du Brésil. Après deux victoires et une défaite elle parvient en finale. Le , La France bat la Serbie en finale par 3 set à 0 (25-19, 25-21, 25-23) au Ginásio do Maracanãzinho de Rio de Janeiro et remporte le premier titre de leur histoire sur la scène internationale. Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi par la FIVB. Une consécration pour l’équipe de France surnommée « Team Yavbou » par ses joueurs.
Le , l'équipe de France remporte le Championnat d'Europe, son premier trophée majeur et met fin à 67 ans d'attente depuis sa première participation à une compétition majeure. Cette victoire s'est construite à la suite de performances de très haut niveau comme en témoignent les succès contre l’Italie et la Bulgarie, acquis alors que les Français étaient menés deux manches à rien. Deux sélections affrontées de plus chez elles, respectivement lors du premier tour, et en demi-finale devant plus de 13 000 supporters bulgares. En finale, les Bleus battent nettement la Slovénie 3 set à 0 à Sofia. Sur la balle de match, Earvin Ngapeth termine par un smash renversé. À l'issue de la compétition, Antonin Rouzier est élu meilleur joueur par la CEV. Les Bleus concluent une année historique au cours de laquelle ils ont gagné 23 de leurs 24 matchs officiels et ont remporté la Ligue mondiale et le titre de champion d’Europe,.
La France termine neuvième des Jeux olympiques de Rio en 2016 après deux olympiades successives manquées.
Le , les Bleus confirment leur statut en s'adjugeant une seconde Ligue mondiale deux ans après la première. Lors de la finale, L'équipe de France réalise l'exploit en terre brésilienne de battre la seleção, championne olympique 2016, par 3 manches à 2 à l'Arena da Baixada. Comme lors de l'édition 2015, Earvin Ngapeth est élu meilleur joueur du tournoi. Cette compétition est la dernière sous l'appellation « Ligue mondiale » avant d'être renommée « Ligue des nations » à partir de l'édition suivante.
En 2018, l’équipe de France dispute la phase finale de la Ligue des nations à domicile au stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. Les Bleus s'inclinent 0-3 en finale face à la Russie (22-25, 20-25, 23-25).
En , la France dispute la phase finale du Championnat d'Europe à domicile, ce qui constitue une première dans une compétition majeure depuis 33 ans et le Mondial 1986. Le premier tour se déroule à la Sud de France Arena de Montpellier où les Bleus remportent leur cinq rencontres et finissent premier de leur poule devant l'Italie qui est la seule sélection a leur avoir pris un set. Ils prennent ensuite la direction de Nantes et de son Hall XXL pour le début de la phase à élimination directe. En huitièmes de finale, l'équipe de France se défait aisément de la Finlande (3-0) avant de rencontrer à nouveau l'Italie pour le quart de finale, qu'ils battent sèchement (3-0) dans un match épique. Le dernier carré de la compétition se dispute à l'AccorHotels Arena à Paris où les Bleus font face à l'Équipe de Serbie en demi-finale. La rencontre est disputée jusqu'à la cinquième et dernière manche, moment où la Serbie prend un avantage définitif (2-3). Moins de 24 heures après la demi-finale, la compétition se termine sur une dernière défaite (0-3) où la France usée, ne peut empêcher la Pologne de prendre la troisième place.
Au Tournoi de qualification olympique de Berlin, en janvier 2020, les Bleus sont menés deux sets à zéro en demi-finale par la Slovénie avant de renverser la partie (3-2) puis de valider leur billet pour Tokyo lors de la finale face à l'Allemagne (3-0). Le , Laurent Tillie annonce à la surprise générale qu'il quitte son poste de sélectionneur national à l'issue des Jeux de Tokyo 2020. Cette annonce intervient seulement quelques jours avant que la pandémie de Covid-19 ne sévisse fortement et durablement à travers le monde. Par conséquent, la Ligue des nations 2020 est annulée et les Jeux olympiques de Tokyo sont reportés à l'été 2021. L'équipe de France ne joue donc plus de rencontres internationales au cours de l'année.
Le , Bernardo Rocha de Rezende, entraîneur brésilien ayant le plus grand palmarès de l'histoire du volley-ball mondial, est annoncé par la fédération française pour prendre la succession du technicien français.
En et après plus de 16 mois d'inactivité, les Bleus font leur retour à la compétition à l'occasion de la Ligue des nations 2021 se disputant à Rimini en Italie, pour un tournoi servant de répétition générale avant les Jeux olympiques. Après un premier tour marathon de quinze rencontres, Ils se classent troisième de la phase finale derrière le Brésil et la Pologne.
Pour sa 5e participation aux Jeux olympiques, la France est placée dans la poule B, avec le Brésil, les États-Unis, la Russie, l’Argentine et la Tunisie où les quatre premiers se qualifient pour les quarts de finale. L’équipe de France n’a jamais fait mieux qu’une huitième place aux JO, en 1988 à Séoul, et reste sur une décevante neuvième place à Rio en 2016. L'entrée dans la compétition olympique est cahoteuse avec une défaite contre les États-Unis (0-3) puis contre l’Argentine (2-3) avant une qualification in extremis grâce aux deux sets arrachés aux Brésiliens malgré la défaite (2-3) lors de l’ultime journée de la phase de poule. Présente pour la première fois de son histoire en quarts de finale des Jeux olympiques, l'équipe de France réalise l'exploit en s'imposant en cinq sets (21-25, 25-22, 21-25, 25-21, 15-9) face à la Pologne, double championne du monde (2014 et 2018) au terme d'un match mémorable. En demi-finale, les Bleus prennent leur revanche sur l'Argentine (3-0) qui les avait battue lors du premier tour.
Le , jour de la finale, l'équipe de France réalise le plus grand exploit de son histoire en devenant championne olympique pour la première fois, en battant l'équipe du Comité olympique russe au bout du cinquième set décisif (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12). Antoine Brizard se montre décisif durant l'ultime manche par un smash malicieux donnant deux balles de match à son équipe. Earvin Ngapeth lui, marque 26 points dont 21 en attaque. Pour son parcours et particulièrement en finale, il est désigné meilleur joueur de ce tournoi. Il figure également dans l'équipe-type avec deux de ses coéquipiers : Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov.
Avec ce sacre, Laurent Tillie conclut en apothéose son mandat de neuf années à la tête de l'équipe de France. Son bilan est exceptionnel avec deux titres majeurs (Euro 2015, JO 2020) et deux Ligues mondiales (2015, 2017) remportés, permettant à la sélection de s'installer durablement au plus haut niveau mondial. Son mérite est également d'avoir apporté au volley-ball français ses premiers titres internationaux en plus de l'avoir sortie d'un certain anonymat médiatique.
Le , au lendemain de la clôture des Jeux olympiques 2020, Bernardo Rocha de Rezende, dit Bernardinho débute officiellement son mandat avec l'équipe de France. Son contrat court jusqu’aux Jeux olympiques de Paris en 2024, avec comme étapes intermédiaires l’Euro 2021, le Mondial 2022 et l’Euro 2023. Il devient le premier sélectionneur étranger à prendre la tête des Bleus depuis le Russe Vladimir Kondra en . Depuis sa finale à Tokyo, l'équipe de France dispose seulement de 27 jours pour préparer sa troisième compétition de l'été avec le championnat d'Europe dont le premier match des Bleus est prévu le . Le , le nouveau sélectionneur communique sa liste définitive de quatorze joueurs. Parmi eux, dix des douze champions olympiques de Tokyo y figurent. Seuls Kévin Tillie et Stephen Boyer ne sont pas présents pour raisons familiales et quatre autres joueurs sont retenus : Benjamin Diez, Théo Faure, Mousse Gueye et François Rebeyrol.
En , l'équipe de France participe à un Championnat d'Europe pour la 30e fois à l'occasion de la 32e édition se déroulant dans quatre pays (Estonie, Finlande, Pologne et Tchéquie). Les Bleus disputent leur premier tour à Tallinn en Estonie. Le , ils le concluent par une cinquième victoire en autant de rencontres disputées, où seule l'Allemagne est parvenue à leur prendre un set, avant de se diriger vers la Tchéquie pour le début de la phase finale. En huitièmes de finale, après huit balles de match sauvées, les Français s'inclinent 0-3 (22-25, 19-25, 32-34) face à l'équipe tchèque qui évolue à domicile à Ostrava. Usés, les champions olympiques et médaillés de bronze de la Ligue des nations ne peuvent monter sur un troisième podium en un été, en conséquence d'une longue campagne internationale (31 matchs officiels et deux amicaux depuis mai). Comme lors de l'Euro 2017, les Bleus sont éliminés en huitième de finale par cette même équipe.
Le , l'équipe de France se qualifie officiellement pour le Championnat du monde 2022 au bénéfice de sa quatrième place au classement mondial des nations.
Le , la Fédération française de volley annonce la démission du sélectionneur Bernardo Rocha de Rezende pour raison personnelle.
L'Italien Andrea Giani succède à Bernardo Rezende le .
Le , la France atteint pour la première fois de son histoire la 2e place du classement mondial de la FIVB, derrière la Pologne, après une victoire 3 set à 0 face au Brésil lors du tour préliminaire de la Ligue des nations 2022. Dernière équipe qu'elle devance désormais, illustrant la dimension prise par la sélection française depuis . Présente en finale, deux semaines plus tard, elle remporte au tie-break un duel de haute lutte face aux États-Unis et s'octroie une 3e Ligue des nations, la première sous cette appellation. Le réceptionneur-attaquant Earvin Ngapeth se distingue avec un nouveau titre de meilleur joueur de la compétition.
Après une remarquable première partie d’été, ponctuée de 12 victoires en 15 matchs de Ligue des nations et d’un nouveau trophée remporté dans l'épreuve, la France participe à partir de fin à son 6e Championnat du monde consécutif avec le statut cette fois-ci d'un des favoris pour le titre. Le nouveau sélectionneur Andrea Giani convoque pour l'occasion 11 des 12 champions olympiques de Tokyo. Seul Daryl Bultor, blessé à l'épaule droite, est contraint de déclarer forfait. La liste des 14 joueurs est complétée par les centraux Médéric Henry et Quentin Jouffroy, et par le libéro Benjamin Diez,. Au 1er tour de la compétition, se déroulant à l'Arena Stožice de Ljubljana en Slovénie, les Français se sortent de situations compromises en renversant des scores lors des deux premiers matchs face à l'Allemagne (3-0) et la Slovénie (3-2), deux sélections auparavant dirigées par le technicien italien des Bleus. Face à l'équipe slovène, poussée par plus de 10 000 supporteurs, trois balles de match sont également sauvées, prouvant une fois de plus leur force mentale dans les grands rendez-vous,. Après une troisième victoire face au Cameroun (3-0), la France termine à la 1re place du groupe D et retrouve six jours plus tard le Japon en huitièmes de finale, équipe battue à deux reprises lors de la dernière Ligue des nations et entraînée par l'ancien joueur et sélectionneur tricolore Philippe Blain. Loin de son niveau de jeu habituel et face à des Japonais en pleine réussite, la France remporte très difficilement le match en cinq manches (25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16), passant également tout près de l'élimination après une balle de match non-convertie par les joueurs asiatiques dans le tie-break décisif. Deux jours plus tard, les Bleus disputent leur 5e et dernier match dans la salle slovène, sans Kévin Tillie, blessé à la voûte plantaire et forfait pour le reste du tournoi. Face aux champions d'Europe italiens, la France s'incline (26-24, 21-25, 25-23, 22-25, 12-15) et voit son parcours s'arrêter en quarts de finale après plus de deux heures d’une rencontre très disputée.
L'équipe de France de volley-ball devient le la 9e sélection de l'histoire à être sacrée championne olympique. Elle devient également la 5e équipe française masculine de sport collectif à remporter ce titre, après l'équipe de rugby à XV en 1900, l'équipe de water-polo en 1924, l'équipe de football en 1984 et l'équipe de handball en 2008, et la 6e en ajoutant l'équipe de handball féminine en 2020.
Depuis 1937, la liste des sélectionneurs de l'équipe de France est la suivante :
Depuis 1937, la liste des joueurs de l'équipe de France ayant connu le plus grand nombre de sélections est la suivante :
Effectif des 14 joueurs retenus pour le Championnat du monde 2022.
En , la finale France - Russie du tournoi de qualification olympiques est suivie en moyenne par 1,22 million de fans de volley sur l'Équipe 21, un record pour une chaîne TNT HD. Un pic à 1,66 million est enregistré pour la balle de match.
La demi-finale de l’Euro 2019 entre la France et la Serbie est suivie par 1,7 million de téléspectateurs de moyenne, avec un pic à 2,1 millions, représentant une audience record pour La chaîne L'Équipe.
Lors des Jeux olympiques 2020, l'équipe de France de volley-ball explose le pic d'audience de la compétition (tous sports confondus) retransmise sur France Télévisions durant son succès final face à la Russie (3-2) avec 6,8 millions de téléspectateurs ayant assisté au dernier point victorieux.
Cette page répertorie la liste des joueurs, de chaque nation, pouvant participer au Championnat du monde 2010. Les clubs des joueurs sont ceux au moment de la validation de la liste à la FIVB.
Entraîneur : Raúl Lozano ; entraîneur-adjoint : Juan Manuel Serramalera
Entraîneur : Javier Weber ; entraîneur-adjoint : Flavio Leoni
Entraîneur : Russell Borgeaud ; entraîneur-adjoint : Andrew Strugnell
Entraîneur : Bernardo Rocha de Rezende ; entraîneur-adjoint : Roberley Leonaldo
Entraîneur : Prandi Silvano ; entraîneur-adjoint : Placi Camillo
Entraîneur : Peter Nonnenbroich ; entraîneur-adjoint : Reniof Blaise Mayam
Entraîneur : Glenn Hoag ; entraîneur-adjoint : Vincent Pichette
Entraîneur : Zhou Jianan ; entraîneur-adjoint : Xie Guochen
Entraîneur : Orlando Samuel Blackwood ; entraîneur-adjoint : Idalberto Valdez Pedro
Entraîneur : Antonio Giacobbe ; entraîneur-adjoint : Sherif el-Shemerly
Entraîneur : Julio Velasco ; entraîneur-adjoint : Francisco Manuel Hervás
Entraîneur : Alan Knipe ; entraîneur-adjoint : Gary Sato
Entraîneur : Philippe Blain ; entraîneur-adjoint : Olivier Lecat
Entraîneur : Hossein Madani ; Entraineur-adjoint : Behrouz Ataei Nouri
Entraîneur : Andrea Anastasi ; entraîneur-adjoint : Andrea Gardini
Entraîneur : Tatsuya Ueta ; entraîneur-adjoint : Naoki Morokuma
Entraîneur : Jorge Azair ; entraîneur-adjoint : Sergio Hernández Herrera
Entraîneur : Daniel Castellani ; entraîneur-adjoint : Krzysztof Stelmach
Entraîneur : Carlos Cardona ; entraîneur-adjoint : Ramón Hernández
Entraîneur : Jan Svoboda ; entraîneur-adjoint : Milan Hadrava
Entraîneur : Daniele Bagnoli ; entraîneur-adjoint : Iaroslav Antonov
Entraîneur : Igor Kolaković ; entraîneur-adjoint : Željko Bulatović
Entraîneur : Mkaouar Fethi ; entraîneur-adjoint : Hedi Karray
Entraîneur : Idolo Gilberto Herrera Delgado ; entraîneur-adjoint : Renee Oliveros Ortega
Inside Amy Schumer est une série télévisée à sketchs américaine en 39 épisodes de 22 minutes, créée par Amy Schumer et Daniel Powell, et diffusée entre le et le sur Comedy Central et en simultané au Canada sur The Comedy Network pour les quatre premières saisons, puis à partir du sur Paramount+ pour la cinquième.
En France, en Belgique et en Suisse, la série a été diffusée en version originale sous-titrée à partir du sur [Où ?]. Lors de la quatrième saison, la chaîne[Laquelle ?] diffusait la série le lendemain de sa diffusion américaine. Elle a également été rediffusée en version française à partir du sur Comédie+. Néanmoins, elle reste inédite au Québec.
La série met en scène la comédienne Amy Schumer dans une série de sketchs humoristiques.
Chaque épisode est divisé en plusieurs segments de longueur variable (sketchs, numéros de stand-up, etc.).
Elle est accompagnée par différents comédiens ainsi que par plusieurs guest stars comme :
Le , Comedy Central a renouvelé la série pour une deuxième saison. Elle est ensuite renouvelée pour une troisième saison de dix épisodes le .
Le , la série est renouvelée pour une quatrième saison. Lors d'une présentation presse pour cette saison lors des TCA 2016 le , Comedy Central annonce le renouvellement la série pour une cinquième saison.
En , Amy Schumer annonce que la production de la cinquième saison de la série est en pause indéterminée à cause d'un agenda chargé l'empêchant de se concentrer sur la préparation et le tournage de la saison. Néanmoins, elle précise plus tard avoir libéré l'équipe créative de la série et avoir décidé d'y mettre un terme.
Néanmoins, en , il est dévoilé que le service Paramount+ relance la production de la série et commande une cinquième saison.
Fin , Paramount+ purge la série de sa plateforme pour raisons économiques.
Chaque épisode est composé de plusieurs segments : Des sketchs entre-coupés par des numéros de stand-up et des interviews de passants dans la rue et ayant en général le même thème que le sketch diffusé avant ou après eux. Les épisodes se terminent par le segment Amy Goes Deep dans lequel Amy Schumer interview une personne, connue ou non, et lui pose différentes questions sans aucun tabou. Dans les derniers épisodes des trois premières saisons, ce segment est remplacé par une chanson de l'humoriste Bridget Everett.
Aux États-Unis, la chaîne Comedy Central diffuse deux versions de la série : Une version interdite au moins de 14 ans qui censure les mots vulgaires ou trop explicites et une version réservé à un public mature sans censure. La version non censuré est celle utilisée pour la diffusion de la série dans le monde ainsi que sur le marché vidéo.
Composée de dix épisodes, elle a été diffusée entre le et le sur Comedy Central.
Composée de dix épisodes, elle a été diffusée entre le et le sur Comedy Central.
Composée de dix épisodes, elle a été diffusée entre le et le sur Comedy Central.
Composée de neuf épisodes, elle a été diffusée entre le et le sur Comedy Central.
Composée de cinq épisodes, elle a été diffusée du au sur le service Paramount+.
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