![](/modules/owlapps_apps/img/nopic.jpg)
La Roland TR-909 (Rhythm Composer) est un instrument électronique de la famille des boîte à rythmes créé en 1984 par la société japonaise Roland Corporation.
La Roland TR-909 est créée par les ingénieurs Tadao Kikumoto (également créateur de la Bass Line TB-303), Oue (modules de son) et Atsushi Hoshiai (système d'exploitation). Il s'agit d'un instrument technologiquement hybride grâce auquel certains sons sont générés par des circuits analogiques (grosse caisse, caisse claire, toms, clap et rimshot) tandis que les cymbales et les charlestons sont des échantillons (résolution 6 bits à 18 kHz), de véritables percussions stockées (compressées) et lues par des circuits numériques. Les modes de synchronisation couvrent également plusieurs technologies. La TR-909 possède trois connexions MIDI (une entrée et deux sorties) et une entrée DIN sync 24 compatible avec le matériel ancien de la marque. Les motifs rythmiques sont programmés et joués par un séquenceur via un clavier avec diodes qui matérialise 16 pas, une méthode d'édition déjà utilisée sur les TR-808 et TR-606. On peut ajouter un accent paramétrable (commun ou individuel) ainsi qu'une syncope (shuffle) et un roulement (flam). Une piste du séquenceur est réservée à un instrument externe pilotable par MIDI.
La TR-909 est considérée comme un échec commercial (environ 10 000 exemplaires fabriqués), elle est très vite retirée du marché. Les boîtes à rythmes américaines concurrentes (les modèles de Roger Linn, d'Oberheim ou de Sequential Circuits) possèdent des sonorités plus naturelles et peuvent déjà incorporer des banques de sons supplémentaires, voire la possibilité de créer de nouveaux échantillons. Les grands studios les adoptent rapidement. La TR-909 sera la dernière boîte à rythmes Roland comportant des circuits analogiques, les premiers modèles numériques sortent dès 1985. La TR-626 termine la série TR en 1987.
La TR-909 connaît une seconde vie à partir des années 1990. Elle devient une source sonore de référence pour de nombreux styles de musiques électroniques (notamment house, dance et techno), Peu fortunés, les premiers producteurs de musiques électroniques trouvent d'occasion des machines laissées pour compte, certaines d'entre elles possèdent des qualités cachées ou simplement ignorées pendant leur commercialisation. Tout comme la TR-808, la 909 possède son propre caractère. Ses sonorités analogiques et numériques sont très reconnaissables, elles sont dynamiques et efficaces. Le son de grosse caisse est susceptible de descendre à de très basses fréquences, le « clap » (particulièrement réussi) et les charlestons filtrés et retravaillés offrent une très grande palette de sons percussifs. Le séquenceur, direct et très musical, donne un aspect vivant à toute composition, un « swing » qui sera la marque rythmique des premiers titres house et techno. De nombreuses transformations permettent d'étendre les possibilités sonores de la TR-909, durée de la grosse caisse, accordage des charlestons ou du rimshot, distorsion.
Sa popularité conduit des constructeurs (Jomox, Novation) à la cloner, la copier ou bien l'imiter de manière logicielle (exemple: Rebirth338 de Propellerhead Software). En 2016, Roland met en vente la TR-09 une version augmentée modélisant la TR-909.
Les artistes ou groupes utilisant, ou ayant utilisé la Roland TR-909 incluent : 808 State, Aphex Twin,, Arnaud Rebotini, Jeff Mills,, Daft Punk,, Boys Noize, Étienne de Crécy, Jonny Greenwood (du groupe Radiohead), Alec Empire, Modeselektor, Vince Watson, Skinny Puppy, Phil Collins.
Le Roland MT-32 est un synthétiseur MIDI de type expandeur commercialisé à partir de 1987 par Roland Corporation.
Tout comme son grand frère, le Roland D-50, il utilise la synthèse Linear Arithmetic, une synthèse basée sur des échantillons sonores (samples) combinés à une synthèse sonore soustractive, pour produire ses sons. Les samples sont utilisés pour les attaques et les percussions, tandis que la synthèse traditionnelle se charge de procurer aux sons une forme de sustain.
Le MT-32 comprend une bibliothèque de 128 sons (presets) et de 30 sons de percussion, qui peuvent être reproduits sur 8 canaux MIDI mélodiques et un canal pour les percussions (canal 10). Il offre également un effet de réverbération numérique. Ses descendants (voir plus bas) se sont vu adjoindre une bibliothèque de 33 sons supplémentaires. Mais à cause de l'absence d'échantillons de piano, il ne peut pas reproduire de sons de piano acoustique de manière convaincante.
Étant un synthétiseur plus qu'un simple périphérique de synthèse à table d'ondes, le MT-32 est relativement programmable. Les sons sont créés à partir de 4 partiels qui peuvent être combinés de plusieurs manières (y compris avec une modulation en anneau). Avec un total de 32 partiels disponibles, sa polyphonie dépend de la complexité des tons employés dans la musique qu'il reproduit ; ainsi, de 8 (4 partiels chacune) à 32 notes (1 partiel utilisé par note) peuvent être reproduites simultanément, d'où son nom.
Par défaut, le MT-32 ne reproduit pas de données sur le pourtant populaire canal MIDI n°1, et, de ce fait, les fichiers MIDI conçus pour lui ne l'utilisent pas : il utilise par défaut les canaux 2 à 9 pour les instruments mélodiques, et le canal 10 pour les percussions. Il est toutefois possible de reprogrammer la machine pour qu'elle reproduise des données sur les canaux 1 à 8 + 10, soit par le biais de messages MIDI SysEx (system exclusive), soit par une combinaison de touches directement sur le clavier du MT-32 (Master Volume + 5), ceci afin, par exemple, de pouvoir partiellement reproduire des fichiers en format General MIDI.
Trois déclinaisons majeures d'appareils compatibles MT-32 peuvent être distinguées :
Les modèles de cette génération sont les suivants :
Les modèles de cette génération sont les suivants :
Les modèles suivants comporteront tous 33 sons supplémentaires.
Les modèles de cette génération sont les suivants :
Le MT-32 et ses dérivés compatibles utilisent un DAC parallèle en 16 bits avec un taux d'échantillonnage (sampling rate) de 32 kHz. Afin d'améliorer le rapport signal-bruit sans avoir à investir dans des composants de meilleure qualité, le volume du signal numérique envoyé au DAC est doublé :
Dans les deux cas, cela produit un bruit de saturation assez strident lorsque des sons sont joués à fort volume.
Le DAC utilisé dans les modules de première et seconde génération, le Burr-Brown PCM54, bien qu'étant censé être correctement équilibré en sortie d'usine, requiert un module d'équilibrage externe pour réduire lerreur de non-linéarité différentielle (ou DNL, Differential Non-Linearity Error).
Pour économiser sur les coûts, Roland n'a pas intégré ce type de circuit dans un premier temps, donnant de ce fait aux signaux reproduits à faible volume une sonorité métallique ou grunge. Bien que cette distorsion soit bien plus prononcée sur les premières versions du MT-32, là où le bit 0 du DAC est déconnecté à cause de la modification effectuée sur celui-ci (voir plus haut), cette sonorité est également audible sur les MT-32 et CM-32L de génération suivante.
En revanche, pour les modèles de troisième génération, Roland a utilisé le DAC Burr-Brown PCM55, directement équilibré en sortie d'usine, et qui, de ce fait, ne souffre pratiquement pas de cette erreur de non-linéarité différentielle au point de pouvoir entendre une altération du son.
Les modèles de première génération, possédant des ROM de contrôle antérieures aux versions 2.00, requièrent un délai de 40 millisecondes entre les messages de type SysEx. Par conséquent, les jeux vidéo programmés pour être utilisés avec les modèles compatibles (voir plus haut) ou avec les modèles incorporant des ROM plus récentes (qui ne nécessitent pas de délai) peuvent ne pas fonctionner avec les modèles de première génération, qui peuvent alors ne pas reproduire correctement les sons, ou se bloquer purement et simplement.
Le MT-32 a été fortement utilisé pour les jeux vidéo PC des années 1980 et du début des années 1990 afin d'offrir une alternative haut de gamme aux cartes son AdLib ou Sound Blaster, utilisées alors pour reproduire la musique et les effets sonores du jeu, offrant ainsi aux (heureux) possesseurs du MT-32 à l'époque, la possibilité de profiter d'une ambiance musicale de meilleure qualité au sein de leurs jeux vidéo sur PC. Sierra On-Line a été la première société de jeux vidéo PC à supporter le MT-32 avec son titre King's Quest IV ; elle s'est également chargée de la vente de l'appareil.
Toutefois, avec la popularisation du standard General MIDI, apparu en 1991, et son implémentation au sein des modèles de la famille Roland Sound Canvas (considérée comme référence en la matière) à partir de 1993, le support du MT-32 au sein des jeux vidéo sur ordinateur s'est considérablement amoindri en faveur du General MIDI, utilisé alors par un grand nombre de cartes son incorporant un synthétiseur à table d'ondes. De ce fait, plutôt que d'offrir un ensemble de musiques et de sons spécialement optimisés pour le MT-32, les jeux vidéo plus récents, lorsqu'ils supportaient encore le MT-32, se contentaient bien souvent de le reprogrammer afin qu'il puisse approximativement supporter et reproduire les musiques à la norme General MIDI Level 1.
Vous pouvez consulter cette liste de jeux vidéo compatibles avec le Roland MT-32 pour savoir quels sont les titres proposant un support pour cette famille de synthétiseurs.
En raison de la popularité du MT-32, périphérique de choix pour reproduire la musique des jeux PC de l'époque, beaucoup de cartes son plus récentes ont tenté de fournir un mode de compatibilité, un "mode émulation MT-32", consistant généralement en une banque de sons (comme les SoundFont sur les cartes Sound Blaster plus récentes) comprenant soit une panoplie d'instruments General MIDI arrangés de manière à correspondre approximativement à la banque de sons du MT-32, soit une collection de samples directement enregistrés à partir du synthétiseur d'origine. Cependant, les résultats sont souvent décevants, car la technologie utilisée par ces cartes ne restitue pas toujours les caractéristiques vintage ou old-school inhérentes à l'âge du synthétiseur d'origine (bruits, distorsions...) dont tirent parfois profit les musiciens les plus inventifs ; sans compter que bien souvent, la programmation de sons personnalisées (voir plus haut) n'est pas prise en charge avec une émulation. Une exception à cette règle pourrait être représentée par la carte Orchid SoundWave 32 commercialisée par Orchid en 1994, dont le processeur de traitement numérique (DSP) permettait de reproduire plus fidèlement les caractéristiques des sons originaux.
Plus récemment, d'autres tentatives d'émulation de la synthèse LA sont apparues, sous forme logicielle, en utilisant des images des ROMs et échantillons d'origine. Parmi les plus abouties, on pourrait citer le projet open-source Munt, qui émule à l'heure actuelle la technologie du MT-32 par le biais d'un driver WDM pour Windows XP. Ce projet d'émulation a également été incorporé dans ScummVM, un interpréteur (moteur) open-source pour les jeux d'aventure LucasArts, à partir de la version 0.7.0. Munt est basé sur un projet d'émulation plus ancien, le MT-32 Emulation Project, qui a été la cause d'un court différend juridique avec Roland Corporation, qui, ayant commercialisé le MT-32, a revendiqué ses droits d'auteur (copyright) sur l'usage des données issues des images ROM requises (et utilisées) par l'émulateur.
Roland, de son côté, a récemment proposé à la vente ses propres émulations de ses synthétiseurs LA, plus particulièrement du D-50.
Le Roland RE-201, communément appelé Space Echo, est un delay à bande produit par Roland Corporation. Produit de 1974 à 1990, il a été largement utilisé et continue d'être préféré à d'autres delay numériques par un certain nombre de guitaristes et artistes de musique électronique qui font l'éloge de sa qualité sonore et de sa fiabilité.
Un des premiers modèle de delay à bande, le RE-100 est produit par Roland à partir de 1973.
Un delay très similaire au RE-100, la seule différence notable est la présence d'un effet "spring reverb" sur le RE-200.
Produit en même temps que le RE-201 en tant que seconde génération des delay "RE", le RE-101 remplace le RE-100 en apportant des améliorations au niveau de la fabrication et de la robustesse.
Le RE-150 est une amélioration du RE-101.
Le RE-301 est un RE-201 classique auquel ont été ajoutées quelques possibilités : un looper en plus d'un écho, un effet chorus et la possibilité de contrôler certains paramètres du delay grâce à une pédale au pied.
Le dernier effet à bande produit par Roland alors que les reverb et delay numériques s'imposaient.
Le Roland JP-8000 est un synthétiseur numérique à modélisation analogique commercialisé par Roland Corporation en 1997.
Le Roland JP-8000 est commercialisé au plus tôt de l'année 1997 et se retrouve en compétition avec d'autres synthétiseurs de même type tels que Access Virus, Clavia Nord Lead, Korg MS2000 ou Yamaha AN1x. Le JP-8000 est perçu à cette époque comme une version moderne du Roland Jupiter-8 de 1981.
L'AX-Synth est un modèle de synthétiseur du constructeur japonais Roland Corporation. Il s'agit d'un keytar, pouvant s'utiliser sur scène comme une guitare. Il a été commercialisé à partir d'août 2009 par la firme japonaise, en tant que successeur de l'AX-7.
http://www.roland.com/products/en/AX-Synth/specs.html
Le D-70 est un synthétiseur de la marque Roland Corporation, produit en 1990-1991.
Le D70 est doté d'un clavier 76 touches et malgré son nom, c'est en fait le successeur du U-20.
Il possède de nombreux réglages accessibles en façade par des boutons et des faders. Les patchs/performances sont composés de 2 à 4 couches de sons appelés Tones. Il est équipé des connecteurs et prises habituelles : casque, pédalier, midi In/Out/Thru et de 3 emplacement pour les cartes Rom/Ram. A noter que le câble d'alimentation est non amovible.
Certains D70 ont souffert du problème de "Red Glue" typique des synthétiseurs Roland de cette époque (JD 800, U20, D70, JV80). La colle rouge qui tient les contrepoids sous la touche se délite avec le temps et coule dans la machine abimant parfois irrémédiablement le clavier.
D70 ou D-70 peut faire référence à :
La norme 60320 de la Commission électrotechnique internationale (CEI) définit des prises de courant de type domestiques et industriels légers. On trouve notamment dans cette norme les connecteurs C13/C14 et C19/C20 utilisés dans les centres de données informatiques.
Ce connecteur à deux conducteurs (sans liaison à la terre) est souvent utilisé pour les rasoirs électriques.
C1 (source/femelle) - exemple de fiche.
C2 (destination/mâle) - exemple de socle de prise (photo manquante).
Exemple d'utilisation.
Ce connecteur à trois conducteurs est souvent appelé tripolaire, trèfle ou Mickey. Il monte jusqu'à 2,5 A. Il est répandu sur les ordinateurs portables et sur tout le petit matériel ayant besoin d'une liaison à la terre.
C5 (source/femelle) - exemple de fiche.
C6 (destination/mâle) - exemple de socle de prise.
Ce connecteur à deux conducteurs (sans liaison à la terre) est souvent appelé bipolaire, ou fusil (en raison de sa ressemblance avec une extrémité de fusil de chasse). Il monte jusqu'à 2,5 ampères. Il existe en version symétrique (photo) et aussi asymétrique afin de respecter la polarité. La fiche femelle symétrique peut être branchée dans un socle mâle asymétrique. Ce connecteur est commun sur tout le petit matériel n'ayant pas besoin d'une liaison à la terre.
C7 (source/femelle) - exemple de fiche.
C7P (source/femelle) - exemple de fiche.
C8 (destination/mâle) - exemple de socle de prise.
Le couple C13/C14 est utilisé par les ordinateurs de bureaux, les équipements industriels simples, ainsi que les équipements relativement peu puissants des centres de données informatiques (comme les commutateurs ou les petits serveurs). Il supporte des courants allant jusqu'à 10 à 15 A pour des tensions entre 90 et 250 V. Par ailleurs, les cordons C13-C14 présentent l'avantage d'être à la fois des cordons d'alimentation (de l'ordinateur vers l'écran, par exemple) et des rallonges. Les Onduleurs, PDU (Power Distribution Units dans les armoires informatiques) sont, en général, équipés de prises C13. La force de retention est suffisante pour garantir une tenue à l'arrachement en usage courant.
C13 (source/femelle) - exemple de fiche.
C14 (destination/mâle) - exemple de socle de prise.
(en haut à gauche) C13 (source/femelle) - exemple de socle de connecteur (selon la norme, c'est une prise de sortie d'appareil de type F).
C14 (destination/mâle) - exemple de prise mobile (selon la norme, c'est une prise pour coupleur d'interconnexion de type E).
Le branchement d'une prise femelle C13 est le suivant (vue de face) :
Le branchement d'une prise mâle C14 est le suivant (vue de face) :
Voici les dimensions des connecteurs C13 et C14 :
Le couple C15/C16 est utilisé pour le petit électroménager chauffant, notamment muni de résistance (Appareil à raclette, pierrade, petit radiateur électrique, Catalyst 3850, Procurve 3500, etc.)
C15 (source/femelle) - exemple de fiche.
C16 (destination/mâle) - exemple de socle de prise (photo manquante).
Le couple C19/C20 est notamment utilisé pour les équipements à grosse puissance des centres de données informatiques, comme les châssis de serveurs informatiques (par exemple le boîtier Poweredge M1000e de Dell ou les boîtiers C7000 de HP) en remplacement du couple C13/C14 lorsque la puissance demandée est trop importante pour ce type de prise. Il supporte des courants allant jusqu'à 15 à 20 A pour des tensions entre 100 et 240 V.
C19 (source/femelle) - exemple de fiche.
C20 (destination/mâle) - exemple de socle de prise.
C20 (destination/mâle) - exemple de prise mobile (selon la norme, c'est une prise pour coupleur d'interconnexion de type I).
Owlapps.net - since 2012 - Les chouettes applications du hibou