Les Sables-d’Olonne sont une commune nouvelle française, sous-préfecture du département de la Vendée dans la région des Pays-de-la-Loire.
La commune résulte de la fusion des communes de Château-d'Olonne, d’Olonne-sur-Mer et des Sables-d’Olonne le , laquelle fait d’elle la deuxième commune la plus peuplée du département après La Roche-sur-Yon.
Elle offrait à la fin des années 2010, l'une des plus fortes attractivités touristiques parmi les villes française de mille à dix mille habitants selon une étude.
Les communes limitrophes sont Bretignolles-sur-Mer, Brem-sur-Mer, L'Île-d'Olonne, Saint-Mathurin, Sainte-Foy et Talmont-Saint-Hilaire.
Le territoire municipal des Sables-d'Olonne s'étend sur 8 607 hectares. Les niveaux d'altitude de la commune nouvelle fluctuent entre 0 et 59 mètres.
La nouvelle commune regroupe les communes du Château-d'Olonne, d'Olonne-sur-Mer et des Sables-d'Olonne, qui deviennent des communes déléguées, le et qui sont supprimées par décision du conseil municipal du .
Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Sables-d'Olonne, se situe au centre-ouest du département de la Vendée, en bordure de l'océan Atlantique.
Les Sables-d'Olonne disposent d’une longue bande côtière à l'ouest avec près de douze kilomètres de plages bordées par une forêt départementale. Au sud, la grande plage et l'entrée du port sont entourés par les roches de La Chaume et la bande de roche s'étendant vers Talmont-Saint-Hilaire.
Elle est bordée au nord par l'Auzance, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au havre de la Gachère, ainsi que, à l'est, par un affluent, la Vertonne. Ces deux cours d'eau alimentent le marais d'Olonne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Ce trait est d'autant plus marqué aux Sables d'Olonnes, où la ville connaît un climat océanique (Cfb) situé en bordure d'un climat supra-méditerranéen (Csb). Ainsi, du point de vue de la classification de Koppen, et si l'on s'en réfère aux derniers relevés climatiques de météo-france (cf. ci-dessous), deux sur trois des critères qui permettent de caractériser la sécheresse estivale sont remplis :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,7 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Les Sables-d'Olonne sont une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine des Sables-d'Olonne, une unité urbaine monocommunale de 48 402 habitants en 2021, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,.
La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens, à destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon, et un TER « train des plages » mis en place en 2013 en provenance ou à destination de Saumur via Bressuire circulant l'été de mai à septembre. La commune est aussi desservie par des TGV quotidiens à destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne sont tractés par des motrices diesels le temps que la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne soit électrifiée. Les TGV tractés sont remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV est réintroduit grâce à l'électrification de la ligne. Elle est aussi desservie par la gare d'Olonne-sur-Mer qui est desservie par les TER Pays de la Loire faisant une liaison entre Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne.
Le phare des Sables-d'Olonne est situé sur la digue ouest à l'entrée du port (La Chaume), avec le prieuré Saint-Nicolas en arrière-plan.
Le chenal du port peut être vu de la Chaume, avec l'entrée de Port Olona en arrière-plan et celle du port de commerce et de pêche à droite.
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Les Sables-d'Olonne sont une ville tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :
Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'Armandèche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi Tour d'Arundel.
Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, Privilège Marine, Océa et Tresco.
Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
Bus Oléane à l'arrêt Hôtel-de-Ville, terminus de la plupart des lignes.
Accostage de la ligne Passeur C au niveau de la Grande-Jetée.
Le site des Sables-d'Olonne dispose, au sein des Sables-d'Olonne-Agglomération, d'un réseau de transport en commun baptisé Oléane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer), exploitant 8 lignes de bus urbains, Le ticket de bus valable 1 h est au prix de 1€50. De nombreuses cartes et abonnements existent.
La ville dispose également de trois lignes de navettes maritimes (piétons et cyclistes) desservant trois débarcadères dans le port (6 en été). Le passeur est gratuit pour les résidents; le passage est à 1,10 € pour les étrangers. Ici encore, des cartes sont disponibles, diminuant le coût du passage.
De 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport.
La mer recouvrait à l’époque une grande partie de la contrée : Ol-ona, hauteur au-dessus de l'eau, serait peut-être d’origine celtique et aurait donné son nom à quatre des six communes qui composaient la région. À cette époque, c’est Olonne qui règne en maître. Le XIIIe siècle verra sortir de l'ombre, ou plutôt du sable, une petite sœur cadette : les Sables-d'Olonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui s’envase, le prince Savary de Mauléon décide de développer le havre d’Olonne vers les dunes protégées par l'île Vertime. Louis XI, en 1472, sépare Les Sables-d’Olonne de la ville d’Olonne pour en faire le port principal du pays.
La commune est créée le par un arrêté préfectoral du .
La fondation des Sables-d'Olonne remonte à 1218. L'actuel bourg d'Olonne-sur-Mer était au Moyen Âge un port très actif situé au fond d'une baie abritée. L'envasement de cette baie ainsi que celle de Talmont conduisent le prince Savary de Mauléon à fonder un nouveau port à l'emplacement de l'actuel quartier de la Chaume et dans les dunes d'Olonne (d'où vient le nom de la ville). La ville va alors se développer sur le versant nord de la dune.
En 1754, Les Sables-d'Olonne et la Chaume fusionnent. En 1844, la loi attribue à la ville, quatre-vingt-quatre hectares de terrains marécageux situés alors sur la commune d’Olonne sur lesquels seront aménagés par la suite la place de la Liberté et le cours Dupont. La même année, la commune du Château-d'Olonne cède à la ville soixante et un hectares de terrains situés à l'est du cimetière Arago. Toujours pour assurer le développement des Sables, la commune du Château-d'Olonne vendra à la ville l'embouchure du Tanchet en 1875 et la forêt de la Rudelière en 1913. Les frontières de ces trois communes resteront identiques jusqu'en 2019.
L'arrivée du chemin de fer en 1866 voit l'émergence des quartiers de la gare et de Saint-Michel au nord de la ville. Les constructions ne cesseront de s'étendre le long des grands axes entre le centre-ville des Sables et les bourgs périphériques d'Olonne et du Château-d'Olonne. À partir des années 1930, la ville commence à se développer à l'est du boulevard de Castelnau et au sud de l'avenue d'Aquitaine. Ce nouveau quartier résidentiel sera doté de l'école Clemenceau, de l'église Saint-Pierre, de l'hôpital et du marché Arago qui lui donnera son nom . Ce développement se poursuivra vers l'actuel quartier des Présidents.
Jusqu'aux années 1950, les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne se sont essentiellement développées autour de leurs centres bourgs. En effet, ces deux communes ont longtemps gardé un caractère rural où la vie économique est essentiellement marquée par l'agriculture et l'artisanat. L'essor démographique de l'après-guerre pousse néanmoins les communes à construire de nouveaux lotissements. Le quartier de la Tonnelle à Olonne-sur-Mer et celui de la Pironnière au Château sont aménagés respectivement en 1957 et 1959 à proximité immédiate de la ville des Sables et non pas autour des centres bourgs historiques. À partir des années 1960, la ville ne va alors cesser de s'étendre sur les deux communes périphériques avec la cité Charcot en 1965, la Tournée des Olonnes, le Havre de la Mérinière en 1971, le hameau des Moinardes en 1973, la cité de la Gillerie puis le village de la Paillolière en 1977. Au Château-d'Olonne, les terrains situés entre le centre bourg et le quartier des Nouettes sont également progressivement urbanisés au cours des dernières décennies[Lesquelles ?], tout comme la partie sud de la ville, entre la route de Talmont et le littoral. Ces deux communes vont aussi faire le choix du développement de l'habitat maison individuel en raison de l'importante réserve foncière disponible sur leur territoire. Parmi les rares grands ensembles HLM construits dans les années 1960, on peut citer : la résidence des Aubépines (1961), la cité du Moulin (1963) ou encore la cité Charcot (1965).
Cette extension rapide pousse les trois communes à créer en 1964 un syndicat intercommunal à vocation multiple (Sivom) afin de travailler ensemble sur plusieurs projets nécessaires à leur développement. Parmi ces projets, on peut relever la création des zones d'activités des Fruchardières en 1968 et des Plesses en 1978, de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges et lycées publics) ou encore du vaste espace sportif des Chirons en 1975. Pour plus d'efficacité, ce SIVOM sera remplacé en 1994 par la Communauté de communes des Olonnes. Dans les années 1980, l'idée de fusionner les trois communes fait son chemin parmi des citoyens qui décident de se regrouper au sein de l'association Arepo (Association pour la réunification et l'expansion du pays des Olonnes). Une étude présentée en 2009 par KPMG concluant à la nécessité d'une fusion relance le débat. L'élection ou la réélection de listes municipales ouvertement favorables à la fusion lors des élections municipales de 2008 et 2014 vont alors donner un coup d'accélérateur à la fusion. En 2017, la communauté de communes fusionne avec celle de l'Auzance et de la Vertonne pour former la communauté d'agglomération des Sables-d'Olonne, puis c'est au tour des trois communes des Olonnes de fusionner en 2019.
Les habitants de la commune nouvelle sont appelés les Sablais et les Sablaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 48 402 habitants.
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,6 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,9 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 20 232 hommes pour 24 123 femmes, soit un taux de 54,38 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
L'INSEE découpe la commune des Sables-d'Olonne en quinze quartiers IRIS, eux-mêmes regroupés en trois Grand-Quartiers.
Les Sables Vendée Cyclisme (LSVC) est une équipe cycliste française, basée aux Sables-d'Olonne en Vendée, elle évolue en Division Nationale 2 de la Fédération française de cyclisme en cyclisme sur route.
Fondée en 2018 par la fusion de deux clubs (Le Pays des Olonnes Cyclisme Côte de Lumière (POCCL) et L'Entente Cycliste du Château-d'Olonne (ECCO)).
Plusieurs coureurs professionnels ou de très haut-niveau amateur ont évolué au sein du club : Freddy Bichot; Clément Orceau; Enzo Bernard; Stefan Bennett; Paul Ourcelin; Ayumu Watanabe; Jean Claude Uwizeye; Valentin Guillaud: Bryan Nauleau et dernièrement Raphaël Parisella qui vient de s'engager pour deux saisons chez B&B Hotels p/b KTM.
Trois médias ayant leurs bureaux aux Sables-d'Olonne diffusent aux Sables-d'Olonne et dans ses environs :
Le style basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042. L’église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l’épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brulé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l’église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l’objet de campagnes de restauration aux XIXe et XXe siècles, et est classée comme monument historique depuis 1908.
L'église présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées du XVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur la châsse de saint Vivent, évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées en Bourgogne au moment des invasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.
Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci fut incendié lors des guerres de Religion et son clocher fut, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice fut démantelé et vendu comme bien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd’hui.
La commune ne compte qu'un monument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le . Elle n’a aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel, ni aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques, ni à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Chaque été une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la préhistoire.
Le bâtiment et ses dépendances des XVIIe et XVIIIe siècles sont actuellement en restauration.
Sur l'angle sud-ouest du mur, une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
L'association Mémoire des Olonnes gère depuis 1991 dans le bourg d'Olonne-sur-Mer le musée des Traditions Populaires.
Celui-ci retrace la vie dans l'arrière-pays sablais à la fin du XIXe siècle. Les collections de l'association présentent la vie quotidienne, les costumes et coiffes locales, l'artisanat traditionnel et le matériel agricole de cette époque. Le musée reconstitue aussi l'ambiance d'une classe au début du XXe siècle.
Il accueille également la collection réunie par un Olonnais, Alphonse Guillet, témoignage de la Guerre de 1914-1918.
On[style à revoir] peut également citer :
La commune de Château-d'Olonne présente la particularité de disposer à la fois d'une plage de sable et d'une côte rocheuse très découpée :
Cet ensemble est parcouru par un cheminement cyclo-piéton.
La commune déléguée d'Olonne-sur-Mer dispose d'un important accès au littoral (environ 8 kilomètres) comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en lisière de la Forêt domaniale d'Olonne :
Un château de sable est une sculpture de sable, pouvant représenter une construction humaine (généralement un château) ou simplement être de forme quelconque : on peut alors difficilement le distinguer des sculptures de sable. Le site tout désigné pour sa construction est la plage, mais certains concours déplacent du sable jusqu'à leur site. Il s'agit généralement d'une construction éphémère, disparaissant au gré des vagues ou du vent, ou alors d'œuvres pérennes, préservées à l'aide de colles. Dans leur forme primaire, les châteaux de sable participent davantage du jeu ou de la socialisation que de l'art. S'inscrivant dans la nature, depuis les jeux d'enfants jusqu'aux œuvres sophistiquées, ils participent aussi du Land art. Il existe de nombreux festivals et de concours de châteaux ou de sculptures de sable dans le monde.
L'idéal est d'utiliser un sable légèrement humide le plus fin possible (celui des dunes étant meilleur que celui du bord de l'eau) et de travailler au coucher du soleil afin d'éviter que le sable ne sèche trop vite. L'humidité est essentielle car elle permet la cohésion des grains de sable entre eux.
La proportion idéale d’eau que doit contenir le sable pour construire de hauts châteaux de sable est d’environ 1 % en poids, ce qui correspond à « environ 50 seaux de sable pour un seau d’eau » selon le physicien Daniel Bonn, chercheur du CNRS.
Concours annuel de châteaux de sable de Cabanas la Chantalita, à la Playa San José, Montecristi, province de Manabi en Équateur, Première Édition, du 21 au 23 février 2009, lors du Carnaval 2009.
Sablé-sur-Sarthe est une commune française située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 12 096 habitants.
La commune fait partie de la province historique du Maine.
Sablé-sur-Sarthe est située au carrefour du Bassin parisien, de la Normandie, de la Bretagne, du Centre-Val de Loire et des Pays de la Loire. Elle est traversée par la Sarthe et deux de ses affluents : l'Erve et la Vaige.
Le canton de Sablé-sur-Sarthe (32 000 hectares) regroupe seize communes.
Situé dans la partie sud-ouest de la Sarthe, il est limitrophe des départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne. Le canton est en grande partie situé dans le Maine angevin, anciennement Haut-Anjou. La rivière de la Sarthe le traverse d'est en ouest.
La commune repose sur le bassin houiller de Laval daté du Culm, du Viséen supérieur et du Namurien (daté entre -346 et -315 millions d'années).
La rivière la Sarthe traverse la commune et lui donne son nom.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Loup-du-Dorat à 8 km à vol d'oiseau, est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,0 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Sablé-sur-Sarthe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Sablé-sur-Sarthe, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 13 418 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sablé-sur-Sarthe, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,5 %), prairies (29,7 %), zones urbanisées (13,1 %), forêts (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
La gare de Sablé-sur-Sarthe est desservie par des TGV et par des trains TER Pays de la Loire circulant entre Le Mans et Nantes ou Angers-Saint-Laud.
La ville est désignée sous divers noms : Sabolium, Sobloilum, Soboleum, Sabolium… dans divers textes latins, du nom de deux sablonneries de terre rouge entre Brice (Auvers-le-Hamon) et la porte Saint-Nicholas.
Le gentilé est Sabolien.
Au cours de l'Antiquité, une marbrière est attestée sur les terres de Sablé-sur-Sarthe. Cette carrière, dont l'ouverture remonte au début de l'époque gallo-romaine, fournit l'ensemble de la région cénomane (civitates des Aulerci Cenomani) en blocs de pierre de nature calcaire, un marbre de couleur grise veinée de rose et de rouge. Ce type de matériau est essentiellement utilisé pour l'élévation des édifices publics sarthois.
Le site médiéval a été avant tout une forteresse particulièrement bien située, aux confins du Maine et de l'Anjou. C'est à l'abri de cette forteresse que se développe le bourg dont la population devait s'élever au XVe siècle à près de 1 200 habitants. L'actuel château est bâti sur le site de l'ancien château fort.
À partir de 1196, le seigneur de Sablé-sur-Sarthe est Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, seigneur de Sablé, de Longué-Jumelles et de Château-du-Loir (né vers 1155 - mort en 1222), beau-père d'Amaury Ier de Craon, sénéchal d'Anjou et seigneur de Craon. Ils s'illustrèrent ensemble dans la bataille de la Roche-aux-Moines en 1214 contre les troupes Plantagenêt de Jean sans Terre et de ses alliés.
Guillaume hérite de la baronnie de Sablé en se mariant avec la fille de Robert IV de Sablé en 1190. D’abord au service d’Arthur de Bretagne puis de Jean sans Terre, il est sénéchal du Maine et d'Anjou et un des seigneurs les plus importants du Maine Plantagenêt. Il garde son poste de sénéchal sous Philippe Auguste, dans le royaume de France, après la conquête du Maine par ce dernier en 1204. Il s’illustre comme un acteur majeur de la politique royale à l’échelle de l’Anjou et du Maine.
Durant la guerre de Cent Ans, les Anglais s'établissent dans les principaux châteaux de la région : Beaufort, Sablé, Le Louroux… Il faut attendre Du Guesclin et le seigneur de Maillé pour reprendre ses positions.
Sablé-sur-Sarthe reçut les signataires du traité du Verger le , événement important dans la succession au trône de France qui stipule que la toute jeune duchesse de Bretagne ne se mariera à nul autre seigneur que le roi de France, en gage d'annexion future au royaume du duché dont elle gardera exclusivement le titre. La fille de Louis XI , Anne de France épouse de Pierre de Beaujeu, régente pendant ma minorité de son frère Charles VIII, déjà en conflit contre ses féodaux dans la "Guerre Folle" gagna la Guerre menée contre le duché de Bretagne dont la cour avait violé deux ans après le traité, en consentant au mariage par procuration d'Anne de Bretagne avec Maximilien Ier de Habsbourg, héritier du Saint-Empire germanique. La Maison de France victorieuse fit annuler cette union qui fragilisait le pays pris en étau. Anne de Bretagne convola avec Charles VIII en 1490. A la suite du décès accidentel de son époux, la jeune veuve épousera, suivant la clause originale du traité, en 1499, le nouveau roi Louis XII, capétien de la branche ainée de la maison d'Orléans. Le mariage de la reine Claude, fille de Louis XII et Anne de Bretagne, avec François Ier, un Valois, officialisera l'annexion définitive du duché au royaume.
Sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution française, Sablé était un marquisat, une pairie et une ville. Elle était située dans le Maine, diocèse du Mans, parlement de Paris, intendance de Tours, élection de La Flèche.
Le XVIIIe siècle marque pour Sablé une période de développement économique et culturel. Le bourg devient ville, dominée par le château que Colbert de Torcy, marquis de Sablé, ministre des Affaires étrangères sous Louis XIV et neveu de Colbert, fait édifier sur les plans de l'architecte Desgots.
À la fin du siècle, Sablé compte 3 000 habitants. Cet essor va s'arrêter brusquement pendant la période révolutionnaire. La ville devient alors un refuge pour les Chouans.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
L'année 1809 restera une date essentielle dans l'histoire locale : de l'anthracite est découvert dans les environs. Grâce à cela, le chaulage se répand et transforme l'agriculture. L'exploitation du marbre, jusque-là artisanale, se modernise et la carrière devient le premier employeur de Sablé et de ses environs avec 1 500 salariés.
La ville se transforme, le port se développe (22 000 tonnes par an). À son tour, l'arrivée du chemin de fer en 1861 facilite grandement les échanges. Elle favorise la reprise de l'industrie du marbre et suscite également l'extension de l'urbanisation en direction de la gare. Ainsi, en 1886, la population atteint 6 200 habitants.
La fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle voient s'écouler une période de stagnation-récession pour l'économie sabolienne. Les deux grandes guerres, l'exode rural, le caractère essentiellement artisanal des entreprises locales font que la ville se maintient principalement dans un rôle de marché agricole et de centre commercial, malgré l'installation de fonderies repliées de l'Est après 1918. L'exploitation des houillères locales favorise le développement de l'activité chauffournière dans la région au XIXe siècle.
En 1929, Raphaël Élizé, socialiste et vétérinaire, arrière-petit-fils d'esclave, originaire du Lamentin en Martinique, est élu maire. L'ironie ou tour de force de l'Histoire détermineront les progrès de la pensée politique de la ville, en accolant à ce carrefour de la ruralité et de la spiritualité, des noms de famille à première vue inimaginables, celui de Colbert de Torcy, qui rappelle le grand Colbert, à l'origine du mercantilisme et du Code Noir, et celui d'un descendant d'esclave humaniste. Raphaël Elizé, au patronyme simple hérité de sa grand-mère Elize, peut être considéré comme le premier maire de couleur de France, quoiqu'il fût précédé mais dans des mandats beaucoup plus courts par le métis Louis Guizot dans le Gard, en 1790-1794 et le député "mulâtre né libre" Sévériano de Hérédia, président du Conseil de Paris en 1879. Il pourra exercer son mandat jusqu'en 1941, l'année où il fut destitué avec son adjoint sur ordre de Vichy par le préfet Picot, militaire pétainiste zélé originaire de Belfort. Il entra en Résistance dans le réseau Buckmaster. L'occupant allemand avait fait pression, refusant de parler à ce noir aux commandes de la ville. Ils étaient un millier d'Allemands composant l'Ortskommandantur qui s'étaient installés à Sablé après la Drôle de Guerre, assistant aux conseils municipaux face à interlocuteur plus compatible, plus âgé, figure consensuelle et représentative de la paysannerie de la région, beau-père d'un des photographes locaux. Raphaël Élizé avait été victime des forces conservatrices et extrémistes de l'époque, tiraillée entre elles et les forces progressistes de gauche qui ne pouvaient plus agir en 1941 que dans l'ombre, après avoir soutenu Raphaël Elizé dans son mandat de 1929. Exception dans l'hexagone, ce maire aux qualités fort appréciées qui marquera l'esprit de ses concitoyens grâce à ses innovations (cantine communale, terrain de foot, piscine, la première homologuée dans l'Ouest de la France, cours d'espéranto...), fut pourtant dénoncé. Torturé et déporté en Allemagne au camp de Buchenwald, Raphaêl Elizé mourut en 1945 sous un bombardement des alliés ... Sablé resta quelques années sous le joug germanique et de préfets à leur botte dont Lucien Porte, nommé en 1943, qui montra tant d'entrain et de servilité à poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur Picot, qu'il fut destitué à la Libération, en , puis placé en résidence surveillée à l'abbaye de Solesmes avant d'être incarcéré à Angers. Condamné et acquitté malgré ses abus de pouvoir il fut finalement radié du corps militaire (le bilan de ces années noires historiques sur le plan local est désormais complètement accessible à tous : voir notamment site MEMORESIST de la Sarthe qui reprend presque tous les résistants et les déportés des alentours de Sablé, informations complémentaires par consultation d'archives nationales, locales, ou d'études, ou d'articles dans des revues de fédérations nationales ou des témoignages concernant cette même région sur « la relève », les requis et les victimes du STO).
La dernière mine de charbon de Juigné (la Sanguinière), exploitée par la société Kodak-Pathé, ferme en 1950.
À partir des années 1960, dirigée par Joël Le Theule, député-maire, ministre à plusieurs reprises, Sablé connaît une période d'expansion très soutenue, constituée par le développement de l'activité industrielle dans les secteurs de l'agroalimentaire, des industries métallurgiques et du matériel électrique.
En 1965, la commune de Gastines-sur-Erve fusionne avec celle de Sablé.
Les répercussions en matière d'aménagement urbain ont été très importantes : elle se sont traduites par un véritable éclatement de la ville hors de ses limites traditionnelles, faisant passer sa population de 6 000 à 13 500 en 25 ans.
La mise en service en 2017 de la LGV Bretagne-Pays de la Loire et de la virgule de Sablé avec deux allers et deux retours quotidiens en TGV met Paris à environ 1 h 10 de la gare de Sablé.
Bückeburg (Allemagne).
Sablé-sur-Sarthe et la ville de Bückeburg ont construit officiellement leur jumelage par un serment signé en 1966 par Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe, et Bruno Belhau, maire de Bückeburg.
La charte du jumelage est signée en pour la première fois à Sablé-sur-Sarthe par Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe et Bruno Belhau, maire de Bückeburg. Le préfet de la Sarthe, monsieur Wiltzer, est aussi présent. Découverte de Sablé-sur-Sarthe, sport, compétition de gymnastique et de natation, groupes de musique allemands et français sont au programme des festivités accompagnant cet élan d'amitié.
Le suivant, a lieu à Bückeburg la signature officielle du même acte de Jumelage. Une grande tapisserie aux armes des deux villes est offerte à la ville de Sablé-sur-Sarthe pour marquer l'évènement.
Sablé entretient depuis plusieurs années des échanges sociaux, culturels et sportifs avec la ville de Bückeburg en Allemagne située à une distance de 996 km.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 12 096 habitants, en diminution de 3,2 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sablé-sur-Sarthe a organisé la manche finale de la Coupe du monde de cyclo-cross 1994-1995, ainsi que les Championnats de France de cyclo-cross de 1994 et une manche du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2006.
Sablé possède un club de football le Sablé Football Club.
Sablé possède également un club de basket-ball (Sablé Basket) qui a connu son heure de gloire à la fin des années 1990-début 2000, en se hissant entre autres en 1/8e de finale de la Coupe de France.
Avec 11 436 emplois industriels et commerciaux pour une population de 27 000 habitants, le bassin de Sablé connait une croissance économique et démographique qui ne s'est jamais démentie depuis 30 ans.
Toutefois, le nombre de demandeurs d'emplois augmente régulièrement depuis une dizaine d'années, passant de 8 % en 1999 à 11,1 % en 2008 (moyenne Pays de Loire 2011 : 7,9).
Les zones d'activité de Sablé (La Tuilerie, La Denisière, L'Aubrée) se situent à l'est de la ville compte tenu des vents d'ouest dominants qui poussent vers l'Est les fumées de la ville.
Des entreprises leaders en France et à l'export ont choisi Sablé-sur-Sarthe, autour de quatre grands pôles industriels :
Il mêle l’urbanisme organisé et maîtrisé du XIXe siècle, avec ses façades claires en pierre calcaire, et les rues médiévales sombres et sinueuses abritant sur les maisons à pans de bois des éléments de décor tels que des ferronneries, épis de faîtage, etc. On y trouve des maisons des XVe et XVIe siècles.
La première paroisse aurait été créée au IVe siècle. Prieuré en 1067, Hôtel Dieu en 1382, collège en 1602 ; maison des Cordelières en 1631. Seigneurie annexée au château, érigée en baronnie au XVe siècle. On peut également voir les vestiges d'enceinte gallo-romaine.
Le faubourg Saint-Nicolas recèle quelques demeures bien conservées des XVIe et XVIIe siècles, la chapelle de l’ancien couvent des Cordelières de Sainte-Élisabeth, maison natale de Dom Guéranger, fondateur de l’ordre rénové des Bénédictins.
Trois édifices protégés au titre des monuments historiques se trouvent sur la commune de Sablé-sur-Sarthe :
Jean-Baptiste Colbert de Torcy, ministre des Affaires étrangères de Louis XIV, achète le château de Sablé en 1711. Des travaux de rénovation commencent en 1715 et se poursuivent jusqu'en 1728, mais ce n'est qu'en 1741 qu'est achevée la décoration intérieure. Il passe ensuite brièvement dans les biens de la famille de Rougé.
Acheté par la famille Williot en 1918, le château est transformé en manufacture de chicorée en 1921. La société Williot fils, fabricants de chicorée dans ses deux manufactures à Poix-du-Nord et à Sablé-sur-Sarthe, développe son activité et sa marque Chicorée Williot sous la direction de Michel Williot, ingénieur IDN. La production de chicorée cesse à Sablé-sur-Sarthe en 1962.
Au décès de Michel Williot en 1978, le château est acquis par la ville de Sablé à fins de restitution au ministère de l'Éducation nationale à l'usage de la Bibliothèque nationale.
Le rapport Caillet de 1979 a donné la volonté de sauver un nombre élevé de livres ce qui supposait l'application de techniques particulières et l'adaptation de techniques plus traditionnelles. On recense dans le centre technique de Sablé les activités suivantes :
La microreproduction consiste à photographier les ouvrages à un rapport de réduction élevé. Un atelier spécialisé permet la reproduction systématique sur microfiches de tous les documents. La numérisation de masse remplace dès 2007-2008 la reproduction argentique des collections d'imprimés, tandis qu'une autre forme de numérisation plus fine reproduit des documents spécialisés tels que les manuscrits, les cartes, les affiches anciennes, les daguerréotypes, les autochromes, les papiers peints anciens.
Le traitement chimique a pour mission de traiter en neutralisant l'action des acides qui rongent le papier, mais ce système n'est pas satisfaisant.
La restauration consiste à redonner au papier une résistance mécanique. C'est le rôle du doublage à l'aide d'un matériau neutre transparent. Le document est alors prêt pour retrouver un aspect plus proche de son aspect d'origine.
La reliure est destinée à fournir une protection de longue durée à ces papiers fragiles.
La mission du Centre de Sablé est de contribuer à la conservation du patrimoine imprimé et manuscrit, moderne ou contemporain et à sa transmission aux générations futures.
Musée consacré aux montgolfières, ballons, dirigeables et rozières, situé à l'angle de la rue des Forges et de la Grande Rue, installé dans deux des maisons les plus anciennes de la ville. On y apprend notamment qu’en 1678, un certain Besnier, serrurier à Sablé, a inventé une machine à voler à quatre ailes dont l’objectif était de « pouvoir nager dans l’air comme on nage dans l’eau ».
L’atout majeur du patrimoine religieux réside dans une œuvre de l’art médiéval, la verrière de la grande Crucifixion à l’intérieur de l’église Notre-Dame, de style néogothique.
Construite en 1880, la chapelle Saint-Martin sera détruite en .
L'abbaye de Solesmes à 2 km de Sablé-sur-Sarthe est, en France, le haut-lieu du chant grégorien.
Le « Petit Sablé » de Sablé est un gâteau sec pur beurre, rond, doré et craquant.
Créé en 1924 par M. Étienne, pâtissier, le « petit sablé » semble avoir une origine beaucoup plus ancienne. On raconte en effet, qu'en 1670, la marquise de Sablé, Madeleine de Souvré, en offrit à Monsieur, frère de Louis XIV, qui les « trouva fort à sa convenance ».
Deux pâtissiers locaux perpétuent cette tradition.
Le sable est une matière solide granulaire constituée de petites particules provenant de la désagrégation de matériaux d'origine minérale (essentiellement des roches) ou organique (coquilles, squelettes de coraux, etc.) dont la dimension est comprise entre 0,063 mm (limon) et 2 mm (gravier) selon la définition des matériaux granulaires en géologie. Sa composition peut révéler jusqu'à 180 minéraux différents (quartz, micas, feldspaths, etc.) ainsi que des débris calcaires.
Le sable a de nombreuses applications en tant que matériau granulaire, dont la principale est la fabrication du béton. C'est une ressource non renouvelable.
Une particule individuelle est appelée grain de sable. Les sables sont identifiés grâce à la granulométrie (la grosseur des grains). Le sable se caractérise par sa capacité à s'écouler. Plus les grains sont ronds, plus le sable s'écoule facilement. Le sable artificiel, obtenu par découpage ou broyage mécanique de roches, est principalement composé de grains aux aspérités marquées. On peut également différencier un sable qui a été transporté par le vent d'un sable transporté par l'eau. Le premier est de forme plus ronde, sphérique, alors que le deuxième est plus ovoïde. De plus, le sable éolien présente une diaphanéité plus mate que le sable fluviatile ou marin qui est dit « émoussé-luisant ». L'aspect de la surface du grain de sable éolien est due aux multiples impacts que subit le sable lors de son déplacement.
Le sable est souvent le produit de la décomposition des roches du fait de l'érosion. Les plus fréquents de ses composants sont le quartz, constituant le moins altérable du granite, ainsi que des micas et feldspaths.
Il peut avoir plusieurs couleurs :
L'extrême diversité vient des quelque 180 minéraux différents qui ont été découverts dans les sables sur les 4 900 espèces connues et décrites par les minéralogistes.
Le sable peut aussi prendre d’autres formes : arène, grès.
Les grains de sable sont assez légers pour être transportés par le vent et l'eau. Ils s'accumulent alors pour former des plages, des dunes. Un vent violent qui se charge en sable est une « tempête de sable ». Les grains les plus lourds se déposent en premier dans les milieux à forte énergie (rivière, haut d'une plage), les plus fins dans les milieux à énergie plus faible (delta, lac, bassin, crique).
La masse volumique du sable sec varie, selon sa granulométrie et sa composition, de 1,7 à 1,9 kg/l (en moyenne 1 850 kg/m3).
Le sable forme naturellement des pentes stables jusqu'à environ 30°, au-delà de cet angle, il s'écoule par avalanches successives pour retrouver cette pente stable. Cette propriété peut être exploitée pour étudier des formes parfaites générées par l'écoulement du sable sur des plaques de formes différentes. Par exemple, en faisant couler du sable sur un socle de forme carrée, le sable va former une pyramide parfaite avec des pentes de 30°.
Des fonds marins aux déserts de sable en passant par les fonds de fleuves et rivières et les plages, un grand nombre d'espèces sont adaptées à un cycle de vie se déroulant pour toute ou en partie dans le sable.
La flore des sables est maintenant assez bien connue, mais l’écologie de la microfaune interstitielle du sable et l'écologie du sable sont encore des disciplines balbutiantes, bien que nées dans les années 1930 au moins (avec une thèse universitaire de Robert William Pennak) et quelques études sur la plage considérée comme écosystème. Difficiles à étudier dans le milieu naturel (sur la zone intertidale notamment), on les étudie parfois en laboratoire.
Sur terre et en zone sèche ou drainante, les plantes sont souvent épineuses (cactées, panicauts...), crassulacées ou adaptées à la conservation de leur eau et fixatrices du milieu (Oyats).
Dans les sables anciens, humides, oligotrophes et acides, les animaux fouisseurs tels que les vers de terre ne survivent pas, mais des minuscules enchytraeidae (qui ressemblent à des vers de terre translucides ou blancs) peuvent être abondants. Les dunes sont habitées et stabilisées par des organismes halophiles adaptés à des conditions de vie difficiles, notamment dans les pays froids ou chauds. Dans tous les cas, entre les grains de sable, à l'abri des ultraviolets solaires vivent des communautés d'organismes microscopiques. Même dans les zones où il gèle presque toute l'année, des microorganismes et des tardigrades peuvent être trouvés.
Sur les plages balayées deux fois par jour par les marées montantes et descendantes et où le sable est souvent brassé par le vent, peu de traces de vie sont visibles en surface hormis les sauts de petits crustacés tels que les talitres ; Talitrus saltator quand la mer remonte par exemple.
Avec un bon microscope et des colorants adaptés (car la plupart de ces organismes sont transparents), on observerait dès les premiers millimètres ou centimètres, une grande quantité de bactéries et quelques champignons.
Ces organismes nourrissent (ainsi que le microplancton et une partie du plancton benthique ou en suspension, dont une partie se réfugie dans le sable à marée basse) d'autres microorganismes un peu plus gros (« méiofaune »). Cette méiofaune par sa présence, son métabolisme, ses excrétions et son activité physique peut favoriser l'activité bactérienne, et elle va elle-même servir de nourriture à des animaux plus gros qu'elle, en particulier sous l'eau dans la communauté benthique. Ces derniers sont plus faciles à voir, bien que souvent cachés pour échapper à leurs prédateurs (c'est le cas par exemple des coques, palourdes et couteaux, de petits crabes, etc. vers le bas de plage et des talitres un peu plus en hauteur).
La méiofaune est surtout composée de décomposeurs et de prédateurs de type copépodes, rotifères ou tardigrades. Certains se nourrissent des bactéries et champignons qui décomposent la matière organique, d'autres peuvent se nourrir de mucus ou de divers détritus déposés en surface par l'eau, ou encore de cadavres ou d'excréments. D'autres se nourrissent des premiers et d'autres enfin des seconds. Sous les laisses de mer, grâce à une nourriture plus abondante, la biomasse augmente considérablement.
Dans les années 1970 et 1980, de nombreuses études ont porté sur ce sujet, afin de pouvoir différencier les variations naturelles liées à des facteurs physiques et de distinguer d'éventuels effets des activités humaines.
Les espèces et biocénoses du sable varient selon le type de sable et de climat, et aussi selon la saison, même dans la zone intertidale. Un autre facteur de variation, en bord de mer, d'étang ou de cours d'eau est la zonation correspondant à la durée quotidienne ou saisonnière d'immersion du sable.
La productivité primaire est parfois assez fortement contrôlée par la photosynthèse (par exemple, sur une plage un peu vaseuse et très horizontale où un biofilm d'algues et bactéries peut se former à marée basse.
Une exposition plus prononcée au vent, aux courants ou aux vagues est un autre facteur, particulièrement pour les milieux sableux les plus « exposés » « extrêmes », c'est-à-dire dans ce cas très fréquemment fortement battus par les vagues dits « à haute énergie »
Les variations de température et de salinité sont aussi des sources de modification de ces écosystèmes. La pollution peut aussi fortement modifier cet écosystème.
Des études (faites sur des plages de la mer Baltique et de Méditerranée) ont montré ou confirmé que la présence de touristes sur une plage en modifie l'écosystème du sable, ainsi que la composition de la microfaune qui vit entre les grains de sable. Dans ce cas, l'effet « anthropique » est d'autant plus marqué qu'on se rapproche du haut de la plage (alors que la microfaune du bas de plage côté mer ne change pas ou très peu, qu'il y ait des touristes ou non).
Une pollution marine par hydrocarbures a également un effet sur la microfaune et microflore du sable de même quand la pollution est terrigène (ex : une plage exposée à des déchets et effluents domestiques, ou que sa morphologie ou les courants ont été modifiés, par exemple par la construction d’épis destinés à lutter contre l’érosion.
Les sables en tant que milieu drainant peuvent absorber de grandes quantités de certains polluants (en cas de déversement). La silice adsorbe aussi facilement à sa surface certains toxiques (le plomb par exemple). Le colmatage ou la mort par polluants biocides de la vie du sable peut être source d'un noircissement de la couche de sable (avec odeur désagréable liée aux mercaptans et émission de gaz à effet de serre (CO2, méthane) et de gaz toxique (H2S). La pollution de l'eau ou du sable affecte les communautés qui y vivent, notamment dans les environnements marins.
Les plages de sable ont été créées par les courants marins, qui transportent le sable d'une plage à une autre. La plupart des sables proviennent de l’érosion de roches granitiques sur les côtes. Mais il y a aussi une grande partie du sable qui est apportée par les courants fluviaux. Les bandes sablonneuses rencontrées le long du littoral dépendent donc fortement de la nature des types des roches qui les entourent et de la puissance des vagues. Les plages de galets ont plusieurs explications. Il se peut que les courants marins et la force des vagues aient emporté ailleurs les grains de sable : il ne reste sur la plage que les galets arrachés aux endroits proches. D'autres plages ont été créées de toutes pièces par les Hommes. Ceux-ci les rechargent régulièrement en galets, comme c'est le cas dans le Sud de la France.
Dans tous les cas, les plages ne sont pas des endroits invariants, elles peuvent être modifiées par la mer qui les borde. On peut d'ailleurs créer des plages à l'aide de digues et d'épis entreposés pour minimiser les effets néfastes des vagues.
La taille, la nature et la forme plus ou moins arrondie de ses grains en font un matériau de qualité recherché pour la construction.
Après l’air et l’eau, le sable est la ressource la plus utilisée au monde. Il représente un volume d’échanges internationaux de 70 milliards de dollars par an. Plus de 15 milliards de tonnes sont extraits dans le monde chaque année, soit un tonnage équivalent à la production naturelle de ces sédiments par les fleuves[réf. souhaitée].
La moitié du sable utilisé chaque année dans la construction au Maroc, soit 10 millions de mètres cubes, est extraite illégalement selon un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) paru en 2019, mettant en danger le littoral. Selon des associations écologistes marocaines, les responsables seraient des entreprises liées à des notables, parlementaires ou militaires à la retraite, disposant de passe-droits. Le sable est prélevé avant tout pour la construction d'infrastructures liées au tourisme
Le sable du désert est constitué de grains trop ronds et trop fins, qui possèdent surtout une surface trop lisse, défavorable à leur agrégation ; il n’est donc pas utilisable pour la construction,.
Dans beaucoup de pays, le sable est donc extrait directement des plages, de fonds marins ou de carrières jouxtant les plages. Les besoins en construction de nouveaux bâtiments conduisent souvent à l'extraction sauvage du sable, sans égard pour les conséquences écologiques. Elles sont souvent graves et provoquent la disparition des plages dans certains endroits, la défiguration des paysages et la salinisation des nappes phréatiques. En raison de l'importance des enjeux financiers, les dispositions légales sont parfois contournées, voire tout simplement ignorées,.
Au XXIe siècle, 75 à 90 % des plages sont menacées de disparition, du fait de l'exploitation humaine ou de la submersion marine.
Les solutions alternatives, dragage des ports et des lits des rivières, engendrent également, en cas d’excès, des conséquences écologiques néfastes. Une autre méthode consiste à concasser des roches tendres pour en faire du sable, mais son coût est plus élevé. Des méthodes de construction plus écologiques peuvent éviter l'utilisation du sable (bois, matériaux composites, acier, recyclage de matériaux, etc.), mais cela ne sera pas possible dans toutes les parties du monde.
En 2018, des chercheurs annoncent être parvenus à réaliser un béton basé sur le sable du désert, présent en abondance, ce qui permettrait d'éviter la pénurie de sable marin attendue.
En utilisant des centrales énergétiques pouvant être solaires, des usines de fusion du sable en brique de verre permettrait de désensabler les déserts de sable qui redeviendraient verdoyants et de construire des serres dans les zones froides avec ces légos de verre[réf. nécessaire].
Dans l'eau comme dans l'air, les sables fins et leur poussière sont facilement transportés, parfois sur des milliers de kilomètres de distance. Ils modifient la chimie des eaux météoriques, et les géosciences ont récemment montré qu'ils jouent parfois un rôle majeur en termes de bilan des nutriments pour de vastes écosystèmes (Amazonie notamment) :
Ainsi, certains nutriments minéraux sont ainsi transportés du Sahara à l'océan Atlantique et à la forêt amazonienne et centre-américaine par les tempêtes. Ce phénomène est maintenant bien décrit par la NASA notamment, grâce à l'imagerie satellitaire et aux analyses faites dans l'atmosphère par différents moyens. Il a été estimé que « Chaque année, près de 182 millions de tonnes de sable s'envolent et traversent l'Atlantique ». Selon Reichholf en 1986, le sol amazonien est souvent naturellement très pauvre en potassium et phosphore (oligotrophe) et acide, mais ce sable aéroporté (combiné à d'autres aérosols issus des volcans et des embruns marins) est localement une source essentielle et suffisante de nutriments pour la forêt amazonienne,,, en particulier il expliquerait des apports annuels moyens de 26,9 kg/ha/an pour le phosphore et 12,6 kg/ha/an pour le potassium. Les écosystèmes andins bénéficient aussi de calcium et d'autres nutriments apportés par le Sahara.
L'avancée de la désertification en Afrique ou dans le désert de Gobi peut donc augmenter la teneur de l'air en silice et en particules issues des déserts et emportées par les tornades et tempêtes de sable. Ces phénomènes commencent à être modélisés,.
L'ensablement est un phénomène d'apport de sable sur terre ou dans l'eau.
On peut citer comme exemples le canal du Midi, la lagune de Venise, l'ensablement du réseau routier marocain, ainsi que la baie du mont Saint-Michel.
L'ensablement désigne aussi la paralysie d'un véhicule enfoncé dans du sable.
Sable était le nom d’une fine poudre à base de pierre ponce, ou d’autres substances absorbantes, que l’on répandait sur une lettre écrite pour sécher l’encre, avant la généralisation du papier buvard.
Un grain de sable suffit parfois à bloquer le fonctionnement d'un mécanisme ; par extension, le terme désigne une petite perturbation bloquant tout un système (organisation humaine, stratégie, pensée unique…).
Le bac à sable est un lieu de jeu pour enfants ; il désigne par extension le milieu enfantin (« les play-boys des bacs à sable », Morgane de toi, Renaud) ou un lieu d'apprentissage.
Le sable du temps : l'écoulement du temps, par analogie au sablier.
Le marchand de sable : personnage de l'imaginaire enfantin qui passe le soir dans la chambre des enfants et leur jette du sable afin qu'ils ferment les yeux et s'endorment. C'est ainsi que se termine chaque épisode de la série culte « Bonne nuit les petits ».
Le Château de sable est un court métrage canadien d'animation de marionnettes, réalisé par Co Hoedeman et sorti en 1977.
Il a remporté l'Oscar du meilleur court métrage d'animation lors de la 50e cérémonie des Oscars et le Grand Prix au Festival international du film d'Annecy, ainsi que de nombreuses récompenses au Canada et à l'international.
Des petits personnages imaginaires émergent d'un paysage de sable et entreprennent de construire un château de sable, chacun mettant à profit son talent et ses caractéristiques morphologiques pour mener à bien ce projet. La construction du château se déroule dans l'harmonie et s'avère une réussite jusqu'à ce que le vent en efface les traces.
Les éditions Finitude sont une maison d'édition française créée en 2002 par Emmanuelle et Thierry Boizet. Leur siège social est situé au Bouscat en Gironde ; la maison est exploitée par la société Finitude.
Les éditions Finitude ont été fondées au Bouscat par deux libraires girondins, Emmanuelle et Thierry Boizet, spécialisés dans les livres anciens qu'ils vendaient depuis 1994 dans le quartier Saint-Pierre à Bordeaux. Avec la volonté de rééditer des écrivains parfois tombés dans un certain oubli (et de former un catalogue dans l'esprit des éditions du Sagittaire ou des éditions José Corti), ils démarrent leur fonds avec des œuvres de Georges Perros, Eugène Dabit, Marc Bernard, Raymond Guérin, Jean-Pierre Enard, Jean Forton – dont la veuve apportera Pour passer le temps, un manuscrit inédit à Thierry Boizet déclenchant en 2002 la fondation de la maison d'édition,, –, Marc Papillon de Lasphrise, ou Jean-Pierre Martinet.
En littérature étrangère, ils publient en quinze volumes l'intégralité des 7 000 pages du Journal d'Henry David Thoreau, des textes de Benjamin Franklin, ou la correspondance d'une des figures de la « Beat Generation », Neal Cassady.
Publiant également de jeunes auteurs, la maison d'éditions fait découvrir Oscar Coop-Phane – qui avec son roman Zénith-Hôtel obtient le prix de Flore en 2012 –, Pierre Cendors – lauréat du prix Alain-Fournier 2011 pour Engeland –, Emmanuelle Pol, Victor Pouchet, Claire Wolniewicz ou Olivier Bourdeaut, dont le premier ouvrage En attendant Bojangles devient – avec plus de 50 000 exemplaires vendus en deux mois et des traductions dans dix pays – un succès d'édition inattendu début 2016,,. Quelques semaines plus tard, il est lauréat 2016 du Roman des étudiants France Culture-Télérama, du Grand prix RTL-Lire et du prix Roman France Télévisions.
Depuis 2010, Finitude publie une revue intitulée Capharnaüm,. En 2012, le catalogue des éditions contient plus de cent titres tous publiés sur un papier de luxe « centaure ivoire ». En 2013, les éditions Finitude s'associent avec Harmonia Mundi pour la diffusion de leurs titres.
Château de sable est une bande dessinée, sortie le , qui a été créée par le dessinateur Frederik Peeters et le scénariste Pierre Oscar Lévy et publiée par la maison d'édition Atrabile.
L'album est publié par la maison d'édition Atrabile en 2010 puis réédité en 2021.
Château de sable est récompensé du Prix Töpffer Genève en 2010 et du Prix de la meilleure bande dessinée de science-fiction aux Utopiales en 2011 .
En 2021, La BD est adaptée au cinéma par l'Américain M. Night Shyamalan sous le titre Old ,.
Château de sable peut désigner :
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