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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: by Wikipedia (Historical)



Les Sables-d'Olonne


Les Sables-d'Olonne


Les Sables-d’Olonne sont une commune nouvelle française, sous-préfecture du département de la Vendée dans la région des Pays-de-la-Loire.

La commune résulte de la fusion des communes de Château-d'Olonne, d’Olonne-sur-Mer et des Sables-d’Olonne le , laquelle fait d’elle la deuxième commune la plus peuplée du département après La Roche-sur-Yon.

Elle offrait à la fin des années 2010, l'une des plus fortes attractivités touristiques parmi les villes française de mille à dix mille habitants selon une étude.

Géographie

Les communes limitrophes sont Bretignolles-sur-Mer, Brem-sur-Mer, L'Île-d'Olonne, Saint-Mathurin, Sainte-Foy et Talmont-Saint-Hilaire.

Le territoire municipal des Sables-d'Olonne s'étend sur 8 607 hectares. Les niveaux d'altitude de la commune nouvelle fluctuent entre 0 et 59 mètres.

La nouvelle commune regroupe les communes du Château-d'Olonne, d'Olonne-sur-Mer et des Sables-d'Olonne, qui deviennent des communes déléguées, le et qui sont supprimées par décision du conseil municipal du .

Localisation

Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Sables-d'Olonne, se situe au centre-ouest du département de la Vendée, en bordure de l'océan Atlantique.

Géologie et relief

Les Sables-d'Olonne disposent d’une longue bande côtière à l'ouest avec près de douze kilomètres de plages bordées par une forêt départementale. Au sud, la grande plage et l'entrée du port sont entourés par les roches de La Chaume et la bande de roche s'étendant vers Talmont-Saint-Hilaire.

Hydrographie

Elle est bordée au nord par l'Auzance, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au havre de la Gachère, ainsi que, à l'est, par un affluent, la Vertonne. Ces deux cours d'eau alimentent le marais d'Olonne.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Ce trait est d'autant plus marqué aux Sables d'Olonnes, où la ville connaît un climat océanique (Cfb) situé en bordure d'un climat supra-méditerranéen (Csb). Ainsi, du point de vue de la classification de Koppen, et si l'on s'en réfère aux derniers relevés climatiques de météo-france (cf. ci-dessous), deux sur trois des critères qui permettent de caractériser la sécheresse estivale sont remplis :

  1. les précipitations moyennes (P) y sont inférieures à 40 mm pendant les mois de juin et juillet,
  2. le calcul de l'indice de Gaussen donne un mois de juillet sec (P < 2T),
  3. en revanche, les précipitations moyennes du mois de juillet (33,8 mm) sont très légèrement supérieures aux précipitations du mois le plus pluvieux (novembre) divisées par 3 (33,6 mm).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,7 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


Urbanisme

Typologie

Les Sables-d'Olonne sont une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine des Sables-d'Olonne, une unité urbaine monocommunale de 48 402 habitants en 2021, constituant une ville isolée,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,.

Voies de communication et transports

Voies routières

  • en provenance de Paris par l'A11, via Le Mans, Angers, et par l'A87 via Cholet, La Roche-sur-Yon jusqu'aux Sables ;
  • en provenance de La Rochelle via Luçon par la D 949 ;
  • en provenance de Saint-Nazaire via Pornic, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Brem-sur-Mer, la Girvière ;
  • en provenance de Challans via L'Aiguillon-sur-Vie, Vairé et Olonne-sur-Mer.

Transports ferroviaires

La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens, à destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon, et un TER « train des plages » mis en place en 2013 en provenance ou à destination de Saumur via Bressuire circulant l'été de mai à septembre. La commune est aussi desservie par des TGV quotidiens à destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne sont tractés par des motrices diesels le temps que la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne soit électrifiée. Les TGV tractés sont remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV est réintroduit grâce à l'électrification de la ligne. Elle est aussi desservie par la gare d'Olonne-sur-Mer qui est desservie par les TER Pays de la Loire faisant une liaison entre Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne.

Transports aériens

  • Par avion privé à l'aérodrome des Sables-d'Olonne-Talmont et à l'aérodrome de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs.
  • Par aviation de ligne, aéroports de Nantes-Atlantique et de La Rochelle-Île-de-Ré.

Port

Le phare des Sables-d'Olonne est situé sur la digue ouest à l'entrée du port (La Chaume), avec le prieuré Saint-Nicolas en arrière-plan.

Le chenal du port peut être vu de la Chaume, avec l'entrée de Port Olona en arrière-plan et celle du port de commerce et de pêche à droite.

.

Les Sables-d'Olonne sont une ville tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :

  • le port de pêche, quatrième de France, pêche artisanale (soles, seiches, morues…) ;
  • le port de commerce ;
  • les ports de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe et Port Garnier (emprise sur le port de pêche).

Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'Armandèche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi Tour d'Arundel.

Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, Privilège Marine, Océa et Tresco.

Codes

Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.

Transports en commun

Bus Oléane à l'arrêt Hôtel-de-Ville, terminus de la plupart des lignes.

Accostage de la ligne Passeur C au niveau de la Grande-Jetée.

Le site des Sables-d'Olonne dispose, au sein des Sables-d'Olonne-Agglomération, d'un réseau de transport en commun baptisé Oléane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer), exploitant 8 lignes de bus urbains, Le ticket de bus valable h est au prix de 1€50. De nombreuses cartes et abonnements existent.

La ville dispose également de trois lignes de navettes maritimes (piétons et cyclistes) desservant trois débarcadères dans le port (6 en été). Le passeur est gratuit pour les résidents; le passage est à 1,10  pour les étrangers. Ici encore, des cartes sont disponibles, diminuant le coût du passage.

De 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport.

Toponymie

La mer recouvrait à l’époque une grande partie de la contrée : Ol-ona, hauteur au-dessus de l'eau, serait peut-être d’origine celtique et aurait donné son nom à quatre des six communes qui composaient la région. À cette époque, c’est Olonne qui règne en maître. Le XIIIe siècle verra sortir de l'ombre, ou plutôt du sable, une petite sœur cadette : les Sables-d'Olonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui s’envase, le prince Savary de Mauléon décide de développer le havre d’Olonne vers les dunes protégées par l'île Vertime. Louis XI, en 1472, sépare Les Sables-d’Olonne de la ville d’Olonne pour en faire le port principal du pays.

Histoire

La commune est créée le par un arrêté préfectoral du .

La fondation des Sables-d'Olonne remonte à 1218. L'actuel bourg d'Olonne-sur-Mer était au Moyen Âge un port très actif situé au fond d'une baie abritée. L'envasement de cette baie ainsi que celle de Talmont conduisent le prince Savary de Mauléon à fonder un nouveau port à l'emplacement de l'actuel quartier de la Chaume et dans les dunes d'Olonne (d'où vient le nom de la ville). La ville va alors se développer sur le versant nord de la dune.

En 1754, Les Sables-d'Olonne et la Chaume fusionnent. En 1844, la loi attribue à la ville, quatre-vingt-quatre hectares de terrains marécageux situés alors sur la commune d’Olonne sur lesquels seront aménagés par la suite la place de la Liberté et le cours Dupont. La même année, la commune du Château-d'Olonne cède à la ville soixante et un hectares de terrains situés à l'est du cimetière Arago. Toujours pour assurer le développement des Sables, la commune du Château-d'Olonne vendra à la ville l'embouchure du Tanchet en 1875 et la forêt de la Rudelière en 1913. Les frontières de ces trois communes resteront identiques jusqu'en 2019.

L'arrivée du chemin de fer en 1866 voit l'émergence des quartiers de la gare et de Saint-Michel au nord de la ville. Les constructions ne cesseront de s'étendre le long des grands axes entre le centre-ville des Sables et les bourgs périphériques d'Olonne et du Château-d'Olonne. À partir des années 1930, la ville commence à se développer à l'est du boulevard de Castelnau et au sud de l'avenue d'Aquitaine. Ce nouveau quartier résidentiel sera doté de l'école Clemenceau, de l'église Saint-Pierre, de l'hôpital et du marché Arago qui lui donnera son nom . Ce développement se poursuivra vers l'actuel quartier des Présidents.

Jusqu'aux années 1950, les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne se sont essentiellement développées autour de leurs centres bourgs. En effet, ces deux communes ont longtemps gardé un caractère rural où la vie économique est essentiellement marquée par l'agriculture et l'artisanat. L'essor démographique de l'après-guerre pousse néanmoins les communes à construire de nouveaux lotissements. Le quartier de la Tonnelle à Olonne-sur-Mer et celui de la Pironnière au Château sont aménagés respectivement en 1957 et 1959 à proximité immédiate de la ville des Sables et non pas autour des centres bourgs historiques. À partir des années 1960, la ville ne va alors cesser de s'étendre sur les deux communes périphériques avec la cité Charcot en 1965, la Tournée des Olonnes, le Havre de la Mérinière en 1971, le hameau des Moinardes en 1973, la cité de la Gillerie puis le village de la Paillolière en 1977. Au Château-d'Olonne, les terrains situés entre le centre bourg et le quartier des Nouettes sont également progressivement urbanisés au cours des dernières décennies[Lesquelles ?], tout comme la partie sud de la ville, entre la route de Talmont et le littoral. Ces deux communes vont aussi faire le choix du développement de l'habitat maison individuel en raison de l'importante réserve foncière disponible sur leur territoire. Parmi les rares grands ensembles HLM construits dans les années 1960, on peut citer : la résidence des Aubépines (1961), la cité du Moulin (1963) ou encore la cité Charcot (1965).

Cette extension rapide pousse les trois communes à créer en 1964 un syndicat intercommunal à vocation multiple (Sivom) afin de travailler ensemble sur plusieurs projets nécessaires à leur développement. Parmi ces projets, on peut relever la création des zones d'activités des Fruchardières en 1968 et des Plesses en 1978, de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges et lycées publics) ou encore du vaste espace sportif des Chirons en 1975. Pour plus d'efficacité, ce SIVOM sera remplacé en 1994 par la Communauté de communes des Olonnes. Dans les années 1980, l'idée de fusionner les trois communes fait son chemin parmi des citoyens qui décident de se regrouper au sein de l'association Arepo (Association pour la réunification et l'expansion du pays des Olonnes). Une étude présentée en 2009 par KPMG concluant à la nécessité d'une fusion relance le débat. L'élection ou la réélection de listes municipales ouvertement favorables à la fusion lors des élections municipales de 2008 et 2014 vont alors donner un coup d'accélérateur à la fusion. En 2017, la communauté de communes fusionne avec celle de l'Auzance et de la Vertonne pour former la communauté d'agglomération des Sables-d'Olonne, puis c'est au tour des trois communes des Olonnes de fusionner en 2019.

Politique et administration

Liste des maires

Communes fondatrices

Jumelages

  •  Schwabach (Allemagne) depuis le
  •  Worthing (Royaume-Uni) depuis 1998
  •  Gourcy (Gourcy) (Burkina Faso) : 80 000 habitants (2006) - capitale de la province du Zondoma, jumelée depuis 1987
  •  Murat (France) : 1 915 habitants (2016) - Département du Cantal
  •  A Laracha (Espagne) : 11 302 habitants (2018) - Galice
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Population et société

Les habitants de la commune nouvelle sont appelés les Sablais et les Sablaises.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2021, la commune comptait 48 402 habitants.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,6 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,9 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 20 232 hommes pour 24 123 femmes, soit un taux de 54,38 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Découpage infracommunal

L'INSEE découpe la commune des Sables-d'Olonne en quinze quartiers IRIS, eux-mêmes regroupés en trois Grand-Quartiers.

Sports

Équipements sportifs

Associations sportives

Les Sables Vendée Cyclisme (LSVC) est une équipe cycliste française, basée aux Sables-d'Olonne en Vendée, elle évolue en Division Nationale 2 de la Fédération française de cyclisme en cyclisme sur route.

Fondée en 2018 par la fusion de deux clubs (Le Pays des Olonnes Cyclisme Côte de Lumière (POCCL) et L'Entente Cycliste du Château-d'Olonne (ECCO)).

Plusieurs coureurs professionnels ou de très haut-niveau amateur ont évolué au sein du club : Freddy Bichot; Clément Orceau; Enzo Bernard; Stefan Bennett; Paul Ourcelin; Ayumu Watanabe; Jean Claude Uwizeye; Valentin Guillaud: Bryan Nauleau et dernièrement Raphaël Parisella qui vient de s'engager pour deux saisons chez B&B Hotels p/b KTM.

Économie

Médias

Trois médias ayant leurs bureaux aux Sables-d'Olonne diffusent aux Sables-d'Olonne et dans ses environs :

  • Le Reporter sablais ;
  • Les Sables Vendée Journal (groupe Publi-Hebdos) ;
  • Ouest-France Les Sables-d'Olonne (groupe Ouest-France).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Quartier des Sables

  • Le Remblai (promenades Lafargue et Clemenceau) accueille de nombreuses villas du XIXe siècle, faisant face à la mer et figurant à l'inventaire des monuments historiques, les autres étant disséminées dans le centre-ville. Parmi les villas qui bordent le Remblai, une des plus emblématiques est le Palazzo Clementina, édifié en 1919, œuvre de l’architecte sablais Charles Charrier. Appartenant à l’architecture balnéaire sablaise, le palazzo appartient aux villas de type castle puisqu’il emprunte son éclectisme aux châteaux et aux palais italiens. D’un côté la façade imposante donne une impression de forteresse, renforcée par la tour, les échauguettes (guérite en pierre) et les meurtrières, de l'autre, diverses touches fantaisistes rappellent la maison de villégiature. La fonction balnéaire est renforcée par la célèbre tour crénelée assimilable à un phare. Fenêtres et terrasses sont orientés vers la mer pour donner à ses occupants la jouissance d'un panorama exceptionnel.
  • Ses trois ports :
    • le port de pêche (4e port de France en valeur après ceux de Lorient, Boulogne-sur-Mer et Le Guilvinec) et sa criée ;
    • le port industriel de la Cabaude en bassin à flot, avec un passage de 943 811 tonnes de marchandises ayant transité en 2019 ;
    • le port de plaisance: Port Olona , abritant le départ du Vendée Globe.
  • Plusieurs lieux de culte, dont :
    • l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, construite entre 1646 et le XVIIIe siècle, sa façade ouest évoque la Renaissance ; à la Révolution, elle devient le temple de la Raison avant d'être un grenier à grain puis elle retrouve sa vocation en 1800, située en plein centre ;
    • l'église Saint-Pierre, rue des Deux-Phares ;
    • l'abbaye Sainte-Croix, construite de 1633 à 1639, elle abrite, après le départ des sœurs, l'hôpital militaire, un camp d'internement, un centre de perfectionnement militaire, est réquisitionnée par les Allemands puis, rachetée par la municipalité, c'est un centre culturel, le musée des Sables, l'école de musique, et, actuellement, la médiathèque, ;
    • la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, dite Notre-Dame-des-Marins, construite en 1850, abrite une statue de la Vierge en bois polychrome, ancienne figure de proue d'un navire, qui aurait sauvé la vie de Flandrine de Nassau, naufragée au large de Bourgenay. Elle se trouve au 37 de la rue de l'Amidonnerie ;
    • l'église Saint-Michel. Sur son nouveau parvis est installée en 2018 une statue de saint Michel présente auparavant entre 1935 et 2017 dans l'enceinte d'une école privée. Après qu'une association a demandé son retrait de l'espace public en s'appuyant sur la loi de 1905, une consultation a lieu dont 94,51 % des participants se prononcent pour son maintien. La cour administrative d’appel de Nantes confirme néanmoins son retrait.
    • le temple protestant, au 14 du cours Blossac.
  • Le cimetière, dans le quartier Arago, avec des tombes du XIXe siècle.
  • Le quartier du Passage, entre port et plage, avec ses maisons anciennes et ses ruelles étroites, dont :
    • la rue du Paradis (actuellement rue Manuel) ;
    • la rue de l'Enfer, figurant au Livre Guinness des records de 1987 comme étant la rue la plus étroite du monde avec 40 cm au sol ;
    • la rue Rapide…
  • Le quartier de l'île Penotte, ruelles piétonnes et façades ornées de mosaïques de coquillages.
  • Ses halles et marchés :
    • les halles centrales, au cœur de la ville, de style Baltard, abritent un marché quotidien et un marché de producteurs locaux, les mercredis et samedis ;
    • la halle à poissons, sur le port de pêche ;
    • le marché couvert Arago.
  • Le musée de l'abbaye Sainte-Croix, le MASC (art moderne et contemporain) : avec des œuvres de Victor Brauner, Gaston Chaissac, Philippe Cognée, Claude Viseux, Robert Combas, René Leleu, Albert Marquet, Peter Saul…, salle consacrée aux arts populaires et aux pratiques balnéaires, cycle de conférences sur l'art moderne organisé par la Société des amis du musée, présidée par Jacques Masson.
  • Le Conservatoire de musique Marin-Marais, situé derrière l'abbaye Sainte-Croix.
  • Le zoo des Sables-d'Olonne, à la Rudelière, dans une végétation luxuriante et fleurie.
  • Le Blockhaus-hôpital des Sables-d'Olonne, construit par les Allemands en 1943 et transformé en musée sur la Seconde Guerre mondiale ouvert au public en 2017.

Quartiers de la Chaume et de l'Aubraie

  • Le château Saint-Clair qui abrite au sommet de son donjon le phare dit « de la tour d'Arundel ».
  • Le prieuré Saint-Nicolas, lieu d'expositions. À proximité, le mémorial des Péris en mer, mosaïque de Jacques Launois.
  • La Paracou, découverte de la faune et de la flore de l'estran, son ancienne écluse à poissons.
  • Musée du Coquillage.

Quartier d'Olonne

Église Sainte-Marie d’Olonne

Le style basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042. L’église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l’épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brulé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l’église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l’objet de campagnes de restauration aux XIXe et XXe siècles, et est classée comme monument historique depuis 1908.

L'église présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées du XVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur la châsse de saint Vivent, évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées en Bourgogne au moment des invasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.

Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci fut incendié lors des guerres de Religion et son clocher fut, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice fut démantelé et vendu comme bien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd’hui.

Quartier du Château-d'Olonne

Monuments historiques

La commune ne compte qu'un monument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le . Elle n’a aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel, ni aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques, ni à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Château et manoirs

  • Le Château de Pierre-Levée (monument historique) fut construit sur le modèle du Petit Trianon de Versailles au XVIIIe siècle par l'architecte parisien Nicolas Ducret pour Luc Pezot, armateur et receveur des tailles de l’élection des Sables. Achevé en 1777, le château fut le siège d’un camp où logèrent une partie des troupes chargées de la défense du port des Sables lors des guerres de Vendée. Plusieurs parties du château (propriété privée) sont classées. L'entrée de la cour d'honneur se fait par une belle grille en fer forgé. Le château dispose de jardins desquels furent enlevées au XIXe siècle les statues de déesses dénudées qui l’ornaient à l’origine.

Chaque été une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la préhistoire.

  • Le manoir de la Jarrie (propriété de la commune) est une ancienne maison forte du XIIe siècle située au sud du bourg. Sa tour circulaire aurait été rajoutée au XIVe siècle. Les fossés du manoir ont été comblés pendant la Seconde Guerre mondiale par les troupes allemandes qui avaient installé dans le parc des pièces d'artillerie pour protéger la baie des Sables d'Olonne (les soldats ont également détruit les archives du manoir à leur départ).

Le bâtiment et ses dépendances des XVIIe et XVIIIe siècles sont actuellement en restauration.

  • Le manoir de la Mortière (propriété de la commune) est une autre maison forte située au nord du bourg. Un départ de voûte subsistant sur sa façade nord fait penser à une ancienne entrée de l'époque médiévale. Le porche et la tour carrée seraient du XVIe siècle. Le manoir fut offert par le roi Louis XIII à Jacques Martin, qui avait été anobli pour lui avoir sauvé la vie lors du siège de la Rochelle (1628) et en être sorti mutilé (il avait eu les deux bras arrachés par un boulet).

Sur l'angle sud-ouest du mur, une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle.

  • Une dernière maison forte, La Rocquerie (propriété privée), était située à l'ouest du bourg. Il n’en subsiste qu'une porte du XVIIe siècle et, à l'intérieur d’un puits, l'entrée d'un souterrain refuge de deux mètres de profondeur.

Autres monuments

  • Des vestiges préhistoriques subsistent sur le territoire de la commune. Les menhirs jumeaux de Pierre-Levée se trouvent près du château auquel ils ont donné leur nom. Celui dit de la Conche Verte est situé au nord de la forêt d’Olonne et aurait servi de refuge à l’évangélisateur Saint-Vivent au IVe siècle. Un autre mégalithe, appelé Pierre des Serments, a été déplacé près d’une fontaine au nord du bourg. Sa nature préhistorique est contestée.
  • À la sortie du bourg (route de Vairé) se dresse le'monument aux morts. Celui-ci fut réalisé en 1922 par les frères Jan et Joël Martel. Ce monument est constitué d’une statue, représentant une femme en deuil habillée dans son costume local (appelé la mère Susane en référence au modèle supposé), reposant sur un socle orné de deux bas reliefs représentant des Poilus appuyés sur leurs fusils.
  • La maison du Père Tranquille (propriété privée), située à proximité du bourg, fut utilisée lors du tournage du film homonyme (1946).
  • La salle des Œuvres Post-Scolaires inaugurée en 1927 par Edouard Herriot, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts de l’époque, possède une intéressante charpente métallique. Elle est actuellement en voie de réhabilitation pour accueillir l’office de tourisme de la commune.
  • L’ancienne maison noble de la Gachère (propriété privée) se dresse dans le village du même nom et plusieurs maisons bourgeoises du XIXe siècle (propriétés privées) sont localisées dans le bourg d'Olonne-sur-mer.

Musée des traditions populaires

L'association Mémoire des Olonnes gère depuis 1991 dans le bourg d'Olonne-sur-Mer le musée des Traditions Populaires.
Celui-ci retrace la vie dans l'arrière-pays sablais à la fin du XIXe siècle. Les collections de l'association présentent la vie quotidienne, les costumes et coiffes locales, l'artisanat traditionnel et le matériel agricole de cette époque. Le musée reconstitue aussi l'ambiance d'une classe au début du XXe siècle.
Il accueille également la collection réunie par un Olonnais, Alphonse Guillet, témoignage de la Guerre de 1914-1918.

Autres lieux et monuments

On[style à revoir] peut également citer :

  • la résidence du Fenestreau (privée) ;
  • l'église Saint-Hilaire.

Patrimoine naturel

La côte sauvage

La commune de Château-d'Olonne présente la particularité de disposer à la fois d'une plage de sable et d'une côte rocheuse très découpée :

  • la plage de Tanchet (partagée avec Les Sables d'Olonne) ;
  • le Puits d'Enfer, entaille naturelle dans laquelle l'océan s'engouffre à marée haute ;
  • les dunes du Puits d'Enfer ;
  • l'anse de Saint-Jean-d'Orbestier ;
  • l'anse aux Moines ;
  • le bois Saint-Jean et ses bunkers, vestiges du mur de l'Atlantique ;
  • la baie de Cayola et ses galets.

Cet ensemble est parcouru par un cheminement cyclo-piéton.

Olonne-sur-Mer

La commune déléguée d'Olonne-sur-Mer dispose d'un important accès au littoral (environ 8 kilomètres) comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en lisière de la Forêt domaniale d'Olonne :

  • la plage de Sauveterre, spot de surf réputé ;
  • la plage des Granges située au nord de la commune entre la forêt d'Olonne et le chenal du Havre de la Gachère qui matérialise la séparation avec les communes de Brem-sur-Mer et Bretignolles-sur-Mer ;
  • la plage de l'Aubraie entre la plage de Paracou (la Chaume) et celle de Sauveterre ;
  • les Marais d'Olonne qui commencent à La Roulière, l'ancien port d’Olonne avant son envasement.

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées dans la commune

XVIe siècle
  • Paul Imbert, marin pêcheur, esclave du pacha de Marrakech Ammar el Feta.
XVIIe siècle
  • François l'Olonnais (1630-1669), l'un des pirates des Caraïbes les plus cruels et sanguinaires.
  • Philibert de la Brossardière, dit Philibert l'Olonnois.
XVIIIe siècle
  • Augustin Chedaneau (1760-1850), homme politique, député de la Charente.
  • Corneille Lamandé (1776-1837), architecte et ingénieur.
XIXe siècle
  • Édouard Collineau (1810-1861), général, y est né.
  • Émile Rouillé (1821-1897), homme politique français, né et mort aux Sables-d'Olonne.
  • Eugène Raguet (1863-1925), un architecte et sculpteur, et secrétaire général de la Société nationale des Beaux Arts, 1898-1908.
  • Paul-Émile Pajot (1873-1929), artiste-peintre.
  • Jean Launois (1898-1942), artiste-peintre.
  • Florelle (1898-1974), chanteuse et actrice de très grande renommée dans les années 1930.
XXe siècle
  • Maurice Buffet (1909-2000), artiste-peintre.
  • André Dechezelles (1909-1997), magistrat, premier président de la cour d'appel de Paris, membre du comité de l'ONU pour l'élimination des discriminations raciales.
  • Marie-Rose Tessier (1910-), doyenne des français vit dans un EHPAD aux Sables-d'Olonne.
  • Yves Dechezelles (1912-2007), avocat, défenseur des droits de l'homme, ancien résistant, compagnon du 42.
  • José David (1913-1993), compositeur.
  • Marcel Hordenneau (1922-2020), résistant, président de l'amicale sablaise des déportés .
  • Jean Huguet (1925-2006), écrivain, auteur de très nombreux ouvrages régionaux et historiques, éditeur.
  • Michel Laurent (1926-2010), avocat, maire de 1959 à 1965, auteur du Petit Chaumois Illustré, anthologie du parler chaumois.
  • Louis Guédon (1935-), député-maire des Sables-d'Olonne, on lui doit notamment la création du port de plaisance Port Olona, ce qui entraîna la destruction du pont reliant La Chaume aux Sables-d'Olonne, la rénovation du Remblai et le développement de la célèbre course créée par Philippe Jeantot, le Vendée Globe, en partenariat avec le Conseil général de Vendée.
  • Claude Robin (1941-2010), international français de football.
  • Didier Gallot (1945-), magistrat, juge d'instruction aux Sables-d'Olonne, fondateur du Festival Simenon, maire de la ville des Sables-d'Olonne à partir d'.
  • Emmanuel Debarre, (1948-2020), sculpteur français et mort à la La Roche-sur-Yon.
  • Philippe Hurteau (1959-), artiste-peintre.
  • Eric Pénard (1960-), artiste-peintre (travaille aux Sables-d'Olonne).
  • Bénédicte des Mazery (1962-), écrivain.
  • Jean Pateau (1966-), moine bénédictin français, abbé de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault depuis 2011.
  • Dimitri Rataud (1972-), acteur.
  • Laëtitia Tignola (1972-), judokate.
  • Alexis Thébaux (1985-), gardien de but du Paris Football Club.
  • Bryan Nauleau (1988-), cycliste chez Europcar.

Personnalités mortes dans la commune

XIXe siècle
  • Marc Gaspard Abraham Paulet de La Bastide (1769-1805), général des armées de la République, y est décédé.
XXe siècle
  • Marcel Hamel (1933-2009), artiste peintre, vécut aux Sables-d'Olonne.
  • Odette Roux (1917-2014), maire de la commune à la Libération.

Personnalités ayant vécu dans la commune

XIIIe siècle
  • Savary Ier de Mauléon, (1181 - ), il fonda la ville en 1218.
XVIIe siècle
  • Michel Tortereau, flibustier né à Cuba ; adopté par une famille sablaise, il devient le second de Jean-David Nau dit l'Olonnais[réf. nécessaire].
XIXe siècle
  • Adolphe d'Hastrel (1805-1874), officier et artiste, auteur d'une série de lithographies sur la ville où il vécut.
  • Jean-Jacques Audubon (1785-1851), naturaliste (à cause de son père Jean Audubon, capitaine de navires né aux Sables en 1744).
XXe siècle
  • Jean Mauclère (1887-1951), journaliste et auteur de romans populaires. Il a souvent évoqué Les Sables-d'Olonne et sa région dans des études savantes et des récits fictifs.
  • Léon David (1867-1962), chanteur lyrique.
  • Laurence Drapeau, artiste-peintre.
  • Jacques Launois (1934-2002), artiste peintre mosaïste, auteur du Mémorial des marins péris en mer (La Chaume).
  • Paco Rabanne (1934-2023), couturier, réfugié aux Sables-d'Olonne avec sa mère à cause de la guerre civile espagnole. Il sera élève au lycée de l'Abbaye Sainte-Croix.
  • Raphaël Toussaint (1937-), peintre de la Vendée (ayant travaillé sur le thème du Vendée Globe et de la ville des Sables).
  • Robert Shennon (1946-), poète
  • Patrick Buisson (1949-) journaliste, conseiller en communication, y possède une maison.
  • Philippe Jeantot (1952-), fondateur du Vendée Globe.
  • Bernard Philippeaux, artiste-peintre.
  • Nathalie Renoux (1971-), journaliste et animatrice de télévision française.
  • Sylvie Tellier (1978-), directrice générale de la Société Miss France et de Miss Europe Organisation.

Héraldique

Notes et références

Notes

Références

Annexes

Articles connexes

  • Liste des communes de la Vendée
  • Liste des communes nouvelles créées en 2019

Bibliographie

  • Michel Gaucher, Olonne-sur-Mer : d'hier à demain, Les sables-d'Olonne, Les Amitiés sablaises, coll. « Le littoral vendéen », , 43 p. 
  • Eric Gillot, "la pironnière, vendée, france", TheBookEdition, 2019, 230 p.

Liens externes

  • Ressources relatives à la géographie :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Annuaire du service public français
  • Site officiel de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne
  • Entrée « Sables-d’Olonne, Les » sur le site des archives départementales de la Vendée
  • Portail de la Vendée
  • Portail des communes de France

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Château de sable


Château de sable


Un château de sable est une sculpture de sable, pouvant représenter une construction humaine (généralement un château) ou simplement être de forme quelconque : on peut alors difficilement le distinguer des sculptures de sable. Le site tout désigné pour sa construction est la plage, mais certains concours déplacent du sable jusqu'à leur site. Il s'agit généralement d'une construction éphémère, disparaissant au gré des vagues ou du vent, ou alors d'œuvres pérennes, préservées à l'aide de colles. Dans leur forme primaire, les châteaux de sable participent davantage du jeu ou de la socialisation que de l'art. S'inscrivant dans la nature, depuis les jeux d'enfants jusqu'aux œuvres sophistiquées, ils participent aussi du Land art. Il existe de nombreux festivals et de concours de châteaux ou de sculptures de sable dans le monde.

Techniques de construction

L'idéal est d'utiliser un sable légèrement humide le plus fin possible (celui des dunes étant meilleur que celui du bord de l'eau) et de travailler au coucher du soleil afin d'éviter que le sable ne sèche trop vite. L'humidité est essentielle car elle permet la cohésion des grains de sable entre eux.

La proportion idéale d’eau que doit contenir le sable pour construire de hauts châteaux de sable est d’environ 1 % en poids, ce qui correspond à « environ 50 seaux de sable pour un seau d’eau » selon le physicien Daniel Bonn, chercheur du CNRS.

  • En 2011, le record du monde du château le plus haut était détenu par l’Américain Ed Jarrett, directeur de golf, qui a réalisé dans le Connecticut en 2011, grâce à 800 tonnes de sable et d'eau et avec l'aide de 1500 bénévoles, un édifice de 11,30 m de hauteur,
  • En 2014, le record est à Rusty Croft avec un édifice de 12,59 m construit au Brésil à Niteroi par Caterpillar,.
  • En 2015, le record est détenu par Ted Siebert et 19 collaborateurs, avec un château de 13,97 m construit à Miami Beach,.
  • En février 2017, le record est battu par Sudarsan Pattnaik en Inde, dans l'État de Odisha, par un château de 14,48 m réalisé en 11 jours avec l'aide de 45 étudiants,,.
  • Le record de 2017 est un château de 16,68 m de hauteur réalisé en une semaine par la société Schauinsland-Reisen en Allemagne le 1er septembre 2017, qui a nécessité l'apport de 168 camions de sable.

Concours de châteaux de sable

En Allemagne

  • Le Sand Art Festival de Tossens, sur la mer du Nord.

Au Canada

  • Harrison Hot Springs, en Colombie-Britannique, capitale mondiale des sculptures de sable, est l'hôte du des championnats mondiaux de sculpture de sable, qui se tiennent sur les abords du lac Harrison pendant le mois de septembre.
  • Le Concours des châteaux de sable des îles de la Madeleine, a lieu tous les ans sur la plage du Sandy Hook (île du Havre Aubert), au mois d'août, depuis 1986. C'est le plus important concours amateur du monde.
  • Le Concours international de châteaux de sable de Montréal, se tient, depuis 1991, au parc Lafontaine, en août.
  • Le Concours de Châteaux de Sable de Saint-Anne-de-Portneuf, en Haute Côte-Nord, se déroule en juillet, sur la plage du Belvédère de Sainte-Anne-de-Portneuf. Il a vu le jour en 2000.
  • La Magie des châteaux de sable de La Corne, en Abitibi se déroulent en août, au centre communautaire. Le concours fut lancé en 2003.
  • Le Concours de châteaux de sable de Gaspé, en Gaspésie se déroule en août, sur la plage de Haldimand. Le concours fut lancé en 1994.
  • L'événement Merveilles de sable de Gatineau, en Outaouais se déroule chaque année en fin juillet, au parc du Lac-Beauchamp. Le festival offre un concours de sculpture de sable professionnel, amateur et famille. L'événement a vu le jour en 2001 et réunit des sculpteurs de calibre international façonnant plus de 200 tonnes de sable pour composer des structures gargantuesques.
  • Concours de sculptures de sable de Sainte-Luce. À la fin du mois de juillet, la plage de Sainte-Luce dans le Bas-St-Laurent est prise d’assaut par de valeureux pelleteurs de sable qui s’affrontent dans un concours à la fois convivial et artistique depuis 1994.

En Équateur

Concours annuel de châteaux de sable de Cabanas la Chantalita, à la Playa San José, Montecristi, province de Manabi en Équateur, Première Édition, du 21 au 23 février 2009, lors du Carnaval 2009.

Aux États-Unis

  • Le Sandfest, à Seattle, dans l'État de Washington, se déroule dans le Westlake Park.

En France

  • Grand concours de châteaux de sable sur la plage de Sausset-les-Pins, près de Marseille.

En Russie

  • Le Zoo de Moscou organisa, sous le thème animalier, un festival international de sculptures de sable en 2005.

Voir aussi

Articles connexes

  • Pâté de sable
  • Land art
  • Art éphémère
  • Sculpture
  • Sable
  • Matériau granulaire

Liens externes

  • Sculptures sur sable
  • « Pourquoi peut-on faire des châteaux de sable ? », dans Le Figaro, 23 août 2006.
  • Vidéo : Arche de Noé (sculpture de sable)

Bibliographie

  • Manon Morin et Céline Lafrance, Petits trucs pour bâtir un château de sable, Étang-du-Nord, Québec, Corporation Les Châteaux de sable des Îles, (ISBN 978-2-9806820-0-1 et 2-9806820-0-4, OCLC 46991729)
  • Astrid Schilling, Châteaux de sable, Paris, Hoëbeke, , 109 p. (ISBN 2-84230-104-8)

Notes et références

  • Portail de la sculpture
  • Portail du monde maritime

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Sablé-sur-Sarthe


Sablé-sur-Sarthe


Sablé-sur-Sarthe est une commune française située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 12 096 habitants.

La commune fait partie de la province historique du Maine.

Géographie

Sablé-sur-Sarthe est située au carrefour du Bassin parisien, de la Normandie, de la Bretagne, du Centre-Val de Loire et des Pays de la Loire. Elle est traversée par la Sarthe et deux de ses affluents : l'Erve et la Vaige.

Localisation

Le canton de Sablé-sur-Sarthe (32 000 hectares) regroupe seize communes.

Situé dans la partie sud-ouest de la Sarthe, il est limitrophe des départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne. Le canton est en grande partie situé dans le Maine angevin, anciennement Haut-Anjou. La rivière de la Sarthe le traverse d'est en ouest.

Communes limitrophes

Géologie

La commune repose sur le bassin houiller de Laval daté du Culm, du Viséen supérieur et du Namurien (daté entre -346 et -315 millions d'années).

Hydrographie

La rivière la Sarthe traverse la commune et lui donne son nom.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Loup-du-Dorat à 8 km à vol d'oiseau, est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,0 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


Urbanisme

Typologie

Sablé-sur-Sarthe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Sablé-sur-Sarthe, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 13 418 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sablé-sur-Sarthe, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,5 %), prairies (29,7 %), zones urbanisées (13,1 %), forêts (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Voies de communication et transports

Réseau routier

Réseau ferroviaire

La gare de Sablé-sur-Sarthe est desservie par des TGV et par des trains TER Pays de la Loire circulant entre Le Mans et Nantes ou Angers-Saint-Laud.

Toponymie

La ville est désignée sous divers noms : Sabolium, Sobloilum, Soboleum, Sabolium… dans divers textes latins, du nom de deux sablonneries de terre rouge entre Brice (Auvers-le-Hamon) et la porte Saint-Nicholas.

Le gentilé est Sabolien.

Histoire

Époque gallo-romaine

Au cours de l'Antiquité, une marbrière est attestée sur les terres de Sablé-sur-Sarthe. Cette carrière, dont l'ouverture remonte au début de l'époque gallo-romaine, fournit l'ensemble de la région cénomane (civitates des Aulerci Cenomani) en blocs de pierre de nature calcaire, un marbre de couleur grise veinée de rose et de rouge. Ce type de matériau est essentiellement utilisé pour l'élévation des édifices publics sarthois.

Moyen Âge

Le site médiéval a été avant tout une forteresse particulièrement bien située, aux confins du Maine et de l'Anjou. C'est à l'abri de cette forteresse que se développe le bourg dont la population devait s'élever au XVe siècle à près de 1 200 habitants. L'actuel château est bâti sur le site de l'ancien château fort.

À partir de 1196, le seigneur de Sablé-sur-Sarthe est Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, seigneur de Sablé, de Longué-Jumelles et de Château-du-Loir (né vers 1155 - mort en 1222), beau-père d'Amaury Ier de Craon, sénéchal d'Anjou et seigneur de Craon. Ils s'illustrèrent ensemble dans la bataille de la Roche-aux-Moines en 1214 contre les troupes Plantagenêt de Jean sans Terre et de ses alliés.

Guillaume hérite de la baronnie de Sablé en se mariant avec la fille de Robert IV de Sablé en 1190. D’abord au service d’Arthur de Bretagne puis de Jean sans Terre, il est sénéchal du Maine et d'Anjou et un des seigneurs les plus importants du Maine Plantagenêt. Il garde son poste de sénéchal sous Philippe Auguste, dans le royaume de France, après la conquête du Maine par ce dernier en 1204. Il s’illustre comme un acteur majeur de la politique royale à l’échelle de l’Anjou et du Maine.

Durant la guerre de Cent Ans, les Anglais s'établissent dans les principaux châteaux de la région : Beaufort, Sablé, Le Louroux… Il faut attendre Du Guesclin et le seigneur de Maillé pour reprendre ses positions.

Temps modernes (XVe-XVIIIe)

Sablé-sur-Sarthe reçut les signataires du traité du Verger le , événement important dans la succession au trône de France qui stipule que la toute jeune duchesse de Bretagne ne se mariera à nul autre seigneur que le roi de France, en gage d'annexion future au royaume du duché dont elle gardera exclusivement le titre. La fille de Louis XI , Anne de France épouse de Pierre de Beaujeu, régente pendant ma minorité de son frère Charles VIII, déjà en conflit contre ses féodaux dans la "Guerre Folle" gagna la Guerre menée contre le duché de Bretagne dont la cour avait violé deux ans après le traité, en consentant au mariage par procuration d'Anne de Bretagne avec Maximilien Ier de Habsbourg, héritier du Saint-Empire germanique. La Maison de France victorieuse fit annuler cette union qui fragilisait le pays pris en étau. Anne de Bretagne convola avec Charles VIII en 1490. A la suite du décès accidentel de son époux, la jeune veuve épousera, suivant la clause originale du traité, en 1499, le nouveau roi Louis XII, capétien de la branche ainée de la maison d'Orléans. Le mariage de la reine Claude, fille de Louis XII et Anne de Bretagne, avec François Ier, un Valois, officialisera l'annexion définitive du duché au royaume.

Sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution française, Sablé était un marquisat, une pairie et une ville. Elle était située dans le Maine, diocèse du Mans, parlement de Paris, intendance de Tours, élection de La Flèche.

Le XVIIIe siècle marque pour Sablé une période de développement économique et culturel. Le bourg devient ville, dominée par le château que Colbert de Torcy, marquis de Sablé, ministre des Affaires étrangères sous Louis XIV et neveu de Colbert, fait édifier sur les plans de l'architecte Desgots.

Révolution et Empire

À la fin du siècle, Sablé compte 3 000 habitants. Cet essor va s'arrêter brusquement pendant la période révolutionnaire. La ville devient alors un refuge pour les Chouans.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

L'année 1809 restera une date essentielle dans l'histoire locale : de l'anthracite est découvert dans les environs. Grâce à cela, le chaulage se répand et transforme l'agriculture. L'exploitation du marbre, jusque-là artisanale, se modernise et la carrière devient le premier employeur de Sablé et de ses environs avec 1 500 salariés.

Époque contemporaine

Le XIXe siècle

La ville se transforme, le port se développe (22 000 tonnes par an). À son tour, l'arrivée du chemin de fer en 1861 facilite grandement les échanges. Elle favorise la reprise de l'industrie du marbre et suscite également l'extension de l'urbanisation en direction de la gare. Ainsi, en 1886, la population atteint 6 200 habitants.

La fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle voient s'écouler une période de stagnation-récession pour l'économie sabolienne. Les deux grandes guerres, l'exode rural, le caractère essentiellement artisanal des entreprises locales font que la ville se maintient principalement dans un rôle de marché agricole et de centre commercial, malgré l'installation de fonderies repliées de l'Est après 1918. L'exploitation des houillères locales favorise le développement de l'activité chauffournière dans la région au XIXe siècle.

XXe et XXIe siècles

Troisième République et Seconde Guerre mondiale

En 1929, Raphaël Élizé, socialiste et vétérinaire, arrière-petit-fils d'esclave, originaire du Lamentin en Martinique, est élu maire. L'ironie ou tour de force de l'Histoire détermineront les progrès de la pensée politique de la ville, en accolant à ce carrefour de la ruralité et de la spiritualité, des noms de famille à première vue inimaginables, celui de Colbert de Torcy, qui rappelle le grand Colbert, à l'origine du mercantilisme et du Code Noir, et celui d'un descendant d'esclave humaniste. Raphaël Elizé, au patronyme simple hérité de sa grand-mère Elize, peut être considéré comme le premier maire de couleur de France, quoiqu'il fût précédé mais dans des mandats beaucoup plus courts par le métis Louis Guizot dans le Gard, en 1790-1794 et le député "mulâtre né libre" Sévériano de Hérédia, président du Conseil de Paris en 1879. Il pourra exercer son mandat jusqu'en 1941, l'année où il fut destitué avec son adjoint sur ordre de Vichy par le préfet Picot, militaire pétainiste zélé originaire de Belfort. Il entra en Résistance dans le réseau Buckmaster. L'occupant allemand avait fait pression, refusant de parler à ce noir aux commandes de la ville. Ils étaient un millier d'Allemands composant l'Ortskommandantur qui s'étaient installés à Sablé après la Drôle de Guerre, assistant aux conseils municipaux face à interlocuteur plus compatible, plus âgé, figure consensuelle et représentative de la paysannerie de la région, beau-père d'un des photographes locaux. Raphaël Élizé avait été victime des forces conservatrices et extrémistes de l'époque, tiraillée entre elles et les forces progressistes de gauche qui ne pouvaient plus agir en 1941 que dans l'ombre, après avoir soutenu Raphaël Elizé dans son mandat de 1929. Exception dans l'hexagone, ce maire aux qualités fort appréciées qui marquera l'esprit de ses concitoyens grâce à ses innovations (cantine communale, terrain de foot, piscine, la première homologuée dans l'Ouest de la France, cours d'espéranto...), fut pourtant dénoncé. Torturé et déporté en Allemagne au camp de Buchenwald, Raphaêl Elizé mourut en 1945 sous un bombardement des alliés ... Sablé resta quelques années sous le joug germanique et de préfets à leur botte dont Lucien Porte, nommé en 1943, qui montra tant d'entrain et de servilité à poursuivre l'oeuvre de son prédécesseur Picot, qu'il fut destitué à la Libération, en , puis placé en résidence surveillée à l'abbaye de Solesmes avant d'être incarcéré à Angers. Condamné et acquitté malgré ses abus de pouvoir il fut finalement radié du corps militaire (le bilan de ces années noires historiques sur le plan local est désormais complètement accessible à tous : voir notamment site MEMORESIST de la Sarthe qui reprend presque tous les résistants et les déportés des alentours de Sablé, informations complémentaires par consultation d'archives nationales, locales, ou d'études, ou d'articles dans des revues de fédérations nationales ou des témoignages concernant cette même région sur « la relève », les requis et les victimes du STO).

Deuxième moitié du XXe siècle

La dernière mine de charbon de Juigné (la Sanguinière), exploitée par la société Kodak-Pathé, ferme en 1950.

À partir des années 1960, dirigée par Joël Le Theule, député-maire, ministre à plusieurs reprises, Sablé connaît une période d'expansion très soutenue, constituée par le développement de l'activité industrielle dans les secteurs de l'agroalimentaire, des industries métallurgiques et du matériel électrique.

En 1965, la commune de Gastines-sur-Erve fusionne avec celle de Sablé.

Les répercussions en matière d'aménagement urbain ont été très importantes : elle se sont traduites par un véritable éclatement de la ville hors de ses limites traditionnelles, faisant passer sa population de 6 000 à 13 500 en 25 ans.

XXIe siècle

La mise en service en 2017 de la LGV Bretagne-Pays de la Loire et de la virgule de Sablé avec deux allers et deux retours quotidiens en TGV met Paris à environ 1 h 10 de la gare de Sablé.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Jumelages

 Bückeburg (Allemagne).

Sablé-sur-Sarthe et la ville de Bückeburg ont construit officiellement leur jumelage par un serment signé en 1966 par Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe, et Bruno Belhau, maire de Bückeburg.

La charte du jumelage est signée en pour la première fois à Sablé-sur-Sarthe par Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe et Bruno Belhau, maire de Bückeburg. Le préfet de la Sarthe, monsieur Wiltzer, est aussi présent. Découverte de Sablé-sur-Sarthe, sport, compétition de gymnastique et de natation, groupes de musique allemands et français sont au programme des festivités accompagnant cet élan d'amitié.

Le suivant, a lieu à Bückeburg la signature officielle du même acte de Jumelage. Une grande tapisserie aux armes des deux villes est offerte à la ville de Sablé-sur-Sarthe pour marquer l'évènement.

Sablé entretient depuis plusieurs années des échanges sociaux, culturels et sportifs avec la ville de Bückeburg en Allemagne située à une distance de 996 km.

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Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2021, la commune comptait 12 096 habitants, en diminution de 3,2 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

  • Structure de la population : hommes 48,2 %, femmes 51,8 %
  • Répartition : (0 - 19 ans 24,1 %) - (20 - 39 ans 31,2 %) - (40 - 59 ans 21,6 %) - (60 - 74 ans 13,4 %) - (Plus de 75 ans 9,7 %)
  • Référendum sur la Constitution européenne ()
    • Résultats Sable-sur-Sarthe : Oui 52,14 %, Non 47,86 %, Abstention 3,04 %
  • Sablé est l'une des quatre villes de plus de 10 000 habitants de la Sarthe tout comme La Flèche et Allonnes.

Enseignement

  • Huit écoles maternelles et primaires
  • Trois collèges : collège public Simone-Veil (anciennement nommé collège de l'Anjou), collège public Pierre-Reverdy et collège privé Sainte-Anne
  • Quatre lycées : lycée polyvalent public Raphaël-Élysé, lycée du centre soins-études Pierre-Daguet , lycée privé Saint-Joseph, lycée agricole privé Val-de-Sarthe.

Manifestations culturelles et festivités

  • Rappelons "le temps d'avant", procession et fête marquantes :
  • La procession annuelle dans la ville à la Fête Dieu avec port de statues, décorations et fleurs sur la chaussée. -Le Queniau, une fête organisée par le Comité des fêtes après 1946, dans une explosion de joie, après les années sombres, appelant tous, de la ville et d'ailleurs, à admirer le défilé de chars, en apothéose celui de la Reine de la ville,et le défilé de groupes dansants de la jeunesse, et à assister au Jardin Public à des concerts de vedettes de la variété. Fêtes qui ont évolué aujourd'hui en d'autres festivités.
  • Le Festival annuel baroque de Sablé
Créé en 1979, est l'un des principaux rendez-vous baroques de l'été en France. Il réunit les artistes réputés aux côtés de jeunes interprètes sélectionnés pour leur talent. On y rencontre Jordi Savall, L'arpeggiata, les Musiciens du Louvre, mais aussi Matheus, Ensemble Stradivaria ou l'ensemble Elyma. Avec quatorze concerts en quatre jours, le Festival de Sablé a pour but de s'enivrer de musique… ou de découvrir quelques œuvres méconnues. Son académie de danses et de musiques anciennes accueille des stagiaires du monde entier, réunis autour des meilleurs spécialistes de ces disciplines.
  • Rockyssimo : Rock ici Mômes et Nuits d'été.
Chaque année, 8 000 enfants de 3 à 12 ans sont emmenés dans le parc du château de Sablé pour six heures de musiques et de spectacles non-stop. Nombre d'entre eux arrivent grâce aux centres de loisirs pour une journée de musique. Après 25 ans d'existence, Rockyssimômes devient Rock ici Mômes.
Tous les ans et depuis 2006, la ville propose, dans la foulée de Rockyssimômes, deux concerts gratuits dans le parc du château de Sablé. Depuis sa création, les Nuits d’été ont accueilli : Ben l’Oncle Soul, Féfé, Zoufris Maracas, Corneille, Jupiter, Charles Pasi, K2R Riddim, La Caravane Passe, As de Trèfle, Sergent Garcia, Jim Murple Memorial, The Rabeats, La Ruda, Les Hurlements d’Léo, Celtic Legends et bien d’autres encore.

Santé

Sports

  • Un complexe aquatique intercommunal.
  • Cinq gymnases - une salle omnisports - un golf 27 trous - un hippodrome.
  • 63 associations sportives et culturelles.

Sablé-sur-Sarthe a organisé la manche finale de la Coupe du monde de cyclo-cross 1994-1995, ainsi que les Championnats de France de cyclo-cross de 1994 et une manche du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2006.

Sablé possède un club de football le Sablé Football Club.

Sablé possède également un club de basket-ball (Sablé Basket) qui a connu son heure de gloire à la fin des années 1990-début 2000, en se hissant entre autres en 1/8e de finale de la Coupe de France.

Économie

Avec 11 436 emplois industriels et commerciaux pour une population de 27 000 habitants, le bassin de Sablé connait une croissance économique et démographique qui ne s'est jamais démentie depuis 30 ans.

Toutefois, le nombre de demandeurs d'emplois augmente régulièrement depuis une dizaine d'années, passant de 8 % en 1999 à 11,1 % en 2008 (moyenne Pays de Loire 2011 : 7,9).

Les zones d'activité de Sablé (La Tuilerie, La Denisière, L'Aubrée) se situent à l'est de la ville compte tenu des vents d'ouest dominants qui poussent vers l'Est les fumées de la ville.

Entreprises

Des entreprises leaders en France et à l'export ont choisi Sablé-sur-Sarthe, autour de quatre grands pôles industriels :

  • Agroalimentaire : Charal Sabim (viandes bovines et porcines), LDC (volailles Le Gaulois), Bel (fromages Babybel, Kiri, etc.), La Sablésienne (biscuiterie artisanale « Le Véritable Sablé ») ;
  • Mécanique-travail des métaux : Ionisos, Mecachrome (mécaniques de précision automobile), Grandry (fonderie), MS Relais (fabr. spéciales), Buisard (fabrications cabines de tracteurs) ;
  • Plasturgie : Alphacan, Aries Meca (fabr. armements militaires), Allibert (stockage), Valeo (équipementier automobile), Covex (confection et rotomoulage) ;
  • Électronique : SNESS (insertion et sous-traitance électronique), Valeo et autres.

Tourisme

  • La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris.
  • La biscuiterie La Sablésienne propose des visites de sa fabrication.
  • En 1964 Sablé-sur-Sarthe a été le premier village de France classé Station Verte de Vacances.
  • La flamme postale oblitérée à l'effigie de la commune dans les années 1980 montrait l'ancienne tour des remparts et le blason de la ville et était libellée sur trois lignes horizontales en lettres majuscules, Loisirs Culture Nature, et sur deux autres lignes horizontales en minuscules, Forêts Rivières Piscines Camping***.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine architectural

Il mêle l’urbanisme organisé et maîtrisé du XIXe siècle, avec ses façades claires en pierre calcaire, et les rues médiévales sombres et sinueuses abritant sur les maisons à pans de bois des éléments de décor tels que des ferronneries, épis de faîtage, etc. On y trouve des maisons des XVe et XVIe siècles.

La première paroisse aurait été créée au IVe siècle. Prieuré en 1067, Hôtel Dieu en 1382, collège en 1602 ; maison des Cordelières en 1631. Seigneurie annexée au château, érigée en baronnie au XVe siècle. On peut également voir les vestiges d'enceinte gallo-romaine.

Le faubourg Saint-Nicolas recèle quelques demeures bien conservées des XVIe et XVIIe siècles, la chapelle de l’ancien couvent des Cordelières de Sainte-Élisabeth, maison natale de Dom Guéranger, fondateur de l’ordre rénové des Bénédictins.

Trois édifices protégés au titre des monuments historiques se trouvent sur la commune de Sablé-sur-Sarthe :

  • le manoir de Gautret, du XVe siècle, dont le décor intérieur a été remanié au XVIIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques en 1996 ;
  • l'ancienne tour des remparts, inscrite au titre des monuments historiques en 1970
  • le château de Sablé, du XVIIIe siècle (architecte Desgots), est classé au titre des monuments historiques en 1983 : porte fortifiée et vestiges de la forteresse médiévale (Centre de restauration de la Bibliothèque nationale de France, décor intérieur, escaliers, ancienne chapelle, bâtiments des écuries, parc et jardins à la française ; les façades et toitures des communs sont inscrits au titre des monuments historiques la même année. Le château pouvait être visité, chaque année, lors des Journées européennes du patrimoine au mois de septembre, mais des travaux lourds de restauration des bâtiments interdisent l'accès au public depuis 2005.

Château de Sablé : centre technique de la Bibliothèque nationale de France

Jean-Baptiste Colbert de Torcy, ministre des Affaires étrangères de Louis XIV, achète le château de Sablé en 1711. Des travaux de rénovation commencent en 1715 et se poursuivent jusqu'en 1728, mais ce n'est qu'en 1741 qu'est achevée la décoration intérieure. Il passe ensuite brièvement dans les biens de la famille de Rougé.

Acheté par la famille Williot en 1918, le château est transformé en manufacture de chicorée en 1921. La société Williot fils, fabricants de chicorée dans ses deux manufactures à Poix-du-Nord et à Sablé-sur-Sarthe, développe son activité et sa marque Chicorée Williot sous la direction de Michel Williot, ingénieur IDN. La production de chicorée cesse à Sablé-sur-Sarthe en 1962.

Au décès de Michel Williot en 1978, le château est acquis par la ville de Sablé à fins de restitution au ministère de l'Éducation nationale à l'usage de la Bibliothèque nationale.

Le rapport Caillet de 1979 a donné la volonté de sauver un nombre élevé de livres ce qui supposait l'application de techniques particulières et l'adaptation de techniques plus traditionnelles. On recense dans le centre technique de Sablé les activités suivantes :

  • microreproduction et la numérisation,
  • traitement chimique,
  • conservation préventive et restauration,
  • reliure originale.

La microreproduction consiste à photographier les ouvrages à un rapport de réduction élevé. Un atelier spécialisé permet la reproduction systématique sur microfiches de tous les documents. La numérisation de masse remplace dès 2007-2008 la reproduction argentique des collections d'imprimés, tandis qu'une autre forme de numérisation plus fine reproduit des documents spécialisés tels que les manuscrits, les cartes, les affiches anciennes, les daguerréotypes, les autochromes, les papiers peints anciens.

Le traitement chimique a pour mission de traiter en neutralisant l'action des acides qui rongent le papier, mais ce système n'est pas satisfaisant.

La restauration consiste à redonner au papier une résistance mécanique. C'est le rôle du doublage à l'aide d'un matériau neutre transparent. Le document est alors prêt pour retrouver un aspect plus proche de son aspect d'origine.

La reliure est destinée à fournir une protection de longue durée à ces papiers fragiles.

La mission du Centre de Sablé est de contribuer à la conservation du patrimoine imprimé et manuscrit, moderne ou contemporain et à sa transmission aux générations futures.

Musée « À l'homme volant »

Musée consacré aux montgolfières, ballons, dirigeables et rozières, situé à l'angle de la rue des Forges et de la Grande Rue, installé dans deux des maisons les plus anciennes de la ville. On y apprend notamment qu’en 1678, un certain Besnier, serrurier à Sablé, a inventé une machine à voler à quatre ailes dont l’objectif était de « pouvoir nager dans l’air comme on nage dans l’eau ».

Patrimoine religieux

L’atout majeur du patrimoine religieux réside dans une œuvre de l’art médiéval, la verrière de la grande Crucifixion à l’intérieur de l’église Notre-Dame, de style néogothique.

Construite en 1880, la chapelle Saint-Martin sera détruite en .

L'abbaye de Solesmes à 2 km de Sablé-sur-Sarthe est, en France, le haut-lieu du chant grégorien.

Équipements culturels

  • Une médiathèque intercommunale
  • Un cinéma
  • Un centre culturel
  • Un bowling
  • Des fêtes foraines régulières

Gastronomie

Le « Petit Sablé » de Sablé est un gâteau sec pur beurre, rond, doré et craquant.

Créé en 1924 par M. Étienne, pâtissier, le « petit sablé » semble avoir une origine beaucoup plus ancienne. On raconte en effet, qu'en 1670, la marquise de Sablé, Madeleine de Souvré, en offrit à Monsieur, frère de Louis XIV, qui les « trouva fort à sa convenance ».

Deux pâtissiers locaux perpétuent cette tradition.

Personnalités liées à la commune

  • Barthélémy Baraille (1882-1970), membre de la bande à Bonnot, a été interné à Sablé-sur-Sarthe en 1914.
  • Jacques Baumier : architecte né à Sablé-sur-Sarthe en 1824.
  • Gaëlle Beaujean, née à Sablé en 1971, qui pose dans ses publications un regard sur la question coloniale, docteure en anthropologie de l'Art, auteure de" l'Art de Cour d'Abomey, le sens des objets" auquel a été attribué le prix américain Arnold Rubin Outstandings Publication Awards 2021, récompensant exceptionnellement pour la première fois un ouvrage en langue française.
  • Louis ou Urbain Besnier, né à Sablé-sur-Sarthe (1642-1705) ou (1631-1695), est un précurseur de l'aviation.
  • Olivier Blino, footballeur né en 1964 à Sablé-sur-Sarthe.
  • Jean V de Bueil (1405-1477), gouverneur de Sablé, amiral de France. Auteur du Jouvencel, roman militaire où il retrace ses exploits, dont la prise de Sablé alors tenue par Gilles de Rais, probablement durant l'année 1429.
  • Jean-Baptiste Colbert de Torcy (1665-1746), marquis de Sablé, ministre des Affaires étrangères sous Louis XIV, neveu du Grand Colbert, fit édifier le château actuel.
  • René Daugré, né à Sablé le , prêtre réfractaire guillotiné le sur la place du Champ de Foire pour avoir refusé de prêter serment.
  • Lorànt Deutsch (né en 1975), comédien (Le Ciel, les Oiseaux et... ta mère !, 3 zéros, Le Raid, Le Temps des porte-plumes). Il grandit à Sablé-sur-Sarthe.
  • Raphaël Élizé : 1891-1945, premier maire noir élu en France métropolitaine en 1929 par les électeurs de Sablé. Résistant français arrêté en , déporté à Buchenwald le . Il y meurt le , à la suite de graves blessures provoquées par les bombardements.
  • François Fillon : né en 1954, Premier ministre du au , député de la Sarthe (4e circonscription) de 1981 à 2012 et maire de Sablé de 1983 à 2001. Président du conseil général de la Sarthe de 1992 à 1998 et du conseil régional des Pays de la Loire de 1998 à 2002.
  • Dom Prosper Guéranger né à Sablé-sur-Sarthe en 1805-1875, moine bénédictin français, refondateur de l'abbaye de Solesmes et restaurateur de l’ordre bénédictin en France.
  • Nicolas Juncker né à Sablé-sur-Sarthe en 1973 est un auteur français de bande dessinée.
  • Joël Le Theule : né en 1930 à Sablé, député de la Sarthe (4e circonscription) de 1958 à 1980, maire de Sablé de 1959 à 1980. Ministre des DOM-TOM en 1968 (gouvernement Pompidou), secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de l'Information en 1968-1969 (gouvernement Couve de Murville), ministre des Transports en 1978 (gouvernement Barre) et ministre de la Défense (gouvernement Barre), mort en 1980.
  • Emma Mackey (née en 1996), actrice (Sex Education), mannequin. Elle a grandi à Sablé-sur-Sarthe.
  • Albert Matignon (1860 à Sablé-sur-Sarthe - 1937), peintre, illustrateur, sociétaire de la Société des artistes français, peintre des paysages de la baie de Somme sur la fin de sa vie.
  • Gilles Ménage (1613-1692), grammairien-historien du XVIIe siècle, reconnu à la cour de Louis XIV, qui fit l'objet d'un portrait dans une pièce de Molière, et qui écrivit un livre sur la ville natale de son père Guillaume, magistrat à la cour royale d'Angers, un livre pour les collectionneurs qui s'appelle simplement l'Histoire de Sablé-sur-Sarthe.
  • Paul Otchakovsky-Laurens (1944-2018), éditeur et réalisateur cinématographique, passe son enfance à Sablé, de 1 an à 15 ans qu'Il raconte dans le film Sablé-sur-Sarthe, Sarthe (2007).
  • Pierre Péan, journaliste-écrivain, né à Sablé en 1938 et mort en 2019.
  • Bernard Pouchèle (1932-2013), écrivain, a vécu les vingt dernières années de sa vie à Sablé.
  • Pierre Reverdy : (1889-1960), poète français associé au mouvement surréaliste, se retire à 37 ans et jusqu'à sa mort, près de l'abbaye bénédictine de Solesmes, à quelques kilomètres seulement de Sablé-sur-Sarthe. Un collège construit en 1978 porte son nom.
  • Robert IV de Sablé, onzième grand maître de l'ordre des Templiers. Allié de Richard Cœur de Lion, mort en 1193.
  • Abel Servien (1593-1659), marquis de Sablé et de Boisdauphin, homme d'État, diplomate français et surintendant des Finances de 1653 à 1659.
  • Madeleine de Souvré (1599-1678), épouse de Philippe Emmanuel de Laval, la « petite Marquise », Madame de Sablé, qui tint un célèbre salon littéraire à Paris, et auteure de maximes avant même celles de la Rochefoucauld.
  • Fodé Sylla (né en 1963), ancien président de SOS Racisme (1992-1999) et ancien parlementaire européen (1999-2004), a passé son enfance à Sablé-sur-Sarthe.

Héraldique

Notes et références

Notes

Cartes

Références

  • Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)

Voir aussi

Articles connexes

  • Liste des communes de la Sarthe
  • Unité urbaine de Sablé-sur-Sarthe

Bibliographie

  • Pierre Péan, Ma Petite France : Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation, Albin Michel, 2017.

Documentaires

  • Paul Otchakovsky-Laurens, Sablé-sur-Sarthe, Sarthe, 2009.

Liens externes

  • Site officiel
  • Résumé statistique de Sablé-sur-Sarthe sur le site de l'Insee
  • Portail de la Sarthe
  • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
  • Portail du Maine
  • Portail des communes de France

Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Sablé-sur-Sarthe by Wikipedia (Historical)



Sable


Sable


Le sable est une matière solide granulaire constituée de petites particules provenant de la désagrégation de matériaux d'origine minérale (essentiellement des roches) ou organique (coquilles, squelettes de coraux, etc.) dont la dimension est comprise entre 0,063 mm (limon) et 2 mm (gravier) selon la définition des matériaux granulaires en géologie. Sa composition peut révéler jusqu'à 180 minéraux différents (quartz, micas, feldspaths, etc.) ainsi que des débris calcaires.

Le sable a de nombreuses applications en tant que matériau granulaire, dont la principale est la fabrication du béton. C'est une ressource non renouvelable.

Caractéristiques physicochimiques

Une particule individuelle est appelée grain de sable. Les sables sont identifiés grâce à la granulométrie (la grosseur des grains). Le sable se caractérise par sa capacité à s'écouler. Plus les grains sont ronds, plus le sable s'écoule facilement. Le sable artificiel, obtenu par découpage ou broyage mécanique de roches, est principalement composé de grains aux aspérités marquées. On peut également différencier un sable qui a été transporté par le vent d'un sable transporté par l'eau. Le premier est de forme plus ronde, sphérique, alors que le deuxième est plus ovoïde. De plus, le sable éolien présente une diaphanéité plus mate que le sable fluviatile ou marin qui est dit « émoussé-luisant ». L'aspect de la surface du grain de sable éolien est due aux multiples impacts que subit le sable lors de son déplacement.

Le sable est souvent le produit de la décomposition des roches du fait de l'érosion. Les plus fréquents de ses composants sont le quartz, constituant le moins altérable du granite, ainsi que des micas et feldspaths.

Il peut avoir plusieurs couleurs :

  • en fonction de la nature des particules sableuses (minéraux) issues de la roche-mère :
    • noir (exemple : sable issu d'une roche volcanique) ;
    • blanc (exemple : White Sands, dunes de gypse pur ; sable coquillier enrichi de certains débris de coquillages ; sables riches en quartz usés et micas blancs) ;
    • grenat (exemple : plage de Groix constituée de grenats, minéraux riches et abondants dans la roche-mère de cette île) ;
    • rose (plages de la côte de granit rose).

L'extrême diversité vient des quelque 180 minéraux différents qui ont été découverts dans les sables sur les 4 900 espèces connues et décrites par les minéralogistes.

  • en fonction du type et de la quantité de pigments qui recouvrent les particules sableuses (oxyde de fer...), il prend une couleur jaunâtre, rouille.

Le sable peut aussi prendre d’autres formes : arène, grès.

Les grains de sable sont assez légers pour être transportés par le vent et l'eau. Ils s'accumulent alors pour former des plages, des dunes. Un vent violent qui se charge en sable est une « tempête de sable ». Les grains les plus lourds se déposent en premier dans les milieux à forte énergie (rivière, haut d'une plage), les plus fins dans les milieux à énergie plus faible (delta, lac, bassin, crique).

La masse volumique du sable sec varie, selon sa granulométrie et sa composition, de 1,7 à 1,9 kg/l (en moyenne 1 850 kg/m3).

Propriétés physiques

Le sable forme naturellement des pentes stables jusqu'à environ 30°, au-delà de cet angle, il s'écoule par avalanches successives pour retrouver cette pente stable. Cette propriété peut être exploitée pour étudier des formes parfaites générées par l'écoulement du sable sur des plaques de formes différentes. Par exemple, en faisant couler du sable sur un socle de forme carrée, le sable va former une pyramide parfaite avec des pentes de 30°.

Écologie des milieux sableux

Des fonds marins aux déserts de sable en passant par les fonds de fleuves et rivières et les plages, un grand nombre d'espèces sont adaptées à un cycle de vie se déroulant pour toute ou en partie dans le sable.
La flore des sables est maintenant assez bien connue, mais l’écologie de la microfaune interstitielle du sable et l'écologie du sable sont encore des disciplines balbutiantes, bien que nées dans les années 1930 au moins (avec une thèse universitaire de Robert William Pennak) et quelques études sur la plage considérée comme écosystème. Difficiles à étudier dans le milieu naturel (sur la zone intertidale notamment), on les étudie parfois en laboratoire.

Sur terre et en zone sèche ou drainante, les plantes sont souvent épineuses (cactées, panicauts...), crassulacées ou adaptées à la conservation de leur eau et fixatrices du milieu (Oyats).

Dans les sables anciens, humides, oligotrophes et acides, les animaux fouisseurs tels que les vers de terre ne survivent pas, mais des minuscules enchytraeidae (qui ressemblent à des vers de terre translucides ou blancs) peuvent être abondants. Les dunes sont habitées et stabilisées par des organismes halophiles adaptés à des conditions de vie difficiles, notamment dans les pays froids ou chauds. Dans tous les cas, entre les grains de sable, à l'abri des ultraviolets solaires vivent des communautés d'organismes microscopiques. Même dans les zones où il gèle presque toute l'année, des microorganismes et des tardigrades peuvent être trouvés.

Le cas des plages

Sur les plages balayées deux fois par jour par les marées montantes et descendantes et où le sable est souvent brassé par le vent, peu de traces de vie sont visibles en surface hormis les sauts de petits crustacés tels que les talitres ; Talitrus saltator quand la mer remonte par exemple.

Avec un bon microscope et des colorants adaptés (car la plupart de ces organismes sont transparents), on observerait dès les premiers millimètres ou centimètres, une grande quantité de bactéries et quelques champignons.

Ces organismes nourrissent (ainsi que le microplancton et une partie du plancton benthique ou en suspension, dont une partie se réfugie dans le sable à marée basse) d'autres microorganismes un peu plus gros (« méiofaune »). Cette méiofaune par sa présence, son métabolisme, ses excrétions et son activité physique peut favoriser l'activité bactérienne, et elle va elle-même servir de nourriture à des animaux plus gros qu'elle, en particulier sous l'eau dans la communauté benthique. Ces derniers sont plus faciles à voir, bien que souvent cachés pour échapper à leurs prédateurs (c'est le cas par exemple des coques, palourdes et couteaux, de petits crabes, etc. vers le bas de plage et des talitres un peu plus en hauteur).
La méiofaune est surtout composée de décomposeurs et de prédateurs de type copépodes, rotifères ou tardigrades. Certains se nourrissent des bactéries et champignons qui décomposent la matière organique, d'autres peuvent se nourrir de mucus ou de divers détritus déposés en surface par l'eau, ou encore de cadavres ou d'excréments. D'autres se nourrissent des premiers et d'autres enfin des seconds. Sous les laisses de mer, grâce à une nourriture plus abondante, la biomasse augmente considérablement.

Facteurs environnementaux et physicochimiques contrôlant la méiofaune et de la microfaune du sable

Dans les années 1970 et 1980, de nombreuses études ont porté sur ce sujet, afin de pouvoir différencier les variations naturelles liées à des facteurs physiques et de distinguer d'éventuels effets des activités humaines.

Les espèces et biocénoses du sable varient selon le type de sable et de climat, et aussi selon la saison, même dans la zone intertidale. Un autre facteur de variation, en bord de mer, d'étang ou de cours d'eau est la zonation correspondant à la durée quotidienne ou saisonnière d'immersion du sable.

La productivité primaire est parfois assez fortement contrôlée par la photosynthèse (par exemple, sur une plage un peu vaseuse et très horizontale où un biofilm d'algues et bactéries peut se former à marée basse.

Une exposition plus prononcée au vent, aux courants ou aux vagues est un autre facteur, particulièrement pour les milieux sableux les plus « exposés » « extrêmes », c'est-à-dire dans ce cas très fréquemment fortement battus par les vagues dits « à haute énergie »

Les variations de température et de salinité sont aussi des sources de modification de ces écosystèmes. La pollution peut aussi fortement modifier cet écosystème.

Gradation selon la « hauteur » de la plage

  • La biodiversité de la vie établie dans le substrat sableux des plages s'organise selon un gradient, en particulier pour la méiofaune et les mollusques. Les organismes vivant dans le sable du bas des plages participent à l'épuration du substrat sableux. Ils sont aussi une source de nourriture importante pour les larves et alevins de certains poissons. C'est notamment le cas des poissons plats (dans leurs « nurseries »), et directement ou indirectement pour le reste de la communauté benthique.
  • Dans le haut des plages de sable et dans les dunes, ces communautés jouent aussi un rôle dans la stabilité physique des plages et des dunes ; en effet, les mucilages sécrétés par nombre de ces micro-organismes collent les grains de sable entre eux. Et certains de ces organismes sont fouisseurs ; en creusant le sable et s'y déplaçant, ils oxygènent le milieu. D'autres encore vivent en symbiose avec les racines de certaines plantes des sables, les aidant à fixer l'azote.

Effets des activités humaines sur les écosystèmes du sable des plages

Des études (faites sur des plages de la mer Baltique et de Méditerranée) ont montré ou confirmé que la présence de touristes sur une plage en modifie l'écosystème du sable, ainsi que la composition de la microfaune qui vit entre les grains de sable. Dans ce cas, l'effet « anthropique » est d'autant plus marqué qu'on se rapproche du haut de la plage (alors que la microfaune du bas de plage côté mer ne change pas ou très peu, qu'il y ait des touristes ou non).

Une pollution marine par hydrocarbures a également un effet sur la microfaune et microflore du sable de même quand la pollution est terrigène (ex : une plage exposée à des déchets et effluents domestiques, ou que sa morphologie ou les courants ont été modifiés, par exemple par la construction d’épis destinés à lutter contre l’érosion.

Sables pollués

Les sables en tant que milieu drainant peuvent absorber de grandes quantités de certains polluants (en cas de déversement). La silice adsorbe aussi facilement à sa surface certains toxiques (le plomb par exemple). Le colmatage ou la mort par polluants biocides de la vie du sable peut être source d'un noircissement de la couche de sable (avec odeur désagréable liée aux mercaptans et émission de gaz à effet de serre (CO2, méthane) et de gaz toxique (H2S). La pollution de l'eau ou du sable affecte les communautés qui y vivent, notamment dans les environnements marins.

Formation

Les plages de sable ont été créées par les courants marins, qui transportent le sable d'une plage à une autre. La plupart des sables proviennent de l’érosion de roches granitiques sur les côtes. Mais il y a aussi une grande partie du sable qui est apportée par les courants fluviaux. Les bandes sablonneuses rencontrées le long du littoral dépendent donc fortement de la nature des types des roches qui les entourent et de la puissance des vagues. Les plages de galets ont plusieurs explications. Il se peut que les courants marins et la force des vagues aient emporté ailleurs les grains de sable : il ne reste sur la plage que les galets arrachés aux endroits proches. D'autres plages ont été créées de toutes pièces par les Hommes. Ceux-ci les rechargent régulièrement en galets, comme c'est le cas dans le Sud de la France.

Dans tous les cas, les plages ne sont pas des endroits invariants, elles peuvent être modifiées par la mer qui les borde. On peut d'ailleurs créer des plages à l'aide de digues et d'épis entreposés pour minimiser les effets néfastes des vagues.

Utilisation et économie

Utilisation

La taille, la nature et la forme plus ou moins arrondie de ses grains en font un matériau de qualité recherché pour la construction.

  • En maçonnerie, le sable est utilisé comme agrégat mélangé à un liant comme la chaux ou le ciment.
  • En électronique, le sable, et plus précisément le silicium contenu dans la silice, est utilisé pour fabriquer des micro-processeurs.
  • En fonderie de métaux ferreux ou alliages légers, les moules peuvent être réalisés en sable aggloméré par des résines ou des argiles, pour couler les pièces.
  • En cuisine, il a été utilisé au XIXe siècle pour la conservation de la viande.
  • Il est utilisé comme matière première du verre.
  • Il peut être utilisé pour filtrer les liquides (dont l'eau de piscine, des eaux usées...), des gaz ou de l'air (filtre à sable filtrant les vapeurs d'un four à plomb, ou filtre à sable filtrant un air susceptible de contenir des radionucléides accidentellement émis dans l'air d'une installation nucléaire ; « Après l'accident de Three Mile Island, les centrales françaises ont été équipées de filtres à sable pour dépressuriser l'enceinte en cas d'accident grave », mais ce type de filtre reste inefficace pour certains éléments comme l'iode organique. De plus, selon les expertises faites après la catastrophe de Fukushima, « Les filtres à sable ne tiennent pas face aux séismes »).
  • Du fait de sa facilité de manipulation, il est également employé lorsque l'on a besoin d'acheminer de la matière (peu importe sa nature) dans un endroit, par exemple pour servir de lest ou pour protéger (sac de sable contre les éclats d'explosion et les balles).
  • Il est utilisé comme abrasif dans des usines pour nettoyer des pièces métalliques : ce procédé est le sablage.
  • Le sable est également un élément important dans le domaine touristique, lorsqu'il est présent sur les plages et les dunes où il est également un élément indispensable à la protection de la côte.
  • Il est également utilisé en jet à haute pression pour donner l'effet délavé aux jeans.
  • Amendement agricole pour à la fois augmenter le pH d'un sol trop acide (ex. : culture maraîchère) et améliorer la texture des terres et bien sûr apport minéral (carbonate de calcium, pour ce qui est du sable coquillier) pour certaines cultures (ex. : choux).
  • Défense côtière, pour le rechargement des plages qui cherche à contrecarrer l'érosion, ou pour la création de certaines îles artificielles, en particulier celles du golfe Persique.

Économie

Après l’air et l’eau, le sable est la ressource la plus utilisée au monde. Il représente un volume d’échanges internationaux de 70 milliards de dollars par an. Plus de 15 milliards de tonnes sont extraits dans le monde chaque année, soit un tonnage équivalent à la production naturelle de ces sédiments par les fleuves[réf. souhaitée].

La moitié du sable utilisé chaque année dans la construction au Maroc, soit 10 millions de mètres cubes, est extraite illégalement selon un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) paru en 2019, mettant en danger le littoral. Selon des associations écologistes marocaines, les responsables seraient des entreprises liées à des notables, parlementaires ou militaires à la retraite, disposant de passe-droits. Le sable est prélevé avant tout pour la construction d'infrastructures liées au tourisme

Problèmes écologiques

Le sable du désert est constitué de grains trop ronds et trop fins, qui possèdent surtout une surface trop lisse, défavorable à leur agrégation ; il n’est donc pas utilisable pour la construction,.

Dans beaucoup de pays, le sable est donc extrait directement des plages, de fonds marins ou de carrières jouxtant les plages. Les besoins en construction de nouveaux bâtiments conduisent souvent à l'extraction sauvage du sable, sans égard pour les conséquences écologiques. Elles sont souvent graves et provoquent la disparition des plages dans certains endroits, la défiguration des paysages et la salinisation des nappes phréatiques. En raison de l'importance des enjeux financiers, les dispositions légales sont parfois contournées, voire tout simplement ignorées,.

Au XXIe siècle, 75 à 90 % des plages sont menacées de disparition, du fait de l'exploitation humaine ou de la submersion marine.

Les solutions alternatives, dragage des ports et des lits des rivières, engendrent également, en cas d’excès, des conséquences écologiques néfastes. Une autre méthode consiste à concasser des roches tendres pour en faire du sable, mais son coût est plus élevé. Des méthodes de construction plus écologiques peuvent éviter l'utilisation du sable (bois, matériaux composites, acier, recyclage de matériaux, etc.), mais cela ne sera pas possible dans toutes les parties du monde.

En 2018, des chercheurs annoncent être parvenus à réaliser un béton basé sur le sable du désert, présent en abondance, ce qui permettrait d'éviter la pénurie de sable marin attendue.

En utilisant des centrales énergétiques pouvant être solaires, des usines de fusion du sable en brique de verre permettrait de désensabler les déserts de sable qui redeviendraient verdoyants et de construire des serres dans les zones froides avec ces légos de verre[réf. nécessaire].

Mobilités des sables

Dans l'eau comme dans l'air, les sables fins et leur poussière sont facilement transportés, parfois sur des milliers de kilomètres de distance. Ils modifient la chimie des eaux météoriques, et les géosciences ont récemment montré qu'ils jouent parfois un rôle majeur en termes de bilan des nutriments pour de vastes écosystèmes (Amazonie notamment) :

Ainsi, certains nutriments minéraux sont ainsi transportés du Sahara à l'océan Atlantique et à la forêt amazonienne et centre-américaine par les tempêtes. Ce phénomène est maintenant bien décrit par la NASA notamment, grâce à l'imagerie satellitaire et aux analyses faites dans l'atmosphère par différents moyens. Il a été estimé que « Chaque année, près de 182 millions de tonnes de sable s'envolent et traversent l'Atlantique ». Selon Reichholf en 1986, le sol amazonien est souvent naturellement très pauvre en potassium et phosphore (oligotrophe) et acide, mais ce sable aéroporté (combiné à d'autres aérosols issus des volcans et des embruns marins) est localement une source essentielle et suffisante de nutriments pour la forêt amazonienne,,, en particulier il expliquerait des apports annuels moyens de 26,9 kg/ha/an pour le phosphore et 12,6 kg/ha/an pour le potassium. Les écosystèmes andins bénéficient aussi de calcium et d'autres nutriments apportés par le Sahara.

L'avancée de la désertification en Afrique ou dans le désert de Gobi peut donc augmenter la teneur de l'air en silice et en particules issues des déserts et emportées par les tornades et tempêtes de sable. Ces phénomènes commencent à être modélisés,.

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Ensablement

L'ensablement est un phénomène d'apport de sable sur terre ou dans l'eau.

On peut citer comme exemples le canal du Midi, la lagune de Venise, l'ensablement du réseau routier marocain, ainsi que la baie du mont Saint-Michel.

L'ensablement désigne aussi la paralysie d'un véhicule enfoncé dans du sable.

Expressions

Sable était le nom d’une fine poudre à base de pierre ponce, ou d’autres substances absorbantes, que l’on répandait sur une lettre écrite pour sécher l’encre, avant la généralisation du papier buvard.

Un grain de sable suffit parfois à bloquer le fonctionnement d'un mécanisme ; par extension, le terme désigne une petite perturbation bloquant tout un système (organisation humaine, stratégie, pensée unique…).

Le bac à sable est un lieu de jeu pour enfants ; il désigne par extension le milieu enfantin (« les play-boys des bacs à sable », Morgane de toi, Renaud) ou un lieu d'apprentissage.

Le sable du temps : l'écoulement du temps, par analogie au sablier.

Le marchand de sable : personnage de l'imaginaire enfantin qui passe le soir dans la chambre des enfants et leur jette du sable afin qu'ils ferment les yeux et s'endorment. C'est ainsi que se termine chaque épisode de la série culte « Bonne nuit les petits ».

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Romans, essais...

  • Être sable, de Roccella Carlo et Varichon Anne. Éditions du Seuil 2006
  • La femme des sables, Abe Kôbô

Documents scientifiques grand public

  • Jacques Lapaire, Jacques Ayer et Marco Bonifazi, Le sable, Éditions du Museum de Neuchâtel, 2003
  • Jacques Duran, Sables émouvants, Belin, 2003
  • Jacques Duran, Poudres, sables et grains, Eyrolles, 1997
  • Jacques Lapaire et Paul Miéville, Le sable et ses mystères, Brgm éditions & Nouvelles Presses du Languedoc éditeur, Sète, 2012. Préface de Nicolas Meisser, conservateur du musée géologique de Lausanne. (ISBN 978-2-35414-079-3)

Littérature scientifique

  • McLachlan A (1983). Sandy beach ecology—a review. In Sandy beaches as ecosystems (pp. 321–380). Springer Netherlands.
  • Reise K & Ax P (1979) A meiofaunal “thiobios” limited to the anaerobic sulfide system of marine sand does not exist. Marine biology, 54(3), 225-237 (résumé)
  • Wieser W, Ott J, Schiemer F & Gnaiger E (1974) An ecophysiological study of some meiofauna species inhabiting a sandy beach at Bermuda. Marine Biology, 26(3), 235-248 (résumé)

Filmographie

  • « Le Sable : enquête sur une disparition », par le réalisateur français Denis Delestrac, diffusé sur Arte, .
  • La Femme des sables, film japonais réalisé par Hiroshi Teshigahara.

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la santé :
    • Medical Subject Headings
  • Le Dessous des cartes - Sable, en voie de disparition | ARTE
  • Portail des minéraux et roches
  • Portail des sciences des matériaux
  • Portail de la géologie
  • Portail de la route
  • Portail du bâtiment et des travaux publics

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Le Château de sable


Le Château de sable


Le Château de sable est un court métrage canadien d'animation de marionnettes, réalisé par Co Hoedeman et sorti en 1977.

Il a remporté l'Oscar du meilleur court métrage d'animation lors de la 50e cérémonie des Oscars et le Grand Prix au Festival international du film d'Annecy, ainsi que de nombreuses récompenses au Canada et à l'international.

Synopsis

Des petits personnages imaginaires émergent d'un paysage de sable et entreprennent de construire un château de sable, chacun mettant à profit son talent et ses caractéristiques morphologiques pour mener à bien ce projet. La construction du château se déroule dans l'harmonie et s'avère une réussite jusqu'à ce que le vent en efface les traces.

Fiche technique

  • Titre : Le Château de sable
  • Titre anglais The Sand Castle
  • Réalisation : Co Hoedeman
  • Image : Jean-Yves Escoffier
  • Musique : Normand Roger (en)
  • Montage : Jacques Drouin
  • Durée : 13 minutes
  • Type : Animation en volume, animation de sable
  • Distribution : Office national du film du Canada
  • Date de sortie :

Nominations et récompenses

  • 1977 : Grand prix au Festival international du film d'animation d'Annecy (ex-aequo avec David de Paul Driessen)
  • 1977 : Statuette en bronze de Saint Finbarr pour le meilleur film - catégorie: animation, Cork Film Festival, Irlande
  • 1977 : Prix d'excellence, Film Advisory Board Incorporated, Los Angeles - États-Unis
  • 1978 : Oscar du meilleur court métrage d'animation
  • 2016 : Classé parmi les 150 œuvres essentielles du cinéma canadien par Canada à l'écran

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Olivier Cotte, Les Oscars du film d'animation : secrets de fabrication de 13 courts-métrages récompensés à Hollywood, Paris, Eyrolles, , 288 p. (ISBN 2-212-11568-7), « Les coulisses de Le Château de sable (The Sans Castle) »

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • Cinémathèque québécoise
    • IMDb
    • LUMIERE
    • OFDb
    • Office national du film du Canada
    • The Movie Database
  • [vidéo] Disponible sur YouTube
  • Portail du cinéma québécois
  • Portail des années 1970
  • Portail de l’animation
  • Portail de la fantasy et du fantastique
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Éditions Finitude


Éditions Finitude


Les éditions Finitude sont une maison d'édition française créée en 2002 par Emmanuelle et Thierry Boizet. Leur siège social est situé au Bouscat en Gironde ; la maison est exploitée par la société Finitude.

Historique

Les éditions Finitude ont été fondées au Bouscat par deux libraires girondins, Emmanuelle et Thierry Boizet, spécialisés dans les livres anciens qu'ils vendaient depuis 1994 dans le quartier Saint-Pierre à Bordeaux. Avec la volonté de rééditer des écrivains parfois tombés dans un certain oubli (et de former un catalogue dans l'esprit des éditions du Sagittaire ou des éditions José Corti), ils démarrent leur fonds avec des œuvres de Georges Perros, Eugène Dabit, Marc Bernard, Raymond Guérin, Jean-Pierre Enard, Jean Forton – dont la veuve apportera Pour passer le temps, un manuscrit inédit à Thierry Boizet déclenchant en 2002 la fondation de la maison d'édition,, –, Marc Papillon de Lasphrise, ou Jean-Pierre Martinet.

En littérature étrangère, ils publient en quinze volumes l'intégralité des 7 000 pages du Journal d'Henry David Thoreau, des textes de Benjamin Franklin, ou la correspondance d'une des figures de la « Beat Generation », Neal Cassady.

Publiant également de jeunes auteurs, la maison d'éditions fait découvrir Oscar Coop-Phane – qui avec son roman Zénith-Hôtel obtient le prix de Flore en 2012 –, Pierre Cendors – lauréat du prix Alain-Fournier 2011 pour Engeland –, Emmanuelle Pol, Victor Pouchet, Claire Wolniewicz ou Olivier Bourdeaut, dont le premier ouvrage En attendant Bojangles devient – avec plus de 50 000 exemplaires vendus en deux mois et des traductions dans dix pays – un succès d'édition inattendu début 2016,,. Quelques semaines plus tard, il est lauréat 2016 du Roman des étudiants France Culture-Télérama, du Grand prix RTL-Lire et du prix Roman France Télévisions.

Depuis 2010, Finitude publie une revue intitulée Capharnaüm,. En 2012, le catalogue des éditions contient plus de cent titres tous publiés sur un papier de luxe « centaure ivoire ». En 2013, les éditions Finitude s'associent avec Harmonia Mundi pour la diffusion de leurs titres.

Quelques sélections et prix littéraires

  • 2009 :
    • Sélection prix Décembre pour 21 irréductibles de Raphaël Sorin
  • 2011 :
    • Prix du roman noir du festival international du film policier de Beaune pour Lonely Betty de Joseph Incardona
    • Prix de l'Humour noir Xavier-Forneret pour C’est tous les jours comme ça de Pierre Autin-Grenier
    • Prix Alain-Fournier pour Engeland de Pierre Cendors
  • 2012 :
    • Prix Morlino et prix Jean-Carrière pour La Gardienne du château de sable de Christian Estèbe
    • Prix de Flore pour Zénith-Hôtel d'Oscar Coop-Phane
  • 2015 :
    • Grand prix de littérature policière pour Derrière les panneaux il y a des hommes de Joseph Incardona
  • 2016 :
    • Prix France Culture-Télérama du roman des étudiants ; grand prix RTL-Lire ; prix France Télévisions du roman ; prix Emmanuel-Roblès ; prix de l'académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire pour En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut
  • 2019 :
    • Prix Jules Rimet pour L'Appel de Fanny Wallendorf
    • Prix Talents Cultura pour Ceux que je suis d'Olivier Dorchamps
  • 2022 :
    • Prix Louis Guilloux pour Fuir l’Eden d‘Olivier Dorchamps
  • 2023 :
    • Prix du roman Cezam pour Fuir l’Eden d‘Olivier Dorchamps

Notes et références

Lien externe

  • Site officiel
  • Portail de l’édition
  • Portail de la littérature
  • Portail des entreprises

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Château de sable (bande dessinée)


Château de sable (bande dessinée)


Château de sable est une bande dessinée, sortie le , qui a été créée par le dessinateur Frederik Peeters et le scénariste Pierre Oscar Lévy et publiée par la maison d'édition Atrabile.

Publication

L'album est publié par la maison d'édition Atrabile en 2010 puis réédité en 2021.

Distinctions

Château de sable est récompensé du Prix Töpffer Genève en 2010 et du Prix de la meilleure bande dessinée de science-fiction aux Utopiales en 2011 .

Adaptation

En 2021, La BD est adaptée au cinéma par l'Américain M. Night Shyamalan sous le titre Old ,.

Notes et références

Liens externes

  • Ressource relative à la bande dessinée :
    • BD Gest'
  • Portail de la bande dessinée francophone
  • Portail de la science-fiction
  • Portail de la Suisse
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Château de sable (homonymie)


Château de sable (homonymie)


Château de sable peut désigner :

  • Un château de sable, une sculpture faite avec du sable ;
  • Château de sable, une bande dessinée de 2010 ;
  • Château de Sable, un court-métrage produit par l'École supérieure des métiers artistiques en 2015.

Voir aussi

  • Le Château de sable, un court métrage canadien d'animation de marionnettes, réalisé par Co Hoedeman et sorti en 1977

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